A quoi tu penses ?

Le 09/07/2009
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par Dark Angel
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Thèmes / Débile / Vie quotidienne
Un blanc dans la conversation. Et immanquablement, ta copine te regarde et te domande : 'à quoi tu penses ?'. Ma proposition : 'PUTE PUTE PUTE SALOPE DE PUTE 0 LA CON ENCUL2E DE P2TASSE DE MERDE JE VAIS T42VENTRER ET ME BRANLER LE JONC AVEC TON FOIE POURRI DE SALOPE ET TE FOURRER UNE CARCASSE DE PINGOUIN MORT DANS L4OESOPHAGE JUSQU40 IMPLOSION DES NERFS OPTIQUES'. Si t'as pas de copine, essaye avec ton géranium, ça marche aussi.
Après avoir fait la queue pendant une demi heure, elle ouvre enfin la bouche sur son hamburger, me regarde avec amour…
Enfin… Amour, amour, le mot est un peu fort ! On dirait surtout un cocker qui réclame sa caresse…
Elle déglutit avec un gros « glourps » et là, elle le lâche… le mot ! enfin, LA phase qui tue :
-    « A quoi tu penses ? »
Oh putain, je suis mal barré là !
Quand elle me dit ça, je sais que je suis mal barré…
Je la regarde avec un sourire fendu (voire tendu) et tout va très vite dans ma tête, comme si mon dernier jour, que dis-je ? ma dernière minute était arrivée…
-    « Je pense à tes seins, trop parfaits pour être vrais, je planterais bien un pieu dans chacun de tes copains pour voir s’ils explosent ! Ah ! bien sûr une pucelle c’était chouette mais les pucelles qui se font dépuceler, elles tombent amoureuses du premier qui les pénètre… Et toi, t’es pas mieux que les autres, tu crois qu’un coup de bite et hop, le mec accroché au bout, ce sera ton mari pour la vie et même qu’on va s’aimer pour toujours …»
-    « Je pense à la femme derrière toi qui a au moins 20 ans de plus que nous et qui doit être un très bon coup, pas comme toi … Je m’imagine en train de l’attraper par les épaules, de lui embrasser le cou tout en soulevant son uniforme de chez Mac KFick, je lui baisserais la culotte et la baiserais, comme ça à sec, parce que cette salope, elle demanderait que ça »
-    « Je pense aux gamins dans la salle de jeux auxquels j’ai envie de foutre une branlée parce qu’ils ont des casquettes à l’envers et des joggings blancs, parce qu’ils parlent « ça comme » et même que je te donnerais en pâture à ces minables »
-    « Je pense aux enfants, qui sont là, qui ne font rien … sauf du bruit. Un bruit insupportable, qui entre dans ma tête et s’installe définitivement, comme le marteau-piqueur sur l’asphalte un matin de novembre. J’ai envie de sortir un cocktail Molotov et de le balancer dans cette usine à burgers de la banlieue. »
-    « J’ai envie d’exploser le cul de ta mère parce qu’il est beau, parce qu’elle a 20 ans de plus que nous mais qu’elle porte pas l’uniforme dégueu et qui sent la friture de chez Mac KFick… Je lui ferais imploser la chatte et hurler de plaisir, si seulement… »
Si seulement je pouvais lui dire tout ça…
Mais non, je la regarde, avec mes yeux de cocker à moi, qu’elle appelle des « yeux d’amoureux » et je lui dis :
-    « A rien et toi, à quoi tu penses ? »
Parce que je sais que c’est ce qu’elle veut que je lui réponde… Elle sont toutes pareilles, elles veulent savoir ce que tu as derrière la tête, toujours, tout le temps, quand tu baises, quand tu bouffes, quand tu regardes le rugby à la TV, toujours… pourquoi ? pour s’entendre parler…
Elle me regarde avec un sourire aux lèvres et elle me répond :
-    « A rien. »
Je mate la vieille derrière elle, les jeunes avec leur casquette, les enfants avec leur bruit, puis elle…
Je me lève, je la regarde et lui dis :
-    « normal, t’es blonde, tu peux pas penser ! »