Le temps nous manque

Le 15/04/2008
-
par Ocsa
-
Thèmes / Polémique / 2008
Oula. Cette chose commence par ébaucher une idylle lesbienne et dresse une guerre civile en toile de fond. Et puis ça dévie complètement pour finir en trip gore gratuit et irréaliste, on sait pas trop comment ni pourquoi. Le con n'est même pas con (juste lesbienne) et la crémation est inexistante. On peut parler de bilan contrasté pour le fond, je crois. Mais la forme ! C'est fantastique, grandiose, un magnifique assemblage de clichés caricaturaux, d'orthographe bâtarde et de formulations approximatives. De la vraie merde de concours, le Duc n'a qu'à bien se tenir.
Caroline monta dans la voiture sans dire le moindre mots, elle l'embrassa mais son esprit était ailleurs, son regard l'avait trahi.
"_Que se passe t il ?, demanda Maria avec son petit accent hispanique qui l'avait séduite le premier soir.
_Rien c'est juste que pour ce soir je ne suit pas rassuré, j'ai comme une appréhension. Je sais pas un truc bizarre, un mauvais pressentiment...
_Je comprend se que tu veux dire, mais calme toi, c'est la dernière fois, je te le promet. C'est notre dernière nuit après tout sera fini et nous devrons nous séparer , pour un temps au moins..."
A ces mots le coeur de Caroline palpita, elle avait raison c'était le dernier soir et ensuite, ensuite quoi?? Maria démarra le moteur de la vielle Fiat, Caroline se jeta sur elle et l'embrassa de tout son être, elle l'aimait comme jamais elle n'avait encore aimé et la peur d'être séparées la tétanisait.
Elles arrivèrent devant l'immeuble. Il était semblable a tous ceux de se quartier, éventré par un obus et criblé de balle des premières révoltes d' il y a à peu près 15 ans. A l'époque il restait encore un espoir, l'espoir pour un peuple de s'unir et de renversé ces vermines mais très vite la peur des répressions arbitraires orchestré par le pouvoir durant l'été 2009 avait fait tremblé toute la population. Au cours de cet été là, toutes les personnes d'origines étrangères, toutes personnes aux opinions jugées dissidentes ainsi que les jeunes entre 15 et 30 ans avaient été raflés. Certains avaient eu de la chances, ils furent exécutés rapidement et sommairement. Pour les autres; les plus "gênants" ils disparurent sans laisser de traces...Lorsqu'elles s'étaient rencontrées 2 ans au paravent elles ne se doutaient pas qu'elles tomberaient si rapidement dans la clandestinité. Caroline avait suivie Maria pour la première fois une nuit d'hiver, leur mission était simple, récupéré un colis d'un point A pour l'amené à un point B. Depuis elles s'étaient spécialisées dans le passage de personnes recherchées. Elle restèrent quelques minutes dans la voiture avant de les voir sortir: deux hommes aux visages marqués par les années. Ils entrèrent dans le véhicule sans prononcé la moindre parole. Elles ignoraient qui ils étaient, c'était la règle pour qu'en cas d'échec de la mission elle ne puisse trahir personne.
Elles roulaient a vive allure en direction de l'est depuis quelques heures lorsqu'une explosion violente projeta la voiture sur le bas côté. Caroline reprit rapidement ses esprits et essaya de se libéré de la carcasse qui commençait a s' embrasé. Maria ne bougeait plus, elle était morte. Les deux homme se libérèrent de cette prison de tôle et de flamme.
"_On poursuit la mission, lachat l'un d'eux.
_Quelle mission, hurla Caroline, on a plus de voiture et Maria est morte. On arrète tout!!!
_Négatif, répondit l'autre, nous avons des ordres claires, un objectif à atteindre."
A ces mots ils se saisirent de Caroline. Elle observa les alentours et très vite se rendit compte qu'il n'y avait personne. D'où pouvait bien provenir l'explosion? Sa ne pouvait être une mine, l'explosion les auraient tous tués...Un nouveau choc, le noire, elle s'effondra.
Lorsqu'elle reprit connaissance elle était dans une pièce close, dépourvue de mobilier, une odeur de sang et de chaire en putréfaction hantait les lieux. Dans un coin sombre elle découvrit un amas de cafards, en s'approchant elle compris qu'ils se nourrissait d'un morceau de cadavre ou du moins de ce qu'il en restait. Elle commença à paniquer, son corps était pris de convulsion, impossible de se contrôler et pourtant il lui était défendu de crier, elle essaya et se rendit compte qu'une douleur insupportable s'emparait de sa bouche. Elle voulut sentir ses dents mais sa langue lui avait été tranchée et ses dents arrachées. Ils ne voulaient pas qu'elle parle, le but était claire, la tuée. Elle reperdit connaissance et heurta violemment le sol. Ses yeux la brûlaient, elle était désormais dans une nouvelle cage, une cage immaculé, au murs d'un blanc violent.
L'un d'eux entra, il était grand, habiller intégralement en blanc, le regard creux, vide, effrayant. Il s'approcha d'elle et posa une mallette a ses côtés. Lorsqu'il l'ouvrit, elle comprit se qu'il allait se passer.
Tout d'abord, il commença par lui arracher ses vêtements, et lui rasa la tête. Elle observa ses longs cheveux la quitter un peu plus a chaque coup de ciseaux. Elle ne se débattit pas, à quoi bon, son plaisir n'aurait été que plus grand. Elle n'était désormais plus une femme, simplement un corps meurtrit implorant que la fin soit rapide. Mais elle n'aurait pas cette chance. Il se mit face à elle et la scruta soigneusement. Il voulut faire simple, il fallait qu'elle est peur, il se retourna vers se mallette, en sorti un petit sac. Il l'ouvrit et ferma le poing.
