note de nihil : cet article est une réponse de divers auteurs à mon texte nommé "état des lieux". Il a été modifié suite aux dernières réactions qu'il a suscité. Voyez vous-même...
Tiens donc... Voici qu'un article "sérieux" de la Zone intéresse des gens... Qu'il provoque des réactions... Mon Dieu serait-je en train de rêver ?
Avertissement : ce texte est très long et très chiant, par contre il est intéressant. Comment celà est-il possible ?
Mise en garde : je rappelle, à tout hasard que ce site est réservé aux humeurs agressives. On a donc le droit d'être cynique, violent, dépressif, débile, cinglé. Et même sérieux. Mais pas trop non plus. Là c'est juste la bonne dose.
Tiens donc... Voici qu'un article "sérieux" de la Zone intéresse des gens... Qu'il provoque des réactions... Mon Dieu serait-je en train de rêver ?
Avertissement : ce texte est très long et très chiant, par contre il est intéressant. Comment celà est-il possible ?
Mise en garde : je rappelle, à tout hasard que ce site est réservé aux humeurs agressives. On a donc le droit d'être cynique, violent, dépressif, débile, cinglé. Et même sérieux. Mais pas trop non plus. Là c'est juste la bonne dose.
DJINNY :
Voila, suite au dernier article du sieur nihil sur la société de consommation "molle" où tout le monde fait plus ou moins partie du système et vu le debat que cela a animé dans ma maisonnée (et oui, parfois, nous pensons) (3heure de debat, au secours!!!) j'appelle tous les auteurs de la zone, les visiteurs, les scorbutards à venir apporter leur miel (ou leur fiel) à la croisée des chemins ...
Enfin, la croisée, disons le camp retranché où nous nous trouvons mon accolyte et moi...
nous avons arrété notre réfléxion à :
POUR ETRE LIBRE FAUT-IL NE PAS CRAINDRE ?
Nous ne nous posons pas cette ultime question à cause d'un telefilm affreux qui fera l'objet d'une prochaine chronique de l'ennui "cheriiii j'ai vu un spectre dans la chambre du gosse" mais suite a une disgression philosophique dont LA ZONE est responsable!!!!
Je demande donc a tous les braves (et les moins braves on est plus à ça pret) de répondre à mon appel et de donner au moins une ébauche de réponse...
car
1/ c'est de la faute de la zone, alors je demande un S.A.V.
2/ si vous le faites pas j'arrete de respirer
3/ si je n'apporte pas de réponse concluantes, on m'enleve le net !!!
(c'est po vrai, mais on sait jamais ce que les gens sont prêts à faire pour des idées) et cette eventualité nous ramene au 2°
4/ bref, helllllllllp
ps : je vous jure que ce n'est pas un sujet d'un bac de philo pris dans une quelconque annale!!!
DJINNY (précisions) :
POUR ETRE LIBRE FAUT IL NE PAS CRAINDRE...on aurait pu mettre ne pas
avoir peur mais le mot crainte est plus subtile car il fait appel à des
peurs plus irraisonnées, insondable....
la crainte est avant la peur cette derniére impliquant (normalement) des
réactions basées sur un vague instinct de survie.
(tout le monde suis??)
La crainte, c'est l'anticipation de ce qui peut arriver et qui va declencher
la peur...
Prenons une image..la crainte, c'est d'anticiper un coup de batte de base
ball..la peur c'est quand tu vois la batte en question ...
houlla, je sais pas si tout le monde me suis encore...
bon, pataugeons encore un peu :
on peut aussi dire que le theme du debat serait
...POUR ETRE LIBRE, FAUT IL NE PAS AVOIR PEUR ?
mais ça fait une double négation et ça, c'est déja mal commencer sa
réflexion....
