La fibre paternelle

Le 24/07/2009
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par Kist
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Thèmes / Débile / Disjoncte
Pas clair ce truc. Bon, je veux dire, on voit bien où l'auteur veut en venir : les enfants c'est de la chiotte, la reproduction c'est pour les veaux, tout ça. Mais dans le détail, ça bredouille grave. Le style bouffe à tous les rateliers et certaines phrases hybrident joyeusement Lautréamont et Carlos, je vous laisse imaginer le streumon.
-Continuez, et n'aggravez pas votre cas !
-Oui monsieur….Et il est sortit, de la boue, de la fange sanglante des intérieurs de celle que l'on nommera mère, génitrice, pute.
Et il a crié, longtemps, les chairs spongieuses s'ouvrant à notre air si vicié, les yeux veiné à notre ère si moderne. Et la chiasse verte des premiers instants à glissé lente sur le mollet nouveau.
Qu'avait-il de mieux que le fœtus en bocal d'une salle de science ? Le liquide amniotique qui l'empoisse vaut-il mieux que le formol ?
Et les geignements: cette volonté des premiers instants à montrer sa médiocrité !

Dans la salle blanche et aseptisée on rejouait une énième représentation d'une pièce déjà connue du publique: les regards bovins d'attendrissement convenue d'une accoucheuse, la main affectueuse du rebouteux hypocrite.
Alors non, non je n'ai pas tenue.
Le sourire de la gueuse à l'entre-jambe ouverte m'a achevé....
On m'imposait un rien, un tas, organique et bruyant... Je me suis accroché à la perfusion d'un lit voisin, le métal froid dans ma main sur le coup m'a calmé … Mais le gniard a crié, encore....
Mais la conne m'a sourit, encore ….

Je lui ai envoyé la perf dans la tronche, monsieur. Je vous demande rien, aucune grâce, ha, si, quand même, reconnaissez que je suis inapte à élever mes descendants.