Le grumeau sans farine

Le 19/07/2010
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par Yog
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Thèmes / Débile / Disjoncte
A part le fait qu'il a visiblement été tapé avec un clavier biélorusse, ce texte est sympa. En fait non, il est pas sympa. Non seulement il est biélorusse, mais il est chiant. On sent bien que ça monte et que ça va péter, mais en attendant que ça pète, on se fait chier. Bon, sur la fin, on s'amuse plus, mais on s'amuse toujours quand des gamins se font molester, c'est trop facile.
L'événement de la vie de Francine eu ;lieu un jeudi. Cette journéeévénementielle s’inscrivi tres clairement en son psychisme.
Sa maman l’avait réveillée à 7h et dit de déjeuner. Maman n’avait pas le temps de préparer le déjeuner à cause de son travail et Francine était trop petite pour utiliser la gazinière alors elle buvazit son Nesquick froid. Puis elle rinçait son bol et s’habillait depuis le tas de vêtements propres.
Ce jour là maman tardait à venir l’emmener dans la voiture alors Francine était allée voir dans sa chambre. Maman se tenait nue devant le miroir et pinçait son ventre en pleurant. Son ventre était formée= de jolies vaguelettes douces. Les larmes, les vaguelettes, les seins mous de maman, tout était doux mais Francine avait toussé et maman s’était retournée avec des yeux comme Baba Yaga dans le livre offert par l’oncle Gérard et elle avait crié forgt « Mais qu’est ce que tu fous là à me mettre encore en retard ?! Tu crois que je m’amuse, c’est ça ? Si ton connard de père t’avait gardée je ne me taperait pas ce boulot de merde et je pàourrais passer moçn temps à jouer, comme toi, alors n’en rajoute pas à rester plantée là comme une quiche que tu es, prend ton cartable et ton manteau et file dans la foutue voiture ! »
Francine n’avait pas prissopn cartable puisqu’ils étaie nt interdit en moyenne section, elle avait enfilé son anorak et était allée s’assoir sur le porche pour regarder lacolonie de fourmis. Elles avançaient en file, portaient des miettes énormes et parfois des cadavres d’autres fourmis et se calinaient par les antennes. Francine pouvait passer des heures à les observer et le faisait parce que maman ne la voulait pas dans ses pattes mais qu’elle était trop petite pour traverser la rue.
Au bout d’un long moment maman était arrivée, toujours fâchée que Francine l’ai mise en retard et l’avait déposée devant le portail de l’école sans un mot. Francine resterait en étude.
Elle était arrivée en cours d’année. D’abord elle était allée à l’école d’Isieu a vec les platanes dans la cour, quand elle vivait là bas avec papa et Aline. Puis un jour Aline, qui était pljus intelligente et plus sage puisqu’elle avait sept ans et allait à la grande école lui avait expliqué que leurs parents allaient se les partager histoire que ce soit juste et qu’elle, Francine, irait avec maman parce que les mamans gardent les plus petits.
Arrivée à Meysan elle avait rencontré la directrkice, Mme Marlot et ses lunettes, puis la Maitresse, Melle Cohen, puis ses camarades. Erwan qui était le plus à l’aise l’avait surnommée « Francine, le grumeau sans farine » à cause de la pub à la télé et ça lui était resté.
L’école de Meysan était bizarre par exemple elle ne pouvait pas appeler la maitresse Anna ou maitresse mais Melle Cohen et elle étaitassise au fond, à côté d’Aymerick suite à une journée désagbréable.
