J'encule

Le 06/02/2010
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par Ezna
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Thèmes / Obscur / Humeur noire
Ce que j'aime dans les textes vite lus, c'est qu'ils sont vite publiés. Et oubliés. Pour votre plaisir éphémère, donc, une sodomie verbale dont la Zone a le secret. Attention, le quidam veut vous faire mal. On compte sur vous pour lui rendre la pareille.
Je vous emmerde.

Je suis large et dur et croyez moi ça va être coton.
Oubliez les préliminaires, je hais ce monde de merde et je pilonne violemment tous les connards (ainsi que leur mères) et associés qui étalerons leur jugement liquide et nauséabond sur mes coups de boutoir pseudo-littéraires. Sans prémices.

Bien introduit ?
J'y suis profond. Parfait.

Si ma mère me lisait, elle pleurerait, à chaudes larmes, et moi, j'éjaculerais.
En fait non. Mais j'aimerais bien. Pas qu'elle me lise. Éjaculer. Si elle me lisait.

Je vous hais violemment: j'ai déjà croisé des merdeux dans le RER, téléphone portable en main, m'infligeant leur musique accablante. Bordel, cet adjectif ne suffira pas. Tant pis.
Bref, j'aurais ardemment joui d'écraser leur petites gueules à coup de Rangers à talons aiguilles. Très fines. Du coups, il en aurait fallu des milliers. De coups d'aiguilles. Pour écraser une gueule.
Je vous hais comme ça.

Je laboure, je bourre, et je débourre, indéfiniment. Je voudrais traverser la paroi de votre colon/utérus dans une gerbe d'étincelles jaunâtres et rouges. Trouver le répit. Et puis crier, aussi.

Pour finir, je retourne votre pitié, je la sodomise sauvagement - elle aussi - la dépouille de toute humanité et l'enfile sur mon membre turgescent - rougeoyant (moins cliché) - préservatif contre l'antipathie que vous m'inspirez. Et n'essayez pas de retenir votre pitié, j'irais la chercher, avec une pince à glace au plus profond de votre intestin grêle même si elle ne s'y trouve pas. J'en ai besoin, de la capote.