Guérilla zonarde

Le 02/02/2009
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par Wold
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Thèmes / Communauté / Le microcosme
Hourra, une vraie bouse inutile, ça fait du bien de temps en temps. On sent chez Wold un certain besoin d'être intégré et d'attirer l'attention. Limite si il réclame pas des calins, ce trou du cul. Ici, il met en scène une forme de révolution potache initiée par la Zone, avec vandalisme mignon et bizutages à la clé. Un genre de Fight Club imaginé par un ado en quête de première cuite et de dépucelage. Erk.
Entreprise au début a des fin politique, dans le but d’user et finalement abattre un régime, ce genre d’activité stimulante a fini par se transformer en un sport désintéressé, une fin en soi souvent sans aucun lien avec les problèmes d’ordre publique. Elle plait surtout aux jeunes qui souffrent de ne pas pouvoir combattre de vraies guerres, comme ils le désireraient, ce qui est bien naturel : ils trouvent dans la guérilla un ersatz confortable.
Cette pratique a toujours été plus ou moins d’actualité a travers le monde, mais c’est en 2010 qu’elle s’est largement répandus tout en prenant des formes de plus en plus absurdes. Beaucoup de sociologues s’accordent à dire que l’émergence d’un site Internet nommé « la zone »pourrait être un des éléments clef de la prise d’ampleur du mouvement. Si on oublie souvent la postérité du site et qu’on accorde à ce mouvement une apparition presque soudaine et mystérieuse, l’analogie reste pourtant simple a réalisé, même si les pères fondateurs du site en question réagissent souvent sur le fait que ces guérillas reflète une image très réductrice de l’esprit de la zone.

Ces actions ont la particularité de ne pas crée d’ennuie trop grave, ce qui assure de bonne dose d’adrénaline et réalisation de fantasme romanesque sans pour autant prendre trop de risque.
En effet ces guérillas modernes rencontre une certaine mollesse de la part des forces de l’ordre et la sympathie plus ou moins déclarée d’une large couche de la population ont diffusé la coutume de ces agitations. Guérilla pour ainsi dire platonique, a base de moquerie, de farces toute plus grotesque les unes que les autres, de mauvais tour en général assez innocent : pratiqué le plus souvent par des adolescents.
Et guérilla comme il faut a base d’embuscade, de bastonnade, mais qui vont même jusqu'à des pratiques de tortures soft et des fusillades qui vont jusqu’au sang versé.
Ici a Paris, il n’y a pas une maison, ou du moins pas de quartier qui n’ait ses batailles intestines, œuvre de deux ou plusieurs « groupe d’action » qui se propose des objectifs les plus variés comme : l’abolition de la race des ragondins, instauration de rite nommé « saint con », protection des droits des putes tronc, devoir de mémoire envers Jean pierre Chevènement et ainsi de suite.

Les nuits de paix et de silence sont rares. L’existence, même pendant la journée, est animée par des surprises et des palpitations continuelles. Et le plus beau, c’est que, bien qu’on passe d’un battement de cœur à l’autre, on ne regrette nullement la paix et la tranquillité d’autrefois.
Certes, il n’est pas facile de s’en tirer .Si on appelle la police, la police arrive au galop, mais comment savoir si ce sont des policier authentiques ?les guérilleros sont d’une habilité diabolique a se déguiser, de vrai caméléons. Il y a des gens qui prétendent qu’ils se sont installés jusque dans l’antichambre du préfet.
Du reste , qui peut plus répondre de ses amis ,de ses parents,de sa propre famille ?Mes frères eux même,toujours si sympathique ne pourraient ils pas faire irruptions cette nuit dans mon appartement pour me détrousser un couteau sous la gorge afin de financer leurs futur opérations de leur clan ?Et moi-même,comment pouvez vous exclure que je milite dans les rangs du groupe « sacralisation du gnou malgache »qui peint ses slogans avec le sang de ses victimes?croyez vous que je viendrais vous le dire ?