Cette journée là tous les élèves avaient du dessiner des « bagues » de droiteà gauche mpuis de gauche à droite puis pareil de l’autre main. Melle Cohen passait et regardait si les bagues etaie nt jolies. Elle les a vait triés en gauchers et drloitiers. Aymerick n’y arrivait d’aucune main et ils’était fait e ngueulé « Tu es débile ou quoi, tu fais n’importe quoi, mais c’est pas vrai ! »
Ce n’est que quinze ans plus tard en cours de biologie que Francine avait appris que parmi les frares individus ambidextres encore plus rares etaient ceux habniles des deux mains, le reste ayant juste deux main s gauches. Mais bref le travail d’Aymerick avait déplu à Mme Cohen et tout le monde l’avait appelé le debile. Donc au final Francine avait été placée au fond à droite du pupitre puisque droitière et Aymerick à côté et qu’il se démerde avec ses coudes. Aymerick avait toujours la morve au nez et il se touchait le kiki sans cesse à travers son pantalon. Personne ne jouait avec lui. Il avait proposé à Francine de lui montrer son « vermiceau » mais ça avait inspiré à Francine quelque chose de gluant et vaguement degoutant alors elle l’avait poussé dans les gravillons où ils s’était ecoçrché les mains et le front. C’était bien fait et il le savait puisqu’il avait dit à Melle Cohen, de sa vloix geignarde, qu’il était tombé tout seul et Melle Cohen s’était demandé ce qu’on allait bien pouvoir faire d’un gosse aussi maladroit.
Ce jeudi Melle Cohen avait l’air triste. Peut être qu’elle s’était regardé dans le miroir ce matin aussi. Peut etre que tous ses enfants etaient restés chez leur papa et qu’elle était toute seule. La veille, penda nt la récréation et pour échapper à une molestatkionn de grumeau Francine é&tait restée dans ses jupes et elle parlait avec beaucoup de gestes avec le maitre de la grande section du moyen orient, peut etre un genre de classe speciale. Elle disait qu’elle se faisait du soucis pour sa famille la bas.
La veille au soir aussi le père de Leidi était passé pendant l’étude et il avaity beaucoup crié et il avait dit qu’il n’allait pas se faire commander par une sale sioniste. Mme Marlot avait du venir et s’était dit très choquée et le père de Ledi avait baissé la voix puis grommelé puis s’était excusé, alors Leidi avait eu les larmes aux yeux. Quand Francine avait voulu le consoler il lui avait mis un gros coup de poing dans le ventre ce que Melle Cohen n’avait pas vu parce qu’elle était en train de se passer les mains sur la figure.
Peut etre que ce jeudi lefiancé de Melle Cohen n’était plus son fiancé. Peut etre que ce matin le chauffage de sa voiture était tombé en panne. Peut etre que Mme Marlot lui avait proposé de changer de classe et de s’occuper de la CLISS où il n’y avait que 5 élèves parce Qu4elle semblait fatiguée et dé&bordée et qu’elle ne devait pas hesiter à s’ouvrir auprès d’elle au sujet de ses difficultés, elle était là pour ça aussi, entre collègues. Peut etre que Melle Cohen allait être inspectée et qu’on allait lui ressortir l’affaire de la peinture à doigts, elle elle faisait fakire des taches et raconter des histoires dessus mais Mme Marlot trouivait plus mignon les traces de mains de petits et que ça rend les parents si contents. Peut etre que ce jeudi Melle Cohen avait entendu Erwan l’appeler une fois de plus Melle Connette, peut etre aussi qu’elle avait soupçonné Tim de lmui avoir envoyé le referentiel bondissant dans la figure expres et pas dans l’euphorie du jeu.
Peut etre que ce jeudi Melle Cohen en avait plein le cul de ce boulot de merde, de ces 21 petits merdeux et de leurs parents chiants comme la pluie. Mais vraiment plein le cul. Et peut etre que Melle Cohen n’avait plus d’(alprazolam en plus de tout ça.

La probleme du jour de Francine était de dessiner un joli ciel étoilé ce qui était difficile. Rebecca lui avait appris à faire de belles étoiles bien regulières en traçant deux triangles mais Melle Cohen s’était opposée à cette forme d’art. Le chahut s’était probablement installé pendant que Francoine se decidait à parsemer le ciel de plein de points de toutes les couleurs.
C’est une impression de surgissement de Baba Yaga que Francine avait eu quand Melle Cohen avait crié fort. « Taisez vous, ça suffit et chacun à vos places ! »
Le brouhaha s’était estompé :mais pas éteint. Melle Cohen était devenu blanche avec des marbrures rouges, on voyait les veines de son cou, les poches sous ses yeux et les traits autours de sa b ouche.