En gros dans notre débat,
on a estimé :
a/ que tout , dans notre société etais manipulation a quelque niveau que ce
soit (tv, media, boulots,identité familiale) nous sommes censés agir par des
représentation véhiculés par notre société....
b/ que donc nous ne sommes pas libre et que tous nos choix sont conjugués
par un maximum de facteurs implicites
c/que nous devons donc reprendre notre liberté..
d/ mais comment la reprendre si on a pas conscience qu'on est dans une cage?
on s'en aperçoit car :
* on nous pousse a consommer, donc a nous aliener encore plus
* partir élever des chevres dans le cantal (respect au cantal) c'est pas
être libre, c'est fuir la société actuelle
* la société actuelle nous donne un confort, que l'on considere comme un
dû (même si on y comprend rien) mais même quand tu as du confort, il t'en
faut toujours plus car les representations evoluent, tu crois avoir d'autres
désirs alors qu'on te crée de nouveaux besoins.
* Déja, être libre, c'est être humble et savoir profiter de ce que l'on a
...
* Ensuite nous craignons toujours qqchose (perdre notre confort, nos
habitudes, nos chefs, notre status, l'amour des autres) autant de prisons
affectives, professionnelles , financières ou sociétales qui nous
entoure...
mais être libre veut il dire avoir toutes les libertés???
a un moment, la liberté entrave celle de l'autre (plus de place, prendre un
yacht qui alieneras des milloins d'Abe, mettre la musique plus fort)
une chose est sur..la peur fait marcher les foules ..il n'existe plus de
manipulation d'idées aussi subtiles que dans les années 70(brigades rouges,
etc...)...les spectateurs sont devenus des veaux mais des veaux sans
cerveau, abruti par leur boulot et leur tv,centrés sur eux-même, des
nombrils géants d'un genre nouveau....
Maintenant, quand on tente de nous manipuler, a tous niveau, c'est en
utilisant nos instincts primaires...LA PEUR de perdre qqchose ou de moins
gagner que d'autre...la peur et LA CRAINTE de voir arriver la "'fatale
error" celle qui nous classeras définitivement comme les perdants de notre
Société....
Donc, pour être libre faut il ne pas craindre ?
ou
pour être libre faut-il ne pas avoir peur?
mais dans ce cas là, de quelle manieres? jusqu'à où?
Quelles sont les limites car notre société (ou ce webzine, ou la planète
entiere) a des limites...
Nous ne sommes pas comme certains auteurs des nihillistes (je ne cite
personne) seulement arrive t'on a tout laisser de coté ?
on a tujours peur de perdre qqchose, quelqu'un, un statut...
Etre clochard ce n'est pas être libre non plus (et en plus t'as pas les
chevres pour bouffer)
comment être libre ,
mais s'en s'exclure de cette société
qui nous endort dans son confort?
donc,
pour être libre faut-il ne pas avoir peur?
(et tant pis pour la répétition!)
AMANITE (texte écrit avant d'avoir lu les précisions ci-dessus) :
"Tentative de réponse à l'anal philosophe animal
Parenthèse 1 :(non, Nihill, tu ne rêves pas...)
Parenthèse 2 :(ne vous grattez pas les neurones pour rien...inutile de
chercher qui est l'animal anal, c'est juste une envie de jouer avec les
mots.)
POUR ETRE LIBRE IL NE FAUT PAS CRAINDRE
Quoi ? bah oui, quoi!
Mais je suis plutôt tentée d'ajouter : QUI ? plutôt que "quoi"...
En tous cas, c'est comme ça que je le ressens :
La première personne à ne pas craindre, c'est peut être déjà soi-même.
Je pense qu'un certain affranchissement, une certaine liberté, s'acquièrent
déjà par rapport aux autres, lorsque l'on a suffisament exploré, non pas
forcément les autres, mais soi-même, ses propres profondeurs et abîmes avant
tout.
En fait, si l'on regarde bien ce qui détermine très souvent nos actes, c'est
en premier lieu notre rapport à autrui..non ?
Un peu normal, me direz vous, oui, mais dans une certaine limite.
Car autrui peut aussi être alors synonymme d'enchaînement, d'aliénation, dès
lors où son regard, la crainte de son jugement, la crainte de le perdre, va
alors conduire nos actes à notre place!
