Début de la fin

Le 17/05/2008
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par Sirène
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Thèmes / Obscur / Introspection
Sirène est jeune, c'est son premier texte, et elle réclame l'indulgence. Ca commence mal. Le texte, c'est du vrai gros charabia, tout rempli d'introspection stupide et d'erreurs de vocabulaire, avec un style de langouste. Du grand n'importe-quoi. Prenez un texte de chanson emo-goth au choix, mixez-le avec la recette du steak tartare, traduisez-le en moldave et lisez un mot sur quatre en commençant par la fin, et vous aurez une impression similaire. J'espère avoir été assez indulgent.
Apres une nuit bercée d'espoirs, je revassai à un lendemain moin monotone, moin mortifiant, moin sempiternel. Pourtant mes jours suivant se confondaient, tous aussi démoralisant les uns que les autres, avec cette déception perpétuée depuis si longtemps en plus. Je perd courage, je perd toutes mes envies, tout me parrait hors d'atteinte.

Je fermes les yeux, je me detend, je bloque ma respiration et fait pression sur mes poumons salement goudronnés. J'aime cette sensation d'une eventuelle suite inexistante. J'ai peur d'avoir peur mais c'est ca qui me fait vivre. Une angoisse croissante me reconforte dans mon mal être. Quelle ironie. Rien n'a plus d'importance à mes yeux. Je suis pretre à vendre mon âme au diable mais je supose qu'il ne voudrait même pas de moi. La folie s'empare de mon esprit, je ne controle plus rien. Je suis écoeurée par la vie désolante que je suporte depuis toujours. Je vais mal, ne vous en faites pas, je n'ai jamais été aussi bien. Il persiste une infime progression malgré cette detresse miséricordieuse. N'ayez pas de la pitier, je vous hai et ressent que ce sentiment est partagé, vous me méprisez ne dites pa les contraire. J'use et abuse de tout ce qui est illicite bien que je sais pertinament que cela n'est que ponctuel. La démence m'envahit et je souris machinalement. Je méprise tout le reste et entre dans un monde trop iréellement accueuillant. Je débloque cette pression que j'avai maintenue jusqu'à present sur mes bronches et aspire à nouveau de l'aire infect dont je suis devenue dépandente, comme vous bande de grotesque humains que vous etes. Je fantasme sur l'idée d'un massacre d'où s'echaperai une odeur nauséabonde de charogne humaine, où nous tous, appartiendrions à la mémoire de nos projénitures, avec l'espoire que celles-ci n'auront pas hérité de notre abêtissement. J'entame chaque jour un combat contre moi-même en espérant le gagner, mais j'échoue pitoyablement sans jamais comprendre ce qu'il m'arrive. Comment vaincre notre défaite? La vie m'a surprise plus d'une fois, tant par ses abérrations que par sa frénésie. Comme une épée de Damoclesse perchée au dessu de ma tête, je vit en guêtant le danger. A force, j'en viens à souhaiter sa venue comme si j'étais possédée par le plus grand des désespoire. Un marchand de bonheur ma prevenut qu'elle me briserai quand je serais enfin libérée de toute contraintes, toute colères, toute consternations, perversse qu'elle est. Ca y est, je ne m'y attendais pas du tout étant donné que je vit dans une chagrin interminable. Je suis perforée par cette surprise sournoise. Je l'aurai bien priée de m'épargner, mais à quoi bon. Si je viens de vivre lesinstant les plus, sois disant, mémorable de ma vie, je ne cherches plus a continuer ma route parsemée de crevasse dans les quelles je ne cesse de buter. A quoi bon si même le meilleure de ce que j'aurai put esperer n'est que douleur, je ne tiens pas à faire suivre mon histoire. Autant quelle finisse d'une facon dramatique brusquement, plutot que d'une longue angoisse interminable.

Le début de la fin.