La nuit noire (15)

Le 21/05/2009
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par Konsstrukt
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Rubriques / La nuit noire
Comme souvent, Konsstrukt se laisse aller à la littérature zombifiée : ça avance mécaniquement et maladroitement, c'est plein de sang et de pus, et surtout ça n'a pas la moindre psychologie. Et là, c'est particulièrement le cas : aucune substance, et une intrigue qui se résumé aux simple catalogue des traitements odieux infligés par le tueur à sa victime. Ca fait léger. On regrette amèrement les premiers épisodes.
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J’ouvrais mon pantalon et je la sortais. Je n’avais pas besoin de m’astiquer longtemps. Je maintenais mon couteau appuyé entre sur ses seins, pour l’empêcher de tenter quelque chose. Je lui ordonnais de me regarder la queue. En quelques va-et-viens j’y étais. J’éjaculais sur son ventre et ses cuisses. Ses petits nichons se soulevaient sous l’effet de la panique et les tétons durcissaient. Ca se voyait à travers le tee-shirt. Maman ne portait jamais de soutif.
J’étais moins précis quand je jouissais et ma lame entamait la peau jusqu’au sang. Il traversait le tee-shirt. Ma queue qui s’agitait encore et les dernières gouttes de sperme coulaient. A cet instant maman comprenait qu’elle allait mourir. Elle comprenait pendant que je jouissait qu’il n’y aurait aucune issue pour elle. Peut-être voyait-elle un rapport caché entre mon sperme qui giclait et sa vie qui était foutue. C’était toujours à ce moment qu’elle tentait de fuir en profitant de ma faiblesse supposée, mais elle n’y arrivait jamais, je connaissais la musique. Maman ne m’échappait pas. Elle essayait de me cogner et d’ouvrir la porte mais la douleur et la terreur la rendaient maladroite. Je lachais le couteau entre mes pieds et je lui tapais dessus, pas assez fort pour la tuer, deux ou trois coups de poings dans la nuque ou au visage selon ce qu’elle me présentait. Elle tombait dans les vapes, il suffisait après de lui attacher les poignets et les chevilles avec de la corde et de lui scotcher la gueule pour qu’elle ne déconne pas au réveil. Je lui matais un peu les seins et la chatte, je lui fourrais un doigt pour renifler, maman sentait bon de la chatte. Ensuite je l’allongeais à l’arrière et la recouvrais d’une couverture tâchée de sang. Elle remarquait toujours ce détail au réveil et ça augmentait sa peur. Je laissais les courses dans le coffre, ça n’avais pas d’importance. La couverture, le papier collant et la corde, tout ça je l’avais dans un sac à dos.

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Je roulais des kilomètres à travers la campagne. Maman se réveillait, je roulais encore, il faisait presque nuit. Elle s’agitait et exprimait sa terreur. Ca ne me gênait pas. On roulait encore. Je ne cherchais pas un endroit mais un moment précis, tout devait se passer à vingt-et-une heure, dans n’importe quelle forêt, c’était sans importance, mais vingt-et-une heures ça ne pouvait pas être autrement. Je m’engageais sur un petit chemin qui sinuait entre les arbres. Maman faisait plus de bruit, essayait de hurler malgré le baillon mais n’y arrivait pas. Quand j’arrivais le plus à l’écart possible je stoppait la voiture. Il faisait nuit noire ou alors elle finissait de tomber, selon la saison. Je sortais maman, je défaisais ses liens, si elle essayait de s’enfuir je la tabassais, j’enlevais son tee-shirt, je caressais ses seins plus petits que ma main. Elle se laissait faire, soit qu’elle avait pris trop de coups pour être encore capable de réagir, soit que la peur l’avait vaincue, soit qu’en coopérant elle espére sauver sa peau. A partir de ce moment-là maman ne me posait plus de problème. Je la baisais par terre, allongé sur elle. Je lui mettais des grands coups, comme elle avait toujours aimé. Elle gémissait et elle pleurait. Je jouissais en elle. Ca n’était que le début. Ca durait des heures. Je terminais bien après minuit. Elle sanglotait au début. A la fin elle n’avait plus la force de rien. Je l’enculais et je l’étranglais. Je lui chiais dessus, je lui pissais dessus. Je lui parlais. Je lui expliquais tout et ça me faisait du bien et après avoir parlé je la baisais encore, par la bouche, avec mon couteau sur sa nuque. Quand j’étais rassasié, je la tuais à coups de poings. Je tapais au visage, au ventre, partout sans pouvoir m’arrêter. Après l’avoir tuée je la baisais encore. C’était encore meilleur. Je la baisais partout. Quand j’était repu je m’occupais de son cadavre. Il fallait que je m’en débarrasse rapidement.