Je me souviens de cette phrase : "la liberté s'arrête là où elle dérange les
autres"...Mais s'est-on déjà posé la question inverse : savoir si cette
liberté ne s'arrête pas, plutôt, lorsque ce sont les autres qui nous
dérangent ? Lorsque ce sont les autres qui nous amènent à modifier notre
comportement social, à nous soumettre, à nous compromettre...
Lorsqu'un jour on fini par choisir d'aller explorer les bas fonds de ce qui
constitue notre petite personne, d'en explorer les bas fonds mais aussi les
hautes sphères, on peut y découvrir une multitude de carcans que l'on a
acquis malgré nous, une tonne de concepts moralisateurs qui nous gouvernent
sans notre entendement profond, des mégagiga kilos octets de pensées qui
nous flinguent nos élans et nos pulsions, nous assujetissant à une morale
bien-pensante d'une société donnée ou à l'univers social dans lequel on
évolue.
A ce moment là, il se pose souvent deux choix :
- soit on craint, on a peur de ce que l'on découvre et on se tire à toutes
jambes pour se réfugier dans ces si jolis carcans que, ma foi, on finira
bien par admettre et adorer pour ne plus pouvoir s'en passer et se dire
qu'ils sont la seule voie possible d'existence...
- soit on continue l'exploration, on devient quelque peu téméraire, on en
chie, on en bave, on fait parfois un peu n'importe quoi...mais on y prend
goût...et même on s'en délecte...ou parfois on a du mal à s'en remettre...
Mais au bout de ce chemin de taré là, il y a une certaine désaliénation, un
certain affranchissement, une certaine liberté, qui fini par poindre le bout
de son nez...
La crainte de soi s'estompe avec l'exploration de nos propres extrêmes, et
la crainte des autres n'a plus lieu d'être, puisqu'ils ne sont plus facteurs
déterminants de nos actes, étant donné que l'on se sent assez solide pour
exister à part entière.
On peut alors se sentir un peu plus libre, non aliénné, ne plus réagir en
fonction d'un qu'en-dira-t-on ou d'une morale établie, ne plus se soumettre
à un ordre des choses établi par des gens qui ont peur des extrêmes qui font
trembler, et la relation à autrui devient, non plus un consensus mou, mais
tout simplement des actes décisifs que l'on accompli en fonction de ses
PROPRES choix. Et même si ces choix là sont des choix parfois "dans la
norme", on s'en fout, car ils ne sont plus aliénation, mais décision propre
à soi même.
...Tout simplement parce qu'avant de goûter à l'équilibre, il y a le
déséquilibre...
Avant d'apprécier la liberté, il y a la geôle...
Avant d'avancer là où on veut, il y a la peur profonde, la
crainte...certes...
Mais avant d'être libre, si l'on craint d'avoir peur de regarder nos
auto-censures ou nos auto-prisons en face, on est loin, il me semble, de
pouvoir en faire tomber les murs...
C'est un peu comme les oignons...avant de les faire revenir, il faudrait
ptet quand même penser à les faire partir! Crénom de nom!
Et ça,c'est tout con, mais je vous affirme qu'on n'y pense pas souvent!
Conclusion : oui, pour ma part, je pense qu'avant d'être libre, il ne faut
pas craindre.
Ne pas craindre SES choix...
Ce n'est plus "Ni Dieu ni maître", mais être avant tout son propre maître.
Voilà.....la voix de son maître à parlé...
("Ta gueule moi-même!!! nan mé!") "
NIHIL (texte écrit sur un ton agressif et laconique, genre tête de con, juste parce que j'ai décidé que la Zone serait agressive) :
Amanite, c'est hallucinant, toute ton argumentation ne sert qu'à une chose : te prouver à toi-même que toi, tu es libre. Mais tu as un boulot, n'est-ce pas ? Un mec, un gosse, une maison, hein ?
Djinny, une phrase piochée au hasard dans ton argumentaire : Déja, être libre, c'est être humble et savoir profiter de ce que l'on a... Ah bon ? Moi je croyais que c'était le contraire.
