Indus martial n°1

Le 23/10/2008
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par Glaüx-le-Chouette
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Thèmes / Divers / Poèmes de merde
Glaüx tatonne dans les expérimentations littéraires, et ce sonnet est un premier résultat. Il s'agit ici de restranscrire une atmosphère, des sensations éprouvées à l'écoute de Nötre Klorieuze MuziKue Märziale Indhütrielle Für übermensch, vous pouvez pas comprendre. Pourtant, là où l'on ne devrait avoir que matière à contemplation béate, on ne peut s'empêcher de déceler du sens.
"Je n'ai plus que les os, un schelette je semble",
Mes entrailles ne sont que réserves de fiel ;
Mon âme et mes vertèbres courbent sous le Ciel
Bleu de cendre d'espoir et blanc de haine ensemble.
Prends un dur destrier, fais-le danser à l'amble :
Pathétique spectacle. Tel suis donc Gabriel
Mais j'éructe du fer fondu, et non pas miel,
Et j'annonce le Glaive et les glaires qui tremblent.

Putrides, mes semblables aux ailes oiseuses ;
Les miennes sont coupantes, de raide métal,
Et déchirent le soir et sa fadeur étale.

Caduques, leur Nouvelle et Morale vaseuses ;
Il est temps que l'on crie hurle et braille à l'envi
Qu'il est temps de chaumer tout ce qui reste en vie.