Jet de bile Cosby (Jet de bile n°0)

Le 26/01/2016
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par Lourdes Phalanges
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Thèmes / Débile / Parodies
Lourdes Phalanges se paie la tronche de Mala Espina en se lançant dans une bonne parodie aléatoire de son style et de sa chronique "Jet de Bile". Nouveau clash. Nouvelle Battle. Nouveau Palimpseste game donc. Une petite recherche Google et hop, on découvre que des tas de passages sont plagiés à Gérard Conio, théologie de la provocation, et bien sûr des extraits tout le long de "La vie ne m'apprend rien" de Daniel Balavoine et probablement d'autres trucs que je n'ai pas envie de trouver. La manière d'écrire in fine est plus proche de celle d'HaiKulysse et Pascal Dandois. Alors où cela nous mène-t-il ? Pourquoi cet acte terroriste aveugle ? Lourdes Phalanges n'a même pas de revendications. Il shoote dans le tas direct sans même qu'on puisse négocier.
- C’est si long et si dur ! Qu’est ce donc l’ami ? Est-ce l’azur ?
- Non, juste ma bite qui traine là-bas, gelée gelante, dans la verdure.



Toujours la même histoire, l’innocence qui se fissure, et la Vie qui t'ensorcelle.


La joie qui craque son vernis et plie sous les douze coups d’Minuit. Tintin et Mille loups, prêts à tout, prêt à fondre sur lui. Ad hoc le capitaine d’un navire qui jamais n’arrive au port. Et toi qui jadis soufflait tes premières bougies,voilà qu’tu croques et griffonnes, arrache déjà les pages, tout monotone et transi, non pas d’amour mais bien de froid. La vie-glaçon qui paralyse, tente en vain l’analyse; la fleur de lys ou à la faucille, à tout jamais ton âme oscille.

Tout avait si bien commencé : 9 mois au chaud, un peu d’apnée, on te claque le cul et vl’a l’acnée. Tu avais pourtant profité : les ptits gouters et la beauté, la beauté du monde qui s’ouvre à toi, comme la vulve de celle qui plus bien tard piétinera, ton coeur trop plein, ton coeur trop gras. 


«Toutes les révolutions du XXè siècle ont été autant de provocations pour préparer l’essor de la «société de consommation et du spectacle» qui est en voie d’engloutir l’humanité dans sa panse. Le nazisme et le communisme nous ont appris à confondre les moyens et les fins. Le mondialisme, cette troisième version de la pensée totalitaire, porte à son apogée un art de la provocation rodé par plus d’un siècle d’impostures, de mystifications, de dédoublements et de retournements. L’enfer des relations humaines s’est lui-même dégradé en caricature aplatie des anciennes mythologies. Les techniques de conditionnement pavlovien qui, sous le communisme, visaient le «remodelage des âmes», ont recours, aujourd’hui comme hier, à la récupération et à l’amalgame, dans le seul but de transformer l’être humain en objet de consommation, manipulable à merci. Dans son désir de possession, le communisme, comme l’avait prévu Dostoïevski dans ses Démons, comme l’avait prévu compris Armand Robin dans la Fausse Parole, était «spirituel à l’envers», ambition fort éloignée des soucis des spéculateurs boursiers et des spécialistes de la désinformation mondiale.
Loin de libérer des forces longtemps jugulées par les simulacres et les interdits du passé, la modernité s’est identifiée à des tabous, à des idoles qui n’avaient de nouveau que le nom, car les uns et les autres étaient des débris approximatifs de la désacralisation des anciennes idoles, de la destruction des anciens tabous. De même que la poésie s’est anéantie dans la prose pour sortir de ses limites, de même que l’art a décrété sa propre mort afin de «construire la vie» et de régénérer le principe créateur dormant en chaque homme, de même le triomphe du «moderne» n’a été qu’une parodie profane du sacré, et le culte de la pensée horizontale qu’un simulacre de la transcendance déchue.»

Les fluides, ça tu connais, la couche comme un torrent intarissable; une fois à table c’est la fiesta, tu es le king, tu es le roi. Muchas gracias et grasse colique, un peu de toi sur le portique, sur le frigo ou sur tata.

Tout le monde semble t’aimer, tu es l’enfant-Dieu. Rien que pour toi, on psalmodie, récite mantra à qui mieux mieux. Gouzi gouza, gouzi gouza. Tu pisses dru, ça c’est tout toi.

La vie ne m'apprend rien, je voulais juste un peu parler, choisir un train.

Ne reste plus que l’aventure : nervurée, cloutée ou trouée, protection tu trouveras. Monstres, freaks, autant d’obstacles à mon Vrai-Moi. Non-Vraiment, j’y crois. Le souffle du temps qui s’émeut et bouillonne. Le firmament éclaire la danse des succubes millénaires, les minéraux renferment un secret indicible. Au loin, les Lumières de l’Histoire. Le froid la faim, le désespoir, mais tout serrer contre moi, le feu le vent, un tamanoir. Tu choies tu chies et plies, ta cage ploie sous la pluie basse.
Le gueuleton collectif est servi tiède, faut pas sortir du rang, couleuvre sans fin ni fond. Le mystère, faut pas virer aigri, pas choper une bléno, bien ratisser la terre.

La vie ne m'apprend rien. J'aimerais tellement m'accrocher, prendre un chemin

Prendre un chemin...