Etre libre, c'est faire ce qu'on veut. SANS CONTRAINTE. A partir du moment où il y a un autre être humain à moins de 500 mètres à la ronde, c'est foutu.
Quant à être libre dans le cadre de la société : pfff. Toute société impose des contraintes à l'individu, ça fait partie de la définition.
Et même sans personne aux alentours, faut bouffer et dormir, donc se soumettre à des contraintes. C'est foutu : on sera pas libre avant d'être mort les enfants. La liberté, ça existe pas, c'est un concept inventé par des philosophes pour nous endormir.
Bon je n'en rajoute pas, j'aurai plein de trucs à dire, mais faut que j'aille m'abrutir devant la télé.
Voila, suite au dernier article du sieur nihil sur la société de consommation "molle" où tout le monde fait plus ou moins partie du système et vu le debat que cela a animé dans ma maisonnée (et oui, parfois, nous pensons) (3heure de debat, au secours!!!) j'appelle tous les auteurs de la zone, les visiteurs, les scorbutards à venir apporter leur miel (ou leur fiel) à la croisée des chemins ...
Enfin, la croisée, disons le camp retranché où nous nous trouvons mon accolyte et moi...
nous avons arrété notre réfléxion à :
POUR ETRE LIBRE FAUT-IL NE PAS CRAINDRE ?
Nous ne nous posons pas cette ultime question à cause d'un telefilm affreux qui fera l'objet d'une prochaine chronique de l'ennui "cheriiii j'ai vu un spectre dans la chambre du gosse" mais suite a une disgression philosophique dont LA ZONE est responsable!!!!
Je demande donc a tous les braves (et les moins braves on est plus à ça pret) de répondre à mon appel et de donner au moins une ébauche de réponse...
car
1/ c'est de la faute de la zone, alors je demande un S.A.V.
2/ si vous le faites pas j'arrete de respirer
3/ si je n'apporte pas de réponse concluantes, on m'enleve le net !!!
(c'est po vrai, mais on sait jamais ce que les gens sont prêts à faire pour des idées) et cette eventualité nous ramene au 2°
4/ bref, helllllllllp
ps : je vous jure que ce n'est pas un sujet d'un bac de philo pris dans une quelconque annale!!!
DJINNY (précisions) :
POUR ETRE LIBRE FAUT IL NE PAS CRAINDRE...on aurait pu mettre ne pas
avoir peur mais le mot crainte est plus subtile car il fait appel à des
peurs plus irraisonnées, insondable....
la crainte est avant la peur cette derniére impliquant (normalement) des
réactions basées sur un vague instinct de survie.
(tout le monde suis??)
La crainte, c'est l'anticipation de ce qui peut arriver et qui va declencher
la peur...
Prenons une image..la crainte, c'est d'anticiper un coup de batte de base
ball..la peur c'est quand tu vois la batte en question ...
houlla, je sais pas si tout le monde me suis encore...
bon, pataugeons encore un peu :
on peut aussi dire que le theme du debat serait
...POUR ETRE LIBRE, FAUT IL NE PAS AVOIR PEUR ?
mais ça fait une double négation et ça, c'est déja mal commencer sa
réflexion....
En gros dans notre débat,
on a estimé :
a/ que tout , dans notre société etais manipulation a quelque niveau que ce
soit (tv, media, boulots,identité familiale) nous sommes censés agir par des
représentation véhiculés par notre société....
b/ que donc nous ne sommes pas libre et que tous nos choix sont conjugués
par un maximum de facteurs implicites
c/que nous devons donc reprendre notre liberté..
d/ mais comment la reprendre si on a pas conscience qu'on est dans une cage?
on s'en aperçoit car :
* on nous pousse a consommer, donc a nous aliener encore plus
* partir élever des chevres dans le cantal (respect au cantal) c'est pas
être libre, c'est fuir la société actuelle
* la société actuelle nous donne un confort, que l'on considere comme un
dû (même si on y comprend rien) mais même quand tu as du confort, il t'en
faut toujours plus car les representations evoluent, tu crois avoir d'autres
désirs alors qu'on te crée de nouveaux besoins.
