Je ne suis pas pédé mais j’aime bien me faire...

Le 14/08/2008
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par Tonton Serge
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Thèmes / Obscur / Autres
Han la pute. Tonton Serge réutilise un titre qui a fait ses preuves en matière de rabattage de boulets, tout ça pour tenter de se poser en sexologue de pacotille. En l'occurrence, son narrateur, hétéro, se fait enculer par un moustachu croisé dans un bar. C'est bien écrit mais c'est un peu flou, un peu rapide. Bref, vous l'avez compris, on hélas a pas affaire à un didacticiel sur le sexe anal, mais à une fiction sérieuse.
Eh mon ami, je ne suis pas Pédé mais j’aime bien me faire enculer… fait comme tonton Serge, laisse-toi faire et donne moi la main.
Je ne sais plus comment je suis arrivé là, à quatre pattes nu dans la pinède. Un bar, je crois, et ce mec au comptoir qui me mate à m’en faire baisser les yeux. Je me suis arrêté pour boire un café entre deux livraisons et ce mec était là, avec son T-shirt blanc ses cheveux gominés et sa moustache de pédé - à la Freddy Mercury. Il est là maintenant dans mon cul, derrière moi, et j’ai les jambes qui tremblent, mes bras ne me portent plus, j’ai de la terre plein la bouche et encore le goût de sa bite dans la gorge. Je bave. J’ai mal, trop mal. C’est bon que ça en est écœurant. Je pleure, je hoquète. Mes jambes cèdent. Mes couilles écrasées par le poids de son corps, ma bite qui s’incruste dans les aiguilles de pin. Je suis dépassé par la douleur. C’est plus que tout ce que je croyais pouvoir supporter. Je ne le supporte pas. Je laisse aller. Il continue à me bourrer, je crois que ça ne finira jamais. Il dit que je ne suis qu’une petite pute. Il sort je crois. Je ne sais plus. Ses mains claquent sur mes fesses. Je ne sens plus rien, ne fais qu’entendre. Ce bruit de chair comme de la viande, c’est moi. J’ai envie qu’il revienne, j’ai presque froid malgré le soleil. J’ai les yeux collés. Mais quelle heure est-il ? Il broie mes couilles entre ses mains. Je me plie en deux en sursaut. Il revient. Je regrette qu’il revienne. Je croyais vouloir mais non. Quand je me contracte c’est pire. Je dois céder. Il me relève d’une main sous le menton, ses doigts dans ma bouche. Toujours dans mon cul il prends mon sexe de l’autre main et le branle comme s’il voulait l’arracher. Je vois les branches des arbres en ombres contre le bleu du ciel. Comment est-ce possible tout ce rouge ? Il n’y a plus de temps. Je sais que je jouis. Je ne sais pas d’où, ni comment, au milieu de toute cette douleur mais je sais que je jouis. Tendu vers le ciel. Je crois qu’il vient en moi. Je ne sais pas. Je pense au sida. Je coule. Il me fait lécher son cul et sa bite. Je crois qu’il est parti. J’ai peur que quelqu’un ne me trouve. J’ai peur de bouger. J’ai froid. Je jouis toujours. Je voudrais que ça ne s’arrête pas. Suspendu, je tremble.

Le monde est amour pour qui sait le regarder, les p’tits gars, ne perdez pas espoir ne vous suicidez pas !!! D’ailleurs ce texte concerne aussi les p’tites garces car on peut être une fille et aimer se faire enculer tout pareil, hein ? D’abord.