Ô page, t’es trop chiante.
Ce coté stérile et vide mais toujours cristallin, comme le clip d’ « Atmosphere » de Joy Div’ et cette espèce de blanc I-podien tellement à la mode que tu dégage, c’est tellement notre époque : la frime à cheval entre les 80’s et les années 2000, ce terme restera t’il d’ailleurs ? Ne va-t-on pas plus tard l’angliciser et parler de cette décennie comme celle des 00’s ? Les « Ohohses » ? Putain, ça sonne déjà hype, c’est terrifiant. Finalement c’était assez beau ce blanc, j’ai tout salopé là. En même temps c’est pas un peu ça écrire ? Saloper du vide, du silence, pour y mettre des réflexions à la con, pour la frime, pour parler des I-pod ?
Ce coté stérile et vide mais toujours cristallin, comme le clip d’ « Atmosphere » de Joy Div’ et cette espèce de blanc I-podien tellement à la mode que tu dégage, c’est tellement notre époque : la frime à cheval entre les 80’s et les années 2000, ce terme restera t’il d’ailleurs ? Ne va-t-on pas plus tard l’angliciser et parler de cette décennie comme celle des 00’s ? Les « Ohohses » ? Putain, ça sonne déjà hype, c’est terrifiant. Finalement c’était assez beau ce blanc, j’ai tout salopé là. En même temps c’est pas un peu ça écrire ? Saloper du vide, du silence, pour y mettre des réflexions à la con, pour la frime, pour parler des I-pod ?
Page dépucelée donc, salope, oui je me permets ce que je veux, voilà. Je peux écrire n’importe quoi, j’ai trop le pouvoir. Alors par exemple on va faire un dialogue façon théatre français mais en encore plus conceptuel.
PROTOCERATOPS : pièce en un acte d’une scène.
Acte I, scène 1.
(Elle entre coté jardin.) (Soupir.) - Oui… - Non… - Non… - Christine… - Je ne suis plus… - Je suis… - Non désormais. - Une playlist. - …playlist - Je le crains... - Votre bouche… - J’existe selon vous ? - C’est mon prix… - Je suis hype. - Je suis une P.L.a.Y.L.S.T. - // end battery //
(Il entre.) - Christine… - Enfin… je croyais… - Oui… - Plus ? Mais… - Vous… Vous êtes Christine… Christine… - Mais qui êtes vous, Christine ? - Une… - Cela se peut-il seulement Christine ? - Vous existez… - Non. - Il me semble que, dès que je vous ai vu, je vous ai désiré. - Cette robe blanche… - Je vous écoute parler… Il me semble que je vous ai toujours connu ainsi, cette voix, vous parlez en écoutant le son de votre voix, n’est ce pas… - Pouffiasse. - POUFFIASSE ! (Il quitte la scène coté jardin.)
[Et si les femmes étaient des machines ? Ce dialogue illustrera la dichotomie relationnelle entre hommes et femmes par l’interposition d’un élément étranger, un alien métaphorique et technologique symbolisé par le tassement des répliques et fossé d’incompréhension expliquant l’immatérialité de la pièce.]
PROTOCERATOPS : pièce en un acte d’une scène.
Acte I, scène 1.
(Elle entre coté jardin.) (Soupir.) - Oui… - Non… - Non… - Christine… - Je ne suis plus… - Je suis… - Non désormais. - Une playlist. - …playlist - Je le crains... - Votre bouche… - J’existe selon vous ? - C’est mon prix… - Je suis hype. - Je suis une P.L.a.Y.L.S.T. - // end battery //
(Il entre.) - Christine… - Enfin… je croyais… - Oui… - Plus ? Mais… - Vous… Vous êtes Christine… Christine… - Mais qui êtes vous, Christine ? - Une… - Cela se peut-il seulement Christine ? - Vous existez… - Non. - Il me semble que, dès que je vous ai vu, je vous ai désiré. - Cette robe blanche… - Je vous écoute parler… Il me semble que je vous ai toujours connu ainsi, cette voix, vous parlez en écoutant le son de votre voix, n’est ce pas… - Pouffiasse. - POUFFIASSE ! (Il quitte la scène coté jardin.)
[Et si les femmes étaient des machines ? Ce dialogue illustrera la dichotomie relationnelle entre hommes et femmes par l’interposition d’un élément étranger, un alien métaphorique et technologique symbolisé par le tassement des répliques et fossé d’incompréhension expliquant l’immatérialité de la pièce.]