Pamphlets [Original + Expansion Set]

Le 07/04/2008
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par Omega-17
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Thèmes / Polémique / Société
Comme un avant-goût de Saint-Con, la crémation en moins. Omega nous démolit deux cons pour le prix d'un, Richard Bohringer et Gérard Miller. Deux personnalités auto-suffisantes et horripilantes, pour peu qu'on passe son temps à mater des talk-shows de merde. Le genre de gauchistes d'opérette qui fait frémir le doigt sur la gâchette du lance-flammes. Manque plus que Bernard Lavilliers, dans le genre.
Faut lui injecter le paludisme en intraveineuse, à Richard Bohringer
C’est la seule solution si on veut pouvoir s’en sortir un jour, de cette nuisance sentimentaliste bon marché et de ces régurgitations communistes obsolètes. Je m’en tamponne qu’il ait fait de la taule pour un braquage digne d’un vol d’orange sur un étal de province : c’est pas comme ça qu’il va s’en sortir, ça serait trop facile. Non non, pas avec moi en tout cas. Aucune chance que je tombe dans le panneau ‘repris de justice au grand cœur’ et si on me pose des questions, j’ai mon permis de chasse aux acteurs sudoripares.
Le couplet de l’humaniste africain ne prendra pas, monsieur Opération Bol de Riz, vous êtes un buriné d’opérette, une aberration comme on en voit peu, à peine positionnable dans un clip de Yannick Noah. Toute autre définition s’en verrait superflue et je me fais un devoir de régler ici même le sort qui vous échoit.

Six lignes sur Wikipédia : intercalé de justesse entre Bogut - joueur de basket australien obscur sanctionné lors d’un match contre les Toronto Raptors pour avoir insulté un spectateur de sa propre équipe - et Boia Chi Molla - la devise italiano-fasciste d’antan qui fait dorénavant loi dans les virages du Stadio Olimpico romain, faute de mieux -, si c’est pas une preuve de statut bas de gamme, je veux bien m’envoyer des tartines de sperme tous les matins jusqu’à ce que Dakar devienne la capitale culturelle du monde libre.
Ben ouais, je me renseigne, il faut bien quand on veut éviter de dire des conneries ; à ceci près que dans le cas du chamane fripé détenteur du chapelet à boules touristique, avancer n’importe quoi ( catégorie ‘sidaction et consorts’ ) permet de tomber quand même juste huit fois sur dix.

A l’entendre, on pourrait croire qu’il a guidé le peuple sénégalais sur la voie des accras de morue mais c’est une erreur puisqu’il a préféré s’illustrer au sein de démarches un tant soit plus majeures au nombre des desquelles on soulignera ses brillantes participations au consternant ‘Subway’ de Besson et autres ‘Tykho Moon’ pseudo-revendicatifs du dessinateur Enki Bilal, l’underground de la glande mammaire monochrome en deux dimensions.
Une appellation balancée en coulisses par Jolivet, la première pierre sur laquelle on bâtit les mauvais sketches, bien placé pour disserter sur le sujet lui aussi puisqu’il n’a pas reculé devant la déferlante de la présidence aiguë, gratifiant l’auditoire de Campus en sommeil larvé de sa nouvelle trouvaille sémantique ‘je ne suis ni sarkophile, ni sarkophobe mais sarkophage’, récupérant au passage le créneau ‘écharpe immaculée et lit à baldaquin’ du défunt Brialy, qui lui n’en demandait pas tant. Présent ce soir-là, Bohringer exprima son ravissement, ce qui laisse à penser - au vu des éléments oculaires qu’il exorbitait avec l’aisance des lémuriens sentinelles les plus agiles en la matière - d’une part que l’invention terminologique de cave a conquis son cerveau reptilien coupé au manioc et d’autre part que le cancer du larynx est somme toute une pathologie d’utilité publique.

Mais revenons aux agissements plus aériens du penseur tribal qui, entre deux réalisations cinématographiques abyssales tout droit sorties de la moule à Candy si ce n’est celle de l’ancêtre éthiopienne Lucy - ce en quoi elles font honneur à la qualité de la production systémique française à n’en pas douter -, ne trouve rien de plus perspicace à faire que de distiller ses sécrétions casamançaises dans quelques ouvrages de saltimbanques crasseux où l’on peut y lire les divagations frileuses de marxistes paumés.

