Orwell évoque dans 1984 ce qu'il appelle "la minute de haine". C'est un bon concept. Dommage que le grand Frangin l'impose à une masse de cons incapables d'apprécier les subtilités du phénomène. La haine ne vaut que lorsqu'elle est vécue individuellement, en toute âme et conscience et avec le recul nécessaire. La haine est salutaire si l'on sait la gérer, la digérer, la recracher, pour se sentir ensuite vivre, détaché des entraves de la haine des braves cons.
C'est pourquoi : ma bite dans ton cul, salope. Juste comme ça, pour voir, parce que tu n'es pas là et que tu n'existes pas. Vomir sa bile sur un écran noir n'entretient qu'un lointain rapport avec les messages que les connards de Police glissent dans tes bouteilles de Stella avant de les balancer à la mer. Ici, je peux tuer d'un mot puisque le sang ne coulera pas.
C'est beau la vie.
Et n'oublie pas de crever en route.
C'est beau la vie.
Et n'oublie pas de crever en route.