Comment organiser un mini-lynchage ?

Le 29/05/2009
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par Jean-Paul Vicious
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Thèmes / Polémique / Société
Tiens, un didacticiel. Ca faisait longtemps. Qu'est-ce qu'on va apprendre aujourd'hui ? Comment fabriquer une bombe atomique avec du PQ ? Comment voler le sac d'une vieille sans se faire savater la gueule à coups de canne ? Nos charmants auteurs en savent toujours plus long que tout le monde, c'est ce qui fait d'eux des êtres supérieus et accomplis et... Non, attendez, en fait c'est juste des losers qui tentent de se la péter. Bref. Ci-gît une procédure pour lyncher une pauvre victime quand on est un troupeau d'emmerdeurs en manque de violence. Ah bon, y a besoin d'un tutorial pour ça ?
Vous ne connaissez pas encore les joies de la domination du groupe sur un individu faible ?
Imaginez un peu la jouissance que vous procure le fait d'être à l'origine de l'acte, d'être responsable mais spectateur seulement d'une mise à mort gratuite et cruelle.
Tout le monde en rêve, en fait.
Voici comment y parvenir.
Le lieu importe peu, ni le type de personne, sachez tout de même que le phénomène est beaucoup plus facile à obtenir chez les adolescents.
L'essentiel est de trouver quelqu'un d'inexistant/gentil/généreux/sous-dévellopé, bref, inapte à ce défendre physiquement (Pour votre premier essai, vous pouvez essayer sur un handicapé mental et/ou physique).
Testez d'abord le degré de faiblesse de la victime, avec par exemple quelques insultes, ou feintes d'agression physique, c'est le plus efficace.
Pour débuter le lynchage, différents moyens s'offrent à vous, le jeux consiste à en trouver toujours de nouveaux.
Par exemple, on accuse la victime de quelque chose de terrible (avoir balancé aux flics, avoir volé, avoir bafoué sa religion si vous êtes en milieu intégriste, ...), il faut le mettre en position d'agresseur (de pars la faute commise) et les lyncheurs en position de justicier : la violence sera alors bien plus forte car légitime dans l'esprit des agresseurs.
Parfois, on doit même influencer le déroulement du lynchage de façon physique, : mettre le faible à terre, lui cracher dessus, une gifle, que sais-je encore ?
Quelque soit votre choix, impliquez toujours d'autres personnes dans l'histoire, de préférence déjà hostiles à la victime, ou du moins de votre coté.
Arrive le moment crucial : la réaction de la victime.
Si le faible à été bien choisi, la plupart du temps, une simple expression de refus, de rejet, ou de défense aura lieu, du genre "Cassez vous", "Arrête", etc ...
ATTENTION, une fois une réaction de refus obtenue (la plus virulente sera la mieux), il faut enchainer direct : exagérez les dires de la victime, ayez l'air choqué par son insolence, et surtout, dirigez cette réaction contre l'agresseur potentiel le plus dominant. Faites lui croire qu'il est lui-même humilié. Normalement, la violence physique réelle se manifeste enfin.
Chauffez un petit peu les collègues du dominant, et le lynchage débute.
Entretenez la "confrontation" jusqu'à ce que les premières séquelles physiques importantes deviennent visibles.