« Vos gueules j’ai dit ! Les bras croisés sur les bureaux et la tete sur les bras ! »
Maman se comportait souvent comme ça alors Fra&ncine avait obéit en attendant que ça passe mais Erwan avait voulu faire le malin et sans même lever le doigt s’était écrié « Vous avez pas le droit, vous avez dit un gros mot, je vais le dire ! »
Melle Cohen était arrivée vers lui à toute allure, lui avait attrapé les cheveux egt frappé la face contre son bureau puis l’avait maintenu bien appuyé comme ça. Du sang coulait du coté gauche.
« Mainte nant tu pourras le dire et le montrer monsieur j’ai tous les droits et je suis con comme une brique » A la reflexion elle lui avait remis un coup, formant un camaieu de rouge avec caillots de morves sur son pupitre et avait ajouté avec plaisir « Et ça c’est pour t’apprendre que Connette aussi c’est un gros mot, M$ôssieur »
Aymerick avait baissé son pantalon et tripotait son petit zizi tout rouge. Erwan braillait.
Melle Cohen lui avait scotché la bouche entre les deux fissures puis lié les chevilles et les poignets au montants du pupitre. Elle était gracie »use et vive, agissait co !mùme si elle était une jeune fille du college en face.
Francine respirait le plus dopucement possible et on s’aperçut qu’un silence ronron nant regnait, le genre de silence qui fcait penser que les classes à côté aussi étaient silencieuses.
Puis un petit bruit commença et se fit de plus en plus precis*
« zuipzuip^zuipzuip »*
Francine fronçait les yeux
« zuipzeuipzuip » et un bruit de haletement. C’é »tait Aymerick.
En enjambées de danseuses Melle Cohen arriva au fond de la classe, tenant sa grande regle en bois comme une baguette magique.
« Et notre petit debile se paluc he, mais c’est festival ! Tes mains Mayrdik ! » Aymerick n’eu aucune reaction. La main de Melle Cohen bougea comme un petit oiseau pour attraper l’oreille d’aymerick juste par le lobe et lui tirer la tete vers le haut. Elle le fixait avec des yeux de loup amusé.
« T’es sourd en plus d’être con ? Tes mains j’ai dit, sur le pupitre ! »
Aymerick obeit, la regle claqua, les articulations cr&aquerent. Avec sa voix geignarde Ay !merick commença a dire « je suis tombé tout s… » « TA GUEULE §§§ » explosa Melle Cohen comme la gerbe finale du 14 Juillet. Le cri fut suivi d’un coup de regle en tra vers de la joue, coup qui laissa une marque blanche, puis rouge,n puis noire, tres vite.
Une porte s’ouvrit. C’était la maitresse des petites sections qui portait toujours des sarouels et des gilets. « Tu es fatiguée Anna ? Tu veux que je te les prenne un moment ? »
Melle Cohen executa deux bonds dignes de michele yeoh et fut sur la maitresse des petits, regles dressée
« Ce sont les miens ! Les miens ! PERSONNE NE ME LES PRENDRA !!! » Melle sarouel beait. Cela semblait faire un bien fou à Melle Cohen qui rigola comme une cascade et ajouta « casse toi connasse baba » Petite Section ne se fit pas prier. Les yeux de Francine avaient des larmes aux bords.
Et là les coups furent frappés tres forts et la porte ouverte en meme temps et quagtre pompier en uniforme, tres fort, ent(rerent en criant « calmez vous madame c’est les pompiers ! » et Mme Marlot était avec eux. Elle essaya de parler à Anna. « Voyons, soyez rakisonnables, vous avez besloin de repos, un burn out, je comprends vous savez onb connais tous çaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargh »
Anna avait chargé commeun tigre, bousculé un gros pompier comme s’il étakit un petit exe :mplaire du Bled et enfoncé sa regle dans la gueule de la directrice, regle qui s’était fiché avec un craquement.
La cohue arriva alors, les quatre pompiers sur Anna qui riait, des cris, des gens. Fr&ancine bondit. Elle l’apprit plus tard au sujet des bottes des pompiers mais ce jeudi là, dans une vaine morsure elle perdit deux dents de lait et il fallu du tempspour qu’elle arrete de trembler et de crier « TUEZ PAS MA MAMAN ! TUEZPASMAMAMAN !!!!! »