Une schyzophrénie nomée Bruce Willis, 3ème partie : on sait toujours pas pourquoi "Bruce Willis"

Le 04/12/2010
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par Koax-Koax
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Thèmes / Débile / Idiot
La suite de cette dramatique épopée nous plonge encore plus bas dans la blague foireuse et l'action perdue d'avance, mais heureusement se profile pour la suite quelques passages de perversions sexuelles pour venir sauver le tout. Hourra !
(3ème jour, encore)

13h26

Le double renne surgissant de nulle part (et je dis double bien que son anatomie générale, de visu, était constituée d’un seul mais imposant phallus) m’avait d’abord émerveillé avant que je ne me décide finalement à lui faire la peau à cette immonde bâtarde de putain de bête venue des enfers à coup de, ben, de tout ce qui pourrait m’aider à terrasser cette chose sans nom. Mais difficile de réfléchir convenablement dans une telle situation.
Aussi, je me suis jeté sur la créature dans un cri de rage désespéré, mais ni une ni deux, la bête m’avait envoyé au sol avec toute la force des enfers dans son seul poing.
Et c’est bien penaud, tel Jean-Pierre (pensez à rire, à cet endroit), que je me retrouvais le nez dans de l’humus, et la tête, à l’Oueste (et merde, j’avais promis de ne surtout pas le noter, ça...). Il ne s’agissait donc pas d’un animal fabuleux comme seules quelques mutations innocentes ont pu en produire de triste mémoire dans quelques obscurs laboratoires sous-terrain de Grenoble, mais bel et bien d’un étrange frêne ayant poussé maladroitement entre deux bosquets sombres, et dont la forme pouvait aisément se confondre avec celle d’un majestueux cerf démoniaque bicéphale.

13h31

Bon, il me semble qu’en cette position fort peu avantageuse mais néanmoins rassurante, il serait plutôt bienvenu de voir apparaître un PNJ ou quelconques didacticiels pouvant m’aider dans ma quête de quêtes, puteuh-borgne.

13h38,12s

Et c’est alors que, me débarrassant de toute la crasse qu’avait généré ma piteuse bataille, mon regard de braise est tombé sur un manuel (rien à voir avec le petit portugais qui dessinait des mosaïques en cours au CM1) que je m’empressais d’ouvrir (l’épisode des toilettes m’avait au moins appris quelques rudiments concernant les anciennes coutumes) afin de suivre à la lettre les instructions qui me seraient données.

Page 3 : Vous êtes SemiGol, l’Elfe frivole !
Je ne ? Nononon, ça ne va pas ça, je suis MagicOtarie, moi, chef de la Guilde des…
- Ta gueule, et lis donc la suite.
- Bien.
Vous êtes SemiGol, et le Roy vous mandate pour aller mettre des mandales au Père Fourrage, dans sa sombre demeure du bout de la forêt.
Vous voici à l’entrée de celle-ci et plusieurs chemins s’offrent à vous.

1 - Vous prenez le sentier de gauche, le plus ensoleillé, et celui qui semble le plus sûr : rendez vous en page 7.
2 - Vous optez pour celui de droite, sombre et tortueux, duquel vous pouvez entendre hurler les Poules-Graoups et autres monstres effrayants tel le cruel Cucacho ou le sadique Huizié-de-Just Ice, rendez-vous en page 13.
3 - Vous tracez tout droit votre race en vous mangeant des branches malines dans la gueule et des ronces là où vous ne voudriez pas, allez à l’hôpital.

Bien, tout ceci ne m’avance pas à grand-chose j'en ai bien peur, je vais donc soit à droite, soit à gauche, humm. J’aurais besoin d’un indice sur la meilleure décision à prendre. Un genre de 50/50, ou bien encore…mais ouais ! Toi, là, branleur commun devant ton pécé à carte graphique de seconde main même pas capable de faire tourner le premier Donjon & Dragons, ouais, toi là, petit coquinou, dis-moi que quoi que j’dois faire !

- On va en 7 !
- On va en 13 !
- C’est toi l’auteur, pauvre connard, démerde toi de toute façon j’ai lâché dès ton intro pourrie sale pute ta chatte ta chatte ta chatte. Mais va quand même en 7, des fois que ça parle de cul, peut être que tout n'est pas perdu.

7 : Vous vous faufilez (de bœuf) à travers le sentier le plus ensoleillé et le plus beau, un arc en ciel viens de jaillir de votre braguette et l’air embaumant du printemps vous chatouille doucement les narines, emportant avec lui le parfum enivrant de l’aventure et de la liberté, et c’est alors que, sautillant comme une petite nymphe innocente au milieu d’un camp naturiste Allemand, vous vous rétamez et tombez tout droit dans un trou plein de rochers pointus qui vous transpercent de part en part, FATALITY§ (vous devez désormais reprendre ce texte à partir de la première partie et refaire le bon choix, c'est-à-dire celui de ne pas lire du tout cette merde et de préférer tourner en rond sur Stalker en vous arrachant les ongles avec les dents)

13 : Vous avancez prudemment sur le chemin le plus tordu et le plus effrayant de la forêt, des cris inhumains parviennent à vos oreilles malgré tout le cérumen que vous avez collecté ces quelques derniers mois, mais sur votre route vous rencontrez un pommier et vous décidez à croquer dans une des pommes dont la couleur chatoyante plus que celle des autres aura marqué votre attention. Erreur ! Vous venez de dévorer Glubidoux, le très joyeux lutin des arbres, et de ce fait, septante années de malheurs s’abattront sur vous et votre repoussante descendance, enfin, descendance seulement si vous arrivez à sortir vivant de ce merdier. Heureusement, vous apercevez à quelques mètres sur la gauche un fort dont les armoiries (un noble Pénis surmonté d’un fier Destrier Rose) ne vous laissent aucun doute : vous voici aux portes de l’antre du Père Fourrage, le Fort Bouyave ! Bravo SemiGol ! Vous pouvez reprendre le cours normal de l’histoire.


14h07

Me voici donc devant le fameux Fort Bouyave, espace de désolation et de cruauté, dirigé d’une main de fer (ce qui, permettez cet aparté, doit être peu pratique pour en faire certaines) par l’ignoble Père Fourrage. Bien, il est temps pour moi de LVL Up à tout va et de tous les niquer ces putains de tortionnaires, de m’barrer avec des armes de ouf et d’péter la princesse dans un coin comme un porc, mais, OMFG ? C’est ? Oui ! C’est Passpar-Trou, l’abominable homme de main (de fer, ce qui, oh et puis merde) du Père Fourrage ! WATAKATAKATAKATA§§§§