Je sais pas pourquoi je suis là. Je sais pas depuis combien de temps je suis ici. Peut-être quelques secondes, ou quelques années, impossible à dire. Peut-être ai-je poussé dans le sol comme un arbre et que j'ai toujours vécu planté à cet endroit