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Son corps était enroulé dans la couverture tâchée de sang. Je me remettais en route et cette fois à destination d’un endroit précis, là où finissaient les corps. Maman finissait toujours au même endroit, dans une autre forêt, dans un autre coin. J’avais creusé des fosses et c’est là que je m’occupais de maman. D’abord je me déshabillais. Ensuite je l’étendais par terre sur la couverture. J’enlevais ses vêtements. Je la sentais de partout, je flairais ses parties intimes, anus, sexe, je la baisais une dernière fois, soit par le cul soit par la chatte, ça dépendait. Je creusais un trou. Ca prenait un moment. La pelle était sur place. Au fond du trou je mettais les vêtements et je les recouvrais de chaux. La chaux aussi était dissimulée sur place. Avec mon couteau je découpais les mains, les pieds et la tête de maman. Je mettais ça de côté. Je sectionnais le corps en trois ou quatre tronçons pour accélérer la décomposition et je les balançais au fond de la fosse. J’ajoutais une couche de chaux, je remblayais, je tassais. J’emballais la tête, les mains et les pieds dans un grand sac-poubelle doublé. J’enfermais ça dans un sac à dos que j’avais laissé là aussi dans ce but. Je me rhabillais. Je devais ensuite me débarrasser de la voiture. Pour ça aussi j’avais un coin où je pouvais la faire cramer sans que personne ne vienne m’emmerder. J’en piquais une autre pour retourner près de chez moi. Je l’abandonnais à une dizaine de kilomètres du sanctuaire, je la brûlais pour effacer les indices, je continuais à pieds. J’appréciais cette partie du rituel. La marche. Sentir les odeurs de la nuit et du jour naissant. Entendre les bruits qui indiquaient la transition, toujours les mêmes. Le premier train de la journée. Sentir l’air pur. Les lumières. C’était indispensable. Pour me mettre dans l’état psychologique nécessaire. Ca faisait monter les forces, ça préparait la transe. J’arrivais au sanctuaire en sueur, sexuellement excité, j’étais prêt.

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Il y avait d’abord la tête, que je nettoyais à la salle de bain. Je la débarrassais du sang, de la terre et de la crasse. Je lavais les cheveux avec le shampooing de maman. Il restait les traces de coups. Le visage était tuméfié et décoloré mais ça n’était pas grave, j’arrangeais comme je pouvais avec un bistouri, je coupais une poche de sang sous l’œil, je redressais le nez, ce genre de détail. L’esthétique n’était pas le plus important. Ensuite je la maquillais, il fallait qu’elle soit la plus belle possible. Quand j’avais terminé de l’apprêter j’allais l’installer à sa place, dans le sanctuaire. Je passais la nuit en masturbations et prières. Il m’arrivait d’utiliser la tête. Les démons finissaient par sortir de moi, le cercle les happait et des fois c’était si bon que je pleurais de bonheur. J’avais des orgasmes incroyables.
Je ne me souviens pas de beaucoup de détails. J’étais possédé, je criais, jouissais, vénérais les démons qui entraient en moi, j’étais le sujet et le lieu d’une orgie surnaturelle. J’utilisais tout ce qui provenait de mon corps, ma merde, mon sang, ma pisse, mes larmes, tout était bon, je me faisais prendre dans toutes les positions imaginables par les démons, maman participait, je déchirais son visage, je crevais ses yeux, j’arrachais ses dents, j’otais sa cervelle et je la possédais. Quand j’en avais terminé, je déposais sur l’autel ce qui restait de la tête.
Ce rituel durait onze heures. A la fin j’étais épuisé. Je m’endormais. Le sperme, la merde, tout séchait sur ma peau et sur les parois du sanctuaire, les odeurs s’imprénaient une nouvelle fois et se rajoutaient aux plus anciennes. Quand je me réveillais les bougies étaient éteintes et les encens avaient terminé de brûler. La tête de maman était méconnaissable, ça n’était plus que de la pulpe, des os broyés et des morceaux de peau. Je rassemblais tous les débris et je les incinérais dans le braséro. J’y ajoutais des poudres et j’inhalais.

