Les grands moments du téléphone rose.
- Allô ?
- T’es qui ?
- chuis chez moi.
- Mais encore ?
Une heure du mat et les aiguilles tournent. Elles s’enfoncent. Envie d’aller gerber mais pas le temps.
Le téléphone pleure, il va pleuvoir. Sale temps.
J’ai que demain.
- Dis-moi qui tu es !
- C’est ça, et je te dirai ce que j’en pense.
J’allume une tige. Le haut-parleur à fond mais j’entends rien. Je commence à m’astiquer. Ca va venir ou pas ?
« Elle » me parle de mon accent corse tandis que je me déplace en direction des cabinets.
Me demande si je suis habillé. Non, je suis à poil et c’est la vérité.
Il fait nuit, noir c’est noir, l’équivalence nous sert des banalités.
- Et ta chatte, est-ce que tu pourrais m’en parler, me la décrire plus précisément ?
Une gorgée ou deux et c’est reparti direction les cabinets.
- Ben oui, ta chatte, pas celle de la voisine , conasse !
Il faisait noir mais tout à coup le temps s’éclaircit. De gros éléphants roses me grimpent sur le ventre.
Eurêka, j’ai trouvé !
La conversation se poursuit. Flic-flac, flic-flac, toujours rien qui vient et c’est pas faute d’essayer.
- Tu voudrais que je te dise des gros mots ? T’es un vrai homme, n’est-ce pas ?
- Moi oui. Il n’y a aucune ambiguïté. Mais toi, j’en suis pas sûr.
Je savais que ça rendait sourd mais à ce point... Si près du but je ne veux rien lâcher.
Un moment d’inattention plus tard je remets le couvert.
- Et tes seins, sont comment tes seins ?
- …
Allez, une dernière dans le gosier. Je raccroche.
Foutu pour foutu, je me mets dans le vieux magnétoscope un Dorcel de la grande époque.
Je suis fracturé de partout, ça me fatigue.
- T’es qui ?
- chuis chez moi.
- Mais encore ?
Une heure du mat et les aiguilles tournent. Elles s’enfoncent. Envie d’aller gerber mais pas le temps.
Le téléphone pleure, il va pleuvoir. Sale temps.
J’ai que demain.
- Dis-moi qui tu es !
- C’est ça, et je te dirai ce que j’en pense.
J’allume une tige. Le haut-parleur à fond mais j’entends rien. Je commence à m’astiquer. Ca va venir ou pas ?
« Elle » me parle de mon accent corse tandis que je me déplace en direction des cabinets.
Me demande si je suis habillé. Non, je suis à poil et c’est la vérité.
Il fait nuit, noir c’est noir, l’équivalence nous sert des banalités.
- Et ta chatte, est-ce que tu pourrais m’en parler, me la décrire plus précisément ?
Une gorgée ou deux et c’est reparti direction les cabinets.
- Ben oui, ta chatte, pas celle de la voisine , conasse !
Il faisait noir mais tout à coup le temps s’éclaircit. De gros éléphants roses me grimpent sur le ventre.
Eurêka, j’ai trouvé !
La conversation se poursuit. Flic-flac, flic-flac, toujours rien qui vient et c’est pas faute d’essayer.
- Tu voudrais que je te dise des gros mots ? T’es un vrai homme, n’est-ce pas ?
- Moi oui. Il n’y a aucune ambiguïté. Mais toi, j’en suis pas sûr.
Je savais que ça rendait sourd mais à ce point... Si près du but je ne veux rien lâcher.
Un moment d’inattention plus tard je remets le couvert.
- Et tes seins, sont comment tes seins ?
- …
Allez, une dernière dans le gosier. Je raccroche.
Foutu pour foutu, je me mets dans le vieux magnétoscope un Dorcel de la grande époque.
Je suis fracturé de partout, ça me fatigue.