Remerciements

Le 17/01/2011
-
par Carc
-
Thèmes / Débile / Divers
Dès le début de ce court texte, on sent venir la chute Carambar bien boueuse, et on plisse les yeux, et on serre les dents de ligne en ligne, en se disant que c'est quand même très casse-gueule, ce truc. Le genre de textes où seule la première et la dernière phrase comptent. Sauf que PUTAIN C4EST MARRANT QUAND MËME? BATARD.
Cher Docteur,
Je vous écris pour vous remercier d’avoir si brillamment su me rendre toute ma fougue, que dis-je, toute ma verve, d’antan. Merci de m’avoir débarrassé de cette maladie qui faisait de ma vie un enfer.

Comme vous le suggériez, j’ai tout d’abord cessé de fumer, puisque mes poumons me faisaient souffrir après chaque petit sprint. Ainsi, j’attends désormais patiemment dans mon petit appartement parisien que mes poumons se régénèrent afin que je puisse, pour la première fois de ma vie, profiter de leur capacité entière et intégrale. En attendant, je m’arme de patience en m’attelant aux autres conseils éclairés que ma visite dans votre humble cabinet m’aura fourni : Je ne bois plus pour éviter à mes reins de se fatiguer plus que nécessaire à évacuer des toxines inutiles, je ne mange plus que des légumes bouillis afin de maintenir mon niveau de cholestérol au plus bas, et bien entendu je ne baise plus, puisque vous m’avez dit que même si j’utilise un préservatif je risque quantité de maladies et d’infections dont tout le monde se passe volontiers. Par ailleurs, je me force à boire quatre litres d’eau par jour afin de faciliter l’évacuation des toxines que l’on accumule tous les jours, je n’utilise plus de sel ou de poivre pour parfumer mes aliments puisque notre nourriture est globalement considérée comme trop riche, et j’évite toute sorte de piment ou d’épice qui pourrait mettre en danger la richesse inouïe de ma flore intestinale.

Merci encore, mon bon docteur. Merci du fond du cœur. Grâce à vous, je me sens revivre. Pour la première fois depuis très longtemps, grâce à vos bons traitements je n’ai plus ni mal à la bite, ni mal aux reins, ni mal au foie, et mes dépenses quotidiennes ont été divisées par cinq. Je vous dois une nouvelle vie, je vous dois une nouvelle santé.

Désormais, la mort ne pourra plus me surpr