Un barbecue avec Magnum? #SaintCon2015

Le 22/04/2015
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par Kat de Kat
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Thèmes / Saint-Con / 2015
Pour être franc, en ce moment, je suce pour un CURLY. Merci à l'auteur pour cette contribution que je m'empresse de publier. Je sais qu'on dit que la taille ne compte pas mais y a une limite quand même, il faut au minimum que le coefficient de pénétration du texte soit positif. Ce n'est pas le cas ici. On dirait du sous-Booba en prose, c'est à dire avec de grosses références à une pseudo nostalgie à l'enfance dans les années 1980, avec un pathos sous-jacent super lourd. ça craint du b2od1, KOI § J'imagine que c'est de la TROLL LOLOLO LITT. enfin je l'espère pour l'auteur. Sans trop SPOILER et selon mes sources neuronales, il s'agit de l'histoire d'une jeune fille en fleur de type Proustien, c'est à dire fantasmée probablement par un mec. L'auteur a le mérite de ne pas avoir consacré sa vie entière à son œuvre, à la recherche de temps à nous faire perdre. Raphaël Enthoven et son papa trouveront cependant ici matière à nous pondre une encyclopédie sur l'effet des phéromones numériques à cluster bomb. Je conseille vivement aux plus fragiles d'entre vous d'en attendre la sortie. En effet, pour s'attaquer à ce texte, il faut y être préparé mentalement, il faut s'échauffer, faire des exercices de génuflexion, quelques pompes et autres exercices abdominaux des synapses, sinon on risque un claquage cérébral. Je vous aurais prévenu, si d'aventure l'expérience d'un coma Schumacherien-faisant-du-ski-avec-une-GoPro-sur-la-tête vous intéresse, n'hésitez pas. Sautez le pas. Lisez ce texte.
Pour la Saint con, je brûle un con et même plusieurs… en retard !
Paris insomniaque, le 22 avril 2015
Il n’y a pas qu’un seul con que j’aimerais brûler.
Je brûle pour des cons depuis des années désormais, mais grâce à je ne sais quel processus métaplastique, je me réintégre à chaque fois ! Transmutation ! Si j’étais pas si dissipée, je le ferais même à la vitesse de la lumière des toilettes que t’as oublié d’éteindre.
En fait, j’aime plutôt la viande grillée, juste un aller-retour : bleue, avec du sang, beaucoup de sang. Le sang virtuel des batailles remportées en s’exilant vers des mondes pas si lointains, et des mondes imaginaires, où les amis imaginaires : Albator, Actarus ou Magnum viennent me chanter fleurette. Je suis une vraie romantique, on s'refait pas...
La fleurette, tu la portes sur ton dos maintenant poulette ! Une pivoine tatouée sur ton flanc qui y restera jusqu’à ce que mort s’en suive. Légère et si fluette qu’elle te survivra même, en s’envolant quand tu passeras l’âme du côté obscur de la force; Cui cui les ptits oiseaux, va prendre l’air avec ta moue des selfies volés dans les toilettes, quand tu te trouves bien maquillée ou que tu veux immortaliser l’instant préalable à des événements marquants de ta vie orageuse. L’orage est là, tout comme Ikéa, et le bordel de ton salon est à l’image de celui de ton existence terrestre. Tiens, d’ailleurs, pourquoi ne pas appeler E.T pour lui proposer d’aller boire un verre ? jamais fait ça. Ca manque cruellement à mes activités extra scolaires. Mais maintenant que je ne suis plus aussi bonne élève, je m’autorise aussi les barbecues carnivores les plus sanglants. Hop : un aller-retour, et c’est parti. Et ça ferait quoi si je grillais E.T avec des herbes de Provence, tiens ? je me ferais des ennemis, sûr. M’en fous, j’en ai déjà, des officiels et ceux que j’ignore. Bon ok, la liste est longue, longue, mais la liste des conneries ingurgitées au fil des repas l’est encore davantage. Alors mangeons, dévorons le sang des inutiles et des futiles, jusqu’aux larves cachées dans le cœur des fruits gâtés, pourris, caramélisés par tant d’efforts. Une entrecôte entre mes côtes et une compote de fille trop bien dévorée. Il en reste encore, hey ! Et il reste du charbon, alors y a plus qu’à !
C’est la bonne période pour les barbecues, viandez les troupeaux de bêtes !
Quoi, un pique-nique, mais de qui se fout-on ? Avec qui se fout-on ? et pourquoi pas un tea time avec Winnie l’Ourson ? Nan, mais je rêve…On vous a démasqué les infidèles de la moutarde, les frustrés du ketchup ! Ratez pas le prochain dîner aux chandelles chez mamie nova, va y avoir du sang, encore du sang ! Apporte du boire, des bouteilles d’absinthe à la fraise tagada. Les fraises, je les aime natures et sauvages, cherche pas d’édulcorant, on t’a vu, on sait que tu la joues dément. En réalité tu es sage, très sage, et moi ça m’ennuie. Je veux des fraises brûlées, aventureuses, aux allures de roues crevées sur l’autoroute.