L'étrange et extraordinaire histoire de Mademoiselle Teu-Cha #TDM2015

Le 22/06/2015
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par HaiKulysse
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Thèmes / Semaines Textes De Merde / Semaine 'textes de merde' 08
Parce que dans ce texte, HaiKulysse refait le match, qu'il fait la fameuse synthèse sociolibérale de tous les participants précédents cette année à la semaine #TDM2015, en cela c'est un texte de merde, comme une belle loi Macron. D'ailleurs, c'est LA M2THODE HaiKulysse, la fameuse synthèse sociolibérale, il nous refait le coup à chaque fois de tout récupérer, de tout fusionner (Comme dans dragonball Z) et d'ajouter une itération introspective à son délire. Peut-être que tous les textes d'HaiKulysse sont des #TDM2015, et ce même hors-saison ? Peut-être faudrait il utiliser le 49-3 avant de publier le moindre texte d'Haikulysse ? Une motion de censure de l'administratorat zonard ? MAIS NON, #LOL. Haikulysse c'est juste DSK qui braconne.
Sur l'un des textes #TDM2015, on pouvait lire : Si tu prends une photo de toi, tu perds un morceau de ton âme, c'est grâce aux grands singes du Brésil qu'on sait ça.
Cela m'avait vraiment inquiété, non pas parce que j'avais aucune idée de ce que pouvait être un homo selficus, mais parce que j'avais un jour pris ma bite en flagrant délit d'immortaliser un selfie à mon insu, ainsi j'avais en ma possession le selfie d'un grand singe du Brésil.

Je m'étais donné une page et un temps déterminé (environ jusqu'à 7h30) pour écrire sur ce sujet, en jonglant de temps en temps avec un autre texte où je tentais de faire croire aux lecteur que cette préciosité littéraire était tout droit sorti d'un carnet de moleskine retrouvé dans les poches d'un grand écrivain voyageur, avalée par l'immense jungle brésilienne.

Le selfie proposait dans son avilissante globalité : la face cachée du grand singe du Brésil, avec derrière sa tête poilue, mes deux doigts pour lui faire les cornes. Ecce Homo Selficus.

Je m'en souviens comme si c'était hier : comme tous ces très bons acteurs pornos, j'avais déboutonné mon jeans [-501-levi-strauss], l’âme guillerette, (je ne portais pas de caleçon dessous) et ce fut ainsi que j'avais pris en photo ce macaque à bout de souffles que je réservais pour mes fiançailles, quelle solitude !

Et ce fut ainsi que j'avais perdu mon meilleur copain ! Je soupçonnais en mon for intérieur que la magie noire de cet égo portrait provenait d'un chaman vaudou, aussitôt j'avais contacté un criminologue (à Lyon, nous jouissions du siège du FBI) mais ce connard m'avait laissé seul avec mon con. Je ne pouvais tolérer l'ablation de mon organe sexuel, c'était pour ainsi dire la seule fierté qui valait le coup, rien à foutre de l'accouplement mais il me donnait du crédit quand je voulais tenir la culotte au sein du ménage à deux que j'avais formé quelques années auparavant.

J'avais avalé des tonnes d'étranges comprimés pour faire repousser chimpanzé mais je m'étais trompé de catégorie et j'étais devenu ventriloque comme Jeff Panacloc, sauf que lui il avait sa marionnette Jean Marc et moi toujours rien.
Alors je m'étais résolu à devenir, par dépit, ventriloque de la chatte. J'avais trouvé une idée géniale pour faire djeun's : je l'avais appelé, ma nouvelle marionnette, Mademoiselle Teu-Cha. Quelle était drôle ma Teu-Cha !
Rapidement, en montant les marches du succès, je clouais hilare tout l'Olympia, le script de mes sketches jouait sur toutes les polémiques qu'on pouvait trouver sur le marché du comique francophone. Mais, à la différence de certains, j'étais adulé par les médias qui semblaient ravis de voir enfin du nouveau.

Mais le succès dura peu, on oublia vite mon originalité, et on commença à critiquer mes moindres pets de travers ; à nouveau le désespoir me prit à la gorge, je pris la résolution de me suicider sur YouTube.
Ce jour là, avant de mettre le courant à l'éparpillement de fils électriques qui plongeait dans ma baignoire, j'eue l'idée soudaine de prendre en selfie ma Teu-Cha, seule responsable selon moi d'une telle déchéance.
J'empoignais l'iPhone 6 que je m'étais payé en remplissant jadis le théâtre antique de Vienne (en Isère), cette dernière ville spectrale que j'avais visité avant de sombrer. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, lorsque l'appareil high-tech enregistra dans sa mémoire photovoltaïque le selfie, je retrouvais, touché par la force de l'antidote qui me délivrait, mon précieux ami avec qui j'avais vécu tant d'aventures interpersonnelles.