Poll(c)ock modifié

Le 20/01/2016
-
par HaiKulysse
-
Thèmes / Débile / Parodies
Le clash entre HaiKulysse et Lourdes Phalanges est consommé. HaiKulysse n'a pas très bien pris le fait que Lourdes Phalanges le tacle en imitant son style dans son texte parodique "Shining Project (quatrième et cinquième partie/ Unofficial bootleg)" aussi, rendant coup pour coup, HaiKulysse impitoyablement s'attaque à l'édit du texte Poll(c)ock de Lourdes Phalanges. La guerre est déclarée. Mais à la base, le texte original est déjà une sorte de palimpseste de Blade Runner en plus gore, et plutôt bien fichu. HaiKulysse qui jette l'éponge à la moitié sans vraiment avoir réussi à en imiter le style ne convainc pas et part la queue entre les jambes jurant qu'il s'escrimera sur un autre texte de LP mais une autre fois, car là il est crevé... ça nous permettra au moins de relire avec délectation le texte d'origine. Espérons que ce petit accrochage dégénère en baston générale de palimpsestes car ça nous fera de la lecture, des relectures et de l'émulation zonarde à base grands coups de rangers dans la prostate et les ovaires.
Palimpseste du texte de Lourdes Phalanges Poll(c)ock

Je sais plus trop où, je sais plus trop comment. Soit, je pense, j'ai pris l'annuaire du Rhône 3.0 ; soit, sans doute, mon inspiration est venue de ce vieux livre bouffé par l'humidité, piqué à mon grand-père, ancien combattant : son livre du Cours Supérieur quand, enfant, son oeil malicieux lorgnait du côté des loches pré-formées de sa voisine de table, une grosse pas farouche, et le lendemain, la moitié de la ville est peuplée par... Comment ils les appellent déjà ces fils de rien ?! Des Blanchisseurs. Pour dire en vérité des « politiciens » je crois.
Au commencement, dans l'escalier qui mène au hall central de l'hôtel, les menottes au poignet, il descend et des flash d'appareils photographiques explosant autour de lui comme des bouchons de champagne, prennent sur le vif ce qu'ils peuvent : sa chair, sa gueule, et même sa voix... Le seul truc qu’ils n’ont pas réussi à reproduire, c’est le sang. Le Nouvel Observateur et Le Figaro bandaient sec devant cet événement si cocasse.
Puis vinrent les « accidents » : la suggestion de grandes partouzes organisées, l’entretien compromettant avec la secrétaire... DSK, quel enculé quand même.

Le gouvernement des petites pines panique et monte une structure pour enrayer le bordel : ça recrutait, je suis devenu chasseur de Blanchisseurs. C’est gratifiant et j’aime voyager. Presque neuf ans que je fais ça maintenant. Plein d’anecdotes mais pas le temps, j’ai à faire.

Je débarque dans un patelin à la con. On m’avait signalé que Pierre Laval était en cavale, une vraie bombe H. Devant la mairie, une manifestation de Rottweiller et de crânes rasés genre slogans tagués sur les gants de toilettes au vent.
Je m’approche et observe. Un grand blondinet m’aperçoit et se rue sur moi en gueulant : « Adolph m’appartient ! ». Je laisse couler et continue à scruter le moindre détail. Chiures de Houblon persiste, je perds patience, le Glock dans la ceinture. Blanchisseur ? Pas Blanchisseur ? Dans le doute, mon poing part, l’os nasal se désolidarise du reste, rouge sur rouge, ça pisse sur l’asphalte. Perdu.