Le canard implicite

Le 17/11/2009
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par Burinayique
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Thèmes / Débile / Idiot
Voilà ce qui arrive quand on invite tous les branleurs jmenfoutistes de l'interweb à venir s'exprimer sur un site. Burinayique ne fait même pas semblant de s'intéresser à son propre texte. Alors qu'il a visiblement les capacités, il torche tout ça en trois paragraphes tous plus bâclés les uns que les autres. Alors que ça pouvait potentiellement ressembler à une sorte de comic déjanté et parodique plutôt drôle. Là ça ressemble surtout à rien.
Bonjour, voici mon texte, taillé pour les amateurs de littérature moderne. Il vous faudra un courage indissoluble pour parvenir à trouver un sens subliminal dans cette volupté de stupidité et d'égarement humain. Peut provoquer des crises d'épilepsie.
Il faisait chaud, le van blanc puait le gazole, la porte latérale était ouverte sur un gros black pas commode. Vue inversée : il faisait chaud, le van blanchâtre puait le gazole, la porte latérale était ouverte sur 5 ou 6 têtes de con, armés jusqu'aux dents ; une seule femme, plutôt bonne, genre pute, bouche de suceuse.
"Moi c'est Bryan, engagea John.
- Comment ça ? T'as changé de nom depuis la dernière fois ?" Fit avec douceur Monica, la pute de la bande.
"Oui.
- D'accord."
Les gars firent une place au nouveau venu, dans le van. Puis Wade, le chauffeur, redémarra sa mécanique grinçante. Le chemin était encore long pour le groupe ; au moins deux heures pour parvenir à l'étang où ils avaient rendez-vous.
"Qui est assez abruti pour nous donner rendez-vous à Saltedlake ?" demanda un gros, au fond du van, auparavant très pris par un mot qu'il avait croisé dans le dernier Newlook.
"Ta gueule, gros porc, fit Brice, le beau gosse. Tu sais bien qu'on sait pas qui c'est qui nous a donné rendez-vous.
- A quelle heure on doit y être ?
- 17h48. Ta gueule j't'ai dit."
Nouveau silence perturbé par les bruits de la suspension foireuse du van sur la route bosselée.

17h48. Le van cala. "Merde! On est encore en panne! La con de sa race! Putain de van de merde!" fit le chauffeur.
"T'inquiètes le Sodomite, ça tombe bien, on est arrivés !" fit Brice. En effet, à travers l'épaisse brume, ils purent apercevoir un énorme hors-bord qui flottait sur une étendue plate. Ils descendirent tous, dans une scène digne d'un blockbuster américain, sans les acteurs qui vont avec. Brice se cassa la gueule.
"Le chauffeur, c'est Wade ou Le Sodomite ? interrogea Bryan.
- Les deux. Enfin, il est plus sodomite que Wade, répond Monica.
- Ok. Rien à foutre mais merci."

Deux mecs les attendaient là, costar cravate classe. Un deux tient en laisse un canard rouge, deux fois plus gros que la moyenne. La moyenne du canard, abruti.
"Alors ?" fait Brice, le meneur du groupe, semble-t-il, son tee-shirt couvert de boue.
Alors, un des deux mecs en costar se baisse, détache le canard, qui avance doucement vers la bande de cons, serrés les uns contre les autres.
"Vous êtes qualifiés ?" demande le mec qu'a lâché le canard rouge.
"Et ta mère, elle est qualifiée ?" réplique avec esprit Monica. "Normal, c'est une pute" pense Bryan.
"Vous êtes qualifiés ?
- Mais qualifiés pour quoi bordel ?"
Les gars au canard rouge lèvent les sourcils dans un même mouvement imbécile. Le canard est maintenant aux pieds de Brice.
"Très bien, on va voir. Prenez le canard."
Brice se penche, et attrape le canard.
Le canard explose.