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Je nettoyais également les mains et les pieds, mais d’une façon moins précise. J’enlevais la terre et les autres souillures, ensuite je les faisais griller à la poèle et je les mangeais. C’était compliqué à cause des ongles et de tous les de petits os mais c’était important, c’était une phase essentielle.
Je me reposais une nuit complète dans le sanctuaire saturé d’odeurs de toutes sortes, le lendemain je prenais un bain et puis j’allais dormir encore quelques heures dans mon lit. Mon sommeil était traversé par un mélange de rêves, de visions spontanées et de visions provoquées. J’étais dans un état second, je me sentais poisseux, exactement comme quand on vient de faire un rêve érotique, qu’on vient de jouir et qu’au réveil tout sonne faux, que toute la réalité semble factice et que le rêve lui-même perd de sa consistance pour devenir une émotion imprécise, un simple écho qui provoque le malaise. Je me sentais comme ça pendant environ vingt-quatre heures, après vingt heures de sommeil. J’oscillais sans quitter mon lit entre toutes sortes d’état entre l’éveil au sommeil. Je ne bougeais pas, je me pissais et me chiais dessus si j’avais besoin, ça ne me dérangeait pas du tout, quelquefois je vomissais, l’important était de bien se vider l’âme, l’esprit et le corps en une purification intégrale. Je quittais cet état heureux et détendu. C’était l’accomplissement du rituel. Aux plaisirs sauvages succédait une joie douce et élégiaque, presque une illumination. J’étais à chaque fois transfiguré et cette inspiration me baignait pendant des semaines. Pendant des semaines j’étais heureux, serein, je vivais dans un état de béatitude qui finissait toujours par s’estomper. Lentement tout redevenait terne, je cessais peu à peu de vivre et les visites dans le sanctuaire se chargeaient de mélancolie. Mon énergie diminuait, je retombais dans le marasme et la survie mécanique, je perdais mes forces, j’attendais la pulsion, le renouveau, l’envie de recommencer le rituel. Elle revenait toujours, au bout de quelques semaines ou de quelques mois.

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La deuxième sorte de victime, je l’appelais Florence. C’était une lycéenne entre seize et dix-sept ans et en classe de première, une allumeuse qui aime se faire draguer et qui baise facilement. Les repérages étaient plus longs car il fallait bien plus de discretion.
Je louais une chambre d’hôtel pas très loin du lycée. Je me présentais comme un touriste et me donnais une semaine pour trouver Florence mais ça demandait moins de temps car elle n’était pas difficile à débusquer. C’était est une race de pute très répandue. Je me postais une première fois aux abords du lycée vers huit heures du matin. Je savais me mettre et quelle attitude avoir pour ne pas me faire remarquer. A midi je mangeais au bistrot du lycée et commençais à me faire une idée. J’étais à l’affut. Quelquefois je me sentais nerveux. Un visage m’attirait, je devais le juger en quelques instants, mon cœur battait. J’épiais une conversation, j’essayais de saisir la couleur d’un string ou d’un soutif. Est-ce que cette pute est ma Florence ? Elle a les bons cheveux, mais a-t-elle la bonne voix ? Les nichons semblent bien. C’est excitant de chercher quelqu’un et encore plus excitant de le trouver. L’écouter parler aux mecs, la regarder se comporter comme une chaudasse en chaleur et se dire avec certitude que c’est la bonne, qu’une fois encore le miracle est recommencé. Du jour où je la trouvais je me branlais au moins quatre fois par nuit. J’imaginais ma bite coulisser entre ses gros nichons et lui prendre la bouche en force pendant que mon couteau lui baisait la chatte jusqu’à la garde.
La deuxième étape de la chasse consistait à se renseigner sur elle, découvrir son nom de famille, son prénom, son adresse. C’était facile. Il suffisait d’écouter leurs bavardages merdiques pour connaître son nom et une fois que je l’avais le nom tout le reste en découlait. J’aboutissais à un état d’incroyable tension sexuelle. Mes fantasmes devenaient de plus en plus sanglants.