* Déja, être libre, c'est être humble et savoir profiter de ce que l'on a
...
* Ensuite nous craignons toujours qqchose (perdre notre confort, nos
habitudes, nos chefs, notre status, l'amour des autres) autant de prisons
affectives, professionnelles , financières ou sociétales qui nous
entoure...
mais être libre veut il dire avoir toutes les libertés???
a un moment, la liberté entrave celle de l'autre (plus de place, prendre un
yacht qui alieneras des milloins d'Abe, mettre la musique plus fort)
une chose est sur..la peur fait marcher les foules ..il n'existe plus de
manipulation d'idées aussi subtiles que dans les années 70(brigades rouges,
etc...)...les spectateurs sont devenus des veaux mais des veaux sans
cerveau, abruti par leur boulot et leur tv,centrés sur eux-même, des
nombrils géants d'un genre nouveau....
Maintenant, quand on tente de nous manipuler, a tous niveau, c'est en
utilisant nos instincts primaires...LA PEUR de perdre qqchose ou de moins
gagner que d'autre...la peur et LA CRAINTE de voir arriver la "'fatale
error" celle qui nous classeras définitivement comme les perdants de notre
Société....
Donc, pour être libre faut il ne pas craindre ?
ou
pour être libre faut-il ne pas avoir peur?
mais dans ce cas là, de quelle manieres? jusqu'à où?
Quelles sont les limites car notre société (ou ce webzine, ou la planète
entiere) a des limites...
Nous ne sommes pas comme certains auteurs des nihillistes (je ne cite
personne) seulement arrive t'on a tout laisser de coté ?
on a tujours peur de perdre qqchose, quelqu'un, un statut...
Etre clochard ce n'est pas être libre non plus (et en plus t'as pas les
chevres pour bouffer)
comment être libre ,
mais s'en s'exclure de cette société
qui nous endort dans son confort?
donc,
pour être libre faut-il ne pas avoir peur?
(et tant pis pour la répétition!)
AMANITE (texte écrit avant d'avoir lu les précisions ci-dessus) :
"Tentative de réponse à l'anal philosophe animal
Parenthèse 1 :(non, Nihill, tu ne rêves pas...)
Parenthèse 2 :(ne vous grattez pas les neurones pour rien...inutile de
chercher qui est l'animal anal, c'est juste une envie de jouer avec les
mots.)
POUR ETRE LIBRE IL NE FAUT PAS CRAINDRE
Quoi ? bah oui, quoi!
Mais je suis plutôt tentée d'ajouter : QUI ? plutôt que "quoi"...
En tous cas, c'est comme ça que je le ressens :
La première personne à ne pas craindre, c'est peut être déjà soi-même.
Je pense qu'un certain affranchissement, une certaine liberté, s'acquièrent
déjà par rapport aux autres, lorsque l'on a suffisament exploré, non pas
forcément les autres, mais soi-même, ses propres profondeurs et abîmes avant
tout.
En fait, si l'on regarde bien ce qui détermine très souvent nos actes, c'est
en premier lieu notre rapport à autrui..non ?
Un peu normal, me direz vous, oui, mais dans une certaine limite.
Car autrui peut aussi être alors synonymme d'enchaînement, d'aliénation, dès
lors où son regard, la crainte de son jugement, la crainte de le perdre, va
alors conduire nos actes à notre place!
Je me souviens de cette phrase : "la liberté s'arrête là où elle dérange les
autres"...Mais s'est-on déjà posé la question inverse : savoir si cette
liberté ne s'arrête pas, plutôt, lorsque ce sont les autres qui nous
dérangent ? Lorsque ce sont les autres qui nous amènent à modifier notre
comportement social, à nous soumettre, à nous compromettre...
Lorsqu'un jour on fini par choisir d'aller explorer les bas fonds de ce qui
constitue notre petite personne, d'en explorer les bas fonds mais aussi les
hautes sphères, on peut y découvrir une multitude de carcans que l'on a
acquis malgré nous, une tonne de concepts moralisateurs qui nous gouvernent
sans notre entendement profond, des mégagiga kilos octets de pensées qui
nous flinguent nos élans et nos pulsions, nous assujetissant à une morale
bien-pensante d'une société donnée ou à l'univers social dans lequel on
évolue.
