Comment tuer le père ?

Le 28/03/2008
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par Bloodymary
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Thèmes / Obscur / Autres
Encore une chialeuse qui mérite des claques. Pourtant, loin de se morfondre, celle-ci s'interroge sur le meilleur moyen de buter son géniteur, saine activité s'il en est. C'est tout bien rempli de haine viscérale, de violence sexuelle et tout le bordel habituel. Pour ça pas de problème. Mais je sais pas, c'est mal torché, pas convaincant. Sans être ignoble, ça reste rase-mottes.
Bin, en guise d'intro, je sais pas.
Comment te faire crever?

Te tuer simplement.
Une balle dans ton crâne? ta carotide tranchée? t'asperger d'essence et craquer une allumette? t'éclater contre un mur avec le capot de ma voiture?... Trop évident. Pas assez réjouissant.

Te voir souffrir jusqu'à ce que tu crèves, la gueule ouverte. Que tu en viennes à supplier, à implorer, à pleurer comme une vieille merde, comme la vieille merde que tu es.

Mon désir : jouir à présent de ton calvaire comme tu as éjaculé sur ma douleur, cher papa.

Te tuer simplement.
Faire exploser ta tête? Je dois donc attaquer ta queue, puisque ton esprit réside au niveau de tes couilles.
Te vider de ton sang? Je te sucerai alors jusqu'au sang s'il le faut.
Te cramer la gueule? Jouis, connard, jouis ! J'attaquerai avec les mêmes armes que toi . Sans défense, la bite à l'air, encore rouge et turgescente d'excitation primaire, tu seras comme un con, ton excroissance aspergée d'essence.
Te casser les jambes à coup d'accélération intempestive? Pourquoi pas finalement? Tu serais capable de t'enfuir comme une pucelle effarouchée sinon.

Te tuer simplement.
Te cramer la queue.
Te péter les jambes.

Te tuer simplement mais être sûre que tu souffres tout ce qu'un homme peut souffrir. Que tu comprennes enfin.

Creuser une tombe. Un trou dans la terre. Une caisse en bois. Te mettre dedans.
Attendre que tu te réveilles. Fermer la caisse en bois. Et commencer à faire tomber en lourds paquets la terre sur le toit de bois.
Attendre encore.
Que tu te rendes bien compte de la situation. Que tu en prennes pleinement conscience. Car tu en as bien une n'est-ce pas?
Attendre.
Les insultes, et les menaces.
Mais pauvre con, tu es enfermé. A moitié enterré. Et je suis enfin à la surface. A moitié vivante.
Encore une pelée de terre.
Attendre encore.
Mais les cris cette fois. Je veux t'entendre supplier, pleurer, hurler s'il le faut. Et à chaque son qui sortira de ta gorge de fils de pute, j'ajouterai de la terre entre toi et moi.

Je t'obligerai à regarder ta mort en face, et je me délecterai de ton angoisse.

Et quand tout sera terminé en haut, à la surface, quand je n'aurai plus de terre à tasser sur ton corps encore haletant, je me masturberai sur ta tombe, en souvenir du bon vieux temps, en jouissant de ton agonie pathétique. Sois en sûr, cette fois-ci, le plaisir sera entièrement partagé.