Les âmes en lambeaux

Le 13/05/2015
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par Cerbère.
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Thèmes / Divers / Poèmes de merde
Bonjour les lecteurs de la Zone. Aujourd'hui, traitons de la supériorité de l'intention éditoriale sur celle de l'intention de l'auteur. ALORS NE VOUS EFFRAYEZ PAS § La Zone n'est pas en train de virer club de poésie post bourgeoise bohémienne qui pue le pipi. Réglons nos comptes sur le sujet si vous le voulez bien dans les commentaires de ce texte. Mon point de vue n'a jamais changé : SEUL DOURAK SMERDIAKOV EST L2GITIME SUR LA ZONE pour écrire de la poésie, surtout si c'est un sonnet ou une ballade, ou dans le cas présent ON NE SAIT PAS TROP BIEN QUOI § Car oui, c'est super facile de se faire passer pour un poète, en écrivant 3 lignes en prose aléatoire ou en vers qui riment dans le meilleur des cas, avec respect des règles du genre, du décompte des pieds, de l'élision, des rimes riches, de l'absence de voyelles inspirées MAIS SEUL DOURAK A LE BACKGROUND nécessaire pour écrire de la poésie vraie.(un stage commando de 2 mois en Guyane) Déjà il a conscience que CE TYPE DE PO2SIE C4EST DE LA MERDE § Et sculpter dans un block de caca pour faire émerger, une œuvre minimaliste, dense, à plusieurs niveaux d'interprétation, voire même des niveaux SYMBOLIQUES, ça pourrait très rapidement faire penser à un happening d'ART CONTEMPORAIN (les plus grands spécialistes du marché de l'art/investissement financier à intérêts de l'ordre de 10% en 3 ans SONT SUR LE COUP et dissèquent actuellement le sieur Dourak, peut-être même au sens propre dans la chambre aseptisée d'une morgue scientifique de VOLGOGRAD afin d'étudier son cerveau de GENIE HORS DU COMMUN de notre contemporanéité, puisque voilà plus d'une semaine que DOURAK a disparu de la circulation ET QUE JE SUIS à 2 DOIGTS de lancer une ALERTE ENL7VEMENT) Pour en revenir au texte : J'aime bien les gens pointilleux, moins le style pointilliste, et encore moins l'abus de ponctualité triple. (J'ai jadis souffert de ce mal mais la Zone m'en a guéri) Il atteint en général ceux qui se la pètent et écrivent rapidement des textes, disons même qu'ils les torchent, ou qu'ils se torchent avec, puis qu'ils nous font les carreaux des lunettes. Ils veulent inconsciemment nous faire croire que non seulement ils ont des choses intéressantes à dire mais de surcroit qu'ils aimeraient en dire tellement d'avantage que ce qu'ils nous révèlent mais qu'ils écrivent tellement plus vite que leur pensée qu'ils peuvent au rythme de croisière à fond sur le clavier qui fume, se tourner carrément les pouces au sens littéral tout en continuant de taper leur texte d'une traite avec leurs deux auriculaires entrainés bien malgré eux dans une chorégraphie digitale digne de Rudolf Khametovitch Noureev. Nous aborderons la question de la supériorité de l'intention éditoriale sur celle de l'intention des auteurs, une autre fois probablement, car notre émission touche à sa fin. Et bien le bonjour.
Les âmes en lambeaux de mes prétendus frères
Me paraissent verrues sur la peau délicate
De l'astre qui nous porte et entend mes colères...
L'homme n'est rien d'autre qu'une ombre scélérate !

Si fier de ses contours il ne sait regarder
Plus profond dans l'obscur de ses contradictions.
Pauvre bête égarée qui voudrait s'attarder...
Un nuisible, un abcès, les pires afflictions !
Je le suis tout autant et ma plume le sait,
Mon juge-pénitent, notre intime bourreau...
Quelques rubans de plomb qui savent l'imparfait...
Ignorer le joli est bien triste fardeau !

Si votre âme est sensible, alors quitter mon antre,
Ces lignes ne sont pas de celles qui vous flattent,
Qui font battre les cœurs... Je suis bien sombre chantre !
Ici vous êtes laids ! Des affres qui me grattent !

Si vous êtes resté tous mes vers de violence,
Vous êtes donc venu pour connaître l'angoisse
De gratter l'écorce de l'infinie conscience...
Je reviendrai vomir la haine qui me froisse...