A ce moment là, il se pose souvent deux choix :
- soit on craint, on a peur de ce que l'on découvre et on se tire à toutes
jambes pour se réfugier dans ces si jolis carcans que, ma foi, on finira
bien par admettre et adorer pour ne plus pouvoir s'en passer et se dire
qu'ils sont la seule voie possible d'existence...
- soit on continue l'exploration, on devient quelque peu téméraire, on en
chie, on en bave, on fait parfois un peu n'importe quoi...mais on y prend
goût...et même on s'en délecte...ou parfois on a du mal à s'en remettre...
Mais au bout de ce chemin de taré là, il y a une certaine désaliénation, un
certain affranchissement, une certaine liberté, qui fini par poindre le bout
de son nez...
La crainte de soi s'estompe avec l'exploration de nos propres extrêmes, et
la crainte des autres n'a plus lieu d'être, puisqu'ils ne sont plus facteurs
déterminants de nos actes, étant donné que l'on se sent assez solide pour
exister à part entière.
On peut alors se sentir un peu plus libre, non aliénné, ne plus réagir en
fonction d'un qu'en-dira-t-on ou d'une morale établie, ne plus se soumettre
à un ordre des choses établi par des gens qui ont peur des extrêmes qui font
trembler, et la relation à autrui devient, non plus un consensus mou, mais
tout simplement des actes décisifs que l'on accompli en fonction de ses
PROPRES choix. Et même si ces choix là sont des choix parfois "dans la
norme", on s'en fout, car ils ne sont plus aliénation, mais décision propre
à soi même.
...Tout simplement parce qu'avant de goûter à l'équilibre, il y a le
déséquilibre...
Avant d'apprécier la liberté, il y a la geôle...
Avant d'avancer là où on veut, il y a la peur profonde, la
crainte...certes...
Mais avant d'être libre, si l'on craint d'avoir peur de regarder nos
auto-censures ou nos auto-prisons en face, on est loin, il me semble, de
pouvoir en faire tomber les murs...
C'est un peu comme les oignons...avant de les faire revenir, il faudrait
ptet quand même penser à les faire partir! Crénom de nom!
Et ça,c'est tout con, mais je vous affirme qu'on n'y pense pas souvent!
Conclusion : oui, pour ma part, je pense qu'avant d'être libre, il ne faut
pas craindre.
Ne pas craindre SES choix...
Ce n'est plus "Ni Dieu ni maître", mais être avant tout son propre maître.
Voilà.....la voix de son maître à parlé...
("Ta gueule moi-même!!! nan mé!") "
NIHIL (texte écrit sur un ton agressif et laconique, genre tête de con, juste parce que j'ai décidé que la Zone serait agressive) :
Amanite, c'est hallucinant, toute ton argumentation ne sert qu'à une chose : te prouver à toi-même que toi, tu es libre. Mais tu as un boulot, n'est-ce pas ? Un mec, un gosse, une maison, hein ?
Djinny, une phrase piochée au hasard dans ton argumentaire : Déja, être libre, c'est être humble et savoir profiter de ce que l'on a... Ah bon ? Moi je croyais que c'était le contraire.
Etre libre, c'est faire ce qu'on veut. SANS CONTRAINTE. A partir du moment où il y a un autre être humain à moins de 500 mètres à la ronde, c'est foutu.
Quant à être libre dans le cadre de la société : pfff. Toute société impose des contraintes à l'individu, ça fait partie de la définition.
Et même sans personne aux alentours, faut bouffer et dormir, donc se soumettre à des contraintes. C'est foutu : on sera pas libre avant d'être mort les enfants. La liberté, ça existe pas, c'est un concept inventé par des philosophes pour nous endormir.
Bon je n'en rajoute pas, j'aurai plein de trucs à dire, mais faut que j'aille m'abrutir devant la télé.