Il amena sa main près du visage de Caroline et l'ouvrit. Elle découvrit ce qui ressemblait à une langue, sa langue avec aussi ses dents. Elle ne laissa paraître aucune émotion sur son visage et se contenta de lui cracher dessus. Il sourit, il était en joie, maintenant il allait enfin pouvoir s'en occupé correctement...
Lorsqu'il arracha le premier ongle de sa main droite, elle crue s'évanouir, la douleur devint quasis insupportable. Au deuxième elle ne senti rien ou du moins rien de plus fort. En quelques secondes elle avait les doigts et les pieds entièrement dénudés. Elle pouvait observer ses nerfs à nu s'agiter, se tordre de spasmes comme habités par une fourmilière enfumée. Il lui attacha la nuque de manière à ce que chaque bouffée d'air qu'elle se donnée la peine de faire entrée en elle devienne un calvaire sans fin. Il lui ouvrit la bouche, elle voulu le mordre mais n'y arriva pas. Il passa sa main dans sa bouche et arracha les premiers caillot qui s'était formée depuis qu'on lui avait ôté les dents. Un flot interminable de sang s'en déversa. Il s'avança vers sa mallette et en sortie une petite boite en métal. Il se donna la peine de l'ouvrir soigneusement devant son regard. A l'intérieur, il y avait des petits objets en métal luisants. Il prit le premier et déposa la boite au sol. Il la saisit à nouveau par la tête, lui rouvrit la bouche et mit en place l'une des lames à la place d'une de ses molaires. Elle resta las, la bouche ouverte. Il recommença 20 fois et lorsqu'enfin il eu fini, il sorti un ruban de son sac et lui attacha autour du crâne. Il le serrât et lui fermât ainsi la bouche. Elle sentit ces fausses dents acérées s'enfoncer timidement dans ses gencives. Cette fois ci, la douleur l'avait rattrapé. Ensuite se fut le tour de ses narines: une légère entaille sur les côtés, un morceau de fil de nylon, et en quelques mouvement il lui permit d'observer ses cartilages. Il se pencha et lui écarta les jambes. Elle était tordue de douleur mais n'essaya pas de l'en empécher, de toute façon c'était impossible. Il lui découpa soigneusement les lèvres et les jetât au sol. Il lui enfonça une nouvelle lame qu'il prit la peine de tournée durant quelques minutes en elle. Il lui arrachât le clitoris et lui déposa sur les genoux. D'un seul coup il s'arrêta, il semblait être fatigué. Il s'agenouillât face à elle et sorti de sa mallette un morceau de pain et un bout de fromage. Il commençât à manger sans même lui préter la moindre attention.
L' odeur de la viande chaude lui caressait les narines. Elle sortie le plat du four et le déposât sur la table. Il la regardât et lui fit un large sourire bienveillant. A ses côté, il s'agitait de plus belle, sa cuillère à la main et sa bavette autour du cou. La montagne au loin était d'une splendeur éclatante. Elle les aimaient, elles l'avait vu grandir au fil du temps. Désormais elle avait quitté la table et était dans un champs avec elle, son premier amour. Elle ressentait les herbes folles caressé chaque parcelles de leurs deux corps nus s'abandonnant l'une à l'autre dans cette nature grandiose et fraîche d'un printemps d'avril. Son regard la transperça, elle était là contre elle, elle pouvait embrasser sa poitrine et sentir son délicat parfum l'envoûter; Maria, celle qu'elle avait aimé comme on n'aime qu'une seule fois dans toute une vie. Elle se plongea à corps perdu dans ses yeux...
Elle ouvrit les siens et comprit qu'elle avait perdu connaissance quelques instants ou plus encore. La douleur le fit se tordre à nouveau. elle observa son corps, ses rotules lui avaient été dérobée durant son sommeille et ses épaules déboîtées et découpées. A présent il la débitait comme un vulgaire morceau de viande brute. Enfin il allait en finir, elle comprit rapidement que la fin était proche lorsqu'il s'approcha de ses yeux. S'il ne s'en était pas encore occupé, se n'était pas un oubli mais bien un choix stratégique. Il voulait qu'elle l'observe, qu'elle le voit à l'oeuvre, comme on épie du coin de l'oeil un artiste à son travail. S'en était un, il avait réussi à la gardé en vie de manière naturelle malgré tout le sang qu'elle avait perdue. Il passa une petite bague en métal autour de chacun de ses yeux, il rattacha ces bagues à un mécanisme étrange sans doute confectionné par ses soins. Il l'enclencha. Ses yeux commencèrent peu à peu à quitter leurs orbites. Lorsqu'il atteignirent un certain niveau, il détacha le mécanisme, s'approcha de son visage et lui enfonça une petit crochet fin dans chaque sphère. Il aimait finir manuellement, sans doute un collectionneur attaché à l'objet dans son état originel.
Il la regarde droit dans les yeux, lui sourit, lui fait un geste d'adieu de la main, elle l'observe une dernière fois.
Il tire.
Le noir.
Le noir, non pas tout a fait, le travail n'était pas fini. Un bruit étrange se fit entendre, elle senti une immense brûlure la ravagée, se propagée dans ses plaies béantes. Un bruit étrange et familier se fit entendre, celui d'un clic qui lui rappelait invariablement son père. L'odeur se propageait de plus en plus rapidement mais elle n'arrivait pas à la discerner suffisamment pour la reconnaître.
Elle senti la chaleur l'envahir, sa peau se craquelait, ses tissus commençaient à s'embraser.Une dernière pensée. "Pauvre conne!"