Cliché et fils

Le 14/09/2010
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par Mill
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Thèmes / Polémique / Société
Après s'être mis à dos tout les suicidaires de Le Internet, Mill s'en prend aux homosexuels. Ça sent l'arrivée massive de trolls de tout bords et autres kikoos, ça.
“Je hais les homosexuels, les pédés, les pedzouilles, les tantouzes en manque de chibre et d’orgies contre-nature.
Faux mâles autant que fausses femelles, suceurs dégénérés et branleurs infatigables, leur allure me hérisse et me fouette les prunelles. Les leurs manipulent le double sens, clignant et fixant tour à tour, lorgnant ma braguette et mes muscles, mes attributs intimes - la moindre de mes mèches rebelles, mes yeux noirs de « beau ténébreux », mon fessier d’ « écuyère ». Ils ne lésinent pas sur les mots doux. Je hais les travelos, transsexuels et autres mutants fin de siècle, permanentés de la perruque, copulatoires et incestueux jusque dans leur plus banal babillage - les qui-me-matent-et-me-désapent-en-pensée, androgames et sodomites, pervertis et invertis, ceux qui me frôlent dans la foule, le temps d’une érection, ceux qui changent de trottoir pour me dévisager l’arrière-train, uraniens et pédérastes, pollueurs sexuels et mentalement déviants. J’exècre leur décadence, vestimentaire et culturelle, estampillée « politiquement correcte » sous prétexte de modernité, d’intellectualisme et d’ouverture ; leur socratisme me dégoûte et me répugne, et par-dessus tout m’étiquète arriéré génital, ringard de la trombine, tocard du pieux et de la couette, réactionnaire et impuissant.
    “Ils sont partout, efféminés et fashionnables, talons-aiguilles et soutanes, costume-cravate le jour et cuir clouté la nuit, le fouet entre les dents, colporteurs d’HIV, toxicos du sexe et de la débauche. Sans doute qu’on les a violés dans leur enfance, que leurs parents se les échangeaient entre eux, que leur éducation se résume à une rétrospective pornographique où ils n’ont pas eu le meilleur rôle...
    - Papa. J’suis homo. Je suce, je masturbe, je fais gicler, et puis je re-suce. Parfois, j’écarte les cuisses, j’entrouvre les fesses et j’offre mon anus à toute belle verge intéressée par la question. J’accepte aussi les doigts, les poings, les battes et godemichets. Quand c’est dedans, bien au fond, je bouge, je vibre jusqu’à ce que la douleur devienne plaisir. Et je jouis, enfin, j’exulte et me remémore le bon vieux temps, cette belle époque où maman et toi formiez encore un couple heureux, et où tu venais me voir, au milieu de la nuit, en m’appelant fifille. »