Faut lui coller une balle entre les yeux, à Gérard Miller

C’est la seule solution si on veut pouvoir s’en sortir un jour, de ce marasme total et de cette reptation des synapses restantes. Je m’en tamponne que son père ait tenté de creuser un tunnel sous le mirador ouest, un soir d’automne quarante et un : c’est pas comme ça qu’il va s’en sortir, ce serait trop facile. Non non, pas avec moi en tout cas. Aucune chance que je tombe dans le panneau ‘juif sinistré’ et si on me pose des questions, j’ai mon permis de chasse aux sociologues de square.
Le couplet du rescapé ne prendra pas, monsieur Culture Pub, vous êtes une raclure, un triste palmipède au coin-coin qui sonne comme un appel au meurtre, à peine un Gérard du Café des Sports. Toute autre définition s’en verrait superflue et je me fais un devoir de régler ici même le sort qui vous échoit.

Dix lignes sur Wikipédia : intercalé de justesse entre Miguelito - rasta inconnu notoire lui-même sanctionné par deux lignes absconses - et Mimaland - parc d’attractions malais trop tard disparu lors d’un éboulement salvateur -, si c’est pas la preuve d’un statut bas de gamme, je veux bien m’envoyer un bol de glaires tous les matins jusqu’à ce que Robert Hue devienne Ministre délégué aux stands et tréteaux.
Ben ouais, je me renseigne, il faut bien quand on veut éviter de dire des conneries ; à ceci près que dans le cas du conférencier ès freuderies au petit théâtre des Guevariens périmés, avancer n’importe quoi ( catégorie ‘affliction et consorts’ ) permet de tomber quand même juste huit fois sur dix.

A l’entendre, on pourrait croire qu’il a rédigé la version Temesta de Germinal mais c’est une erreur puisqu’il a préféré s’illustrer dans des œuvres un tant soit plus majeures au nombre desquelles on soulignera sa brillante participation au fameux ‘Le tennis et la sexualité’ de Saretsky qui depuis fait loi à proximité des courts pendant le passage du filet.
C’est Guillaume Depardieu qui a lâché l’info en tout cas ; bien placé pour disserter sur le sujet puisqu’il fréquente lui aussi le milieu de la raquette, pas étonnant quand on sait qu’il a affirmé chez le vieux partouzeur du faubourg Saint-Honoré, ignorant superbement La Baffouille qui essayait encore de placer son gag-piscine avec l’abnégation qu’on lui connaît, que ‘même avec sa prothèse, il pouvait encore prendre n’importe qui par derrière’. Présent ce jour-là, Miller était ravi ; ce qui laisse à penser - au vu de l’application qu’il porte désormais à monter sur les tabourets des divers plateaux télé qu’il fréquente - d’une part que la patte en uréthane n’a qu’une parole et d’autre part que la source dudit renseignement est fiable.

Mais revenons aux agissements plus aériens de la menora de Paris VIII qui, entre deux clins d’œil lubriques à destination du lofteur up & down hérissé - pourtant sarkosyste ambitieux autant que Tolstoï est un écrivain passionnant, le tout sans le savoir - pendant les quotidiennes du rachitique porteur exclusif du t-shirt manches longues qui a tout essayé hormis l’utilisation synchronisée de ses deux hémisphères, ne trouve rien de plus perspicace à faire que de distiller sa bave humaniste sur les ondes radiophoniques.

On laisse beaucoup trop de créneaux d’expression libre à ce genre de spécimens selon moi ; à vrai dire, une censure panoramique les concernant serait largement apte à satisfaire mon instinct répressif primaire, néanmoins voir circuler librement cette coalition de protagonistes toute prête à servir les besoins de mes insatiables offensives ne peut que me réjouir dans une vision sur le long terme. Voilà au bout du compte le bénéfice primordial que tout être sensé peut retirer de l’absurdité environnante, dès lors que l’on admet être un contempteur planqué et que l’on se permet l’indécence de s’en glorifier.