Überweib

Le 24/06/2009
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par Das
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Thèmes / Divers / Poèmes de merde
Das s'aventure dans un domaîne normalement réservé à Dourak : la ballade. Et il le fait plutôt bien, sur un sujet assez habituel : la haine des femmes. Les principaux écueils sont évités : le propos est clair, c'est pas prétentieux et pas trop cliché (malgré une certaine insistance sur le registre du glaireux purulent). Bon, pour attaquer la gent féminine, j'aurais personnellement choisi une pelle, plutôt qu'un poème.
Il est une femme que j'ai souffert
Une décennie sans pouvoir l'aimer.
Elle était sûre, et si belle, ma mère,
Le premier jour où elle m'a violé.
C'est grâce à elle qu'au fil des années,
De plus en plus fort, j'ai craché mes glaires
Dans les gorges et les hymens fatigués,
Car puante, faible et tendre est la chair.
Qu'importe ce qu'implique ma colère
Car elles sont toutes des trous à combler
De doigts, de foutre, de haine primaire,
Qu'elles soient vierges, ou expertes, ou ridées.
Elles attendent un acte d'amour basé
Sur un respect mutuel sans frontière.
Je préfère de loin les voir chialer,
Car puante, faible et tendre est la chair.

Mes victimes sont des garces ordinaires
Qui viennent d'elles-mêmes me trouver,
Qui me prêtent des charmes imaginaires
Uniquement pour se faire bourrer.
Dans mon esprit tournent d'autres pensées,
Quand, leur cadavres pourrissants à l'air,
Je jouis de voir leurs sexes desséchés,
Car puante, faible et tendre est la chair.

ENVOI

Que les putes, des bordels surpeuplés,
Formidablement vêtues se libèrent,
Chaumant ce qu'il reste d'humanité,
Car puante, faible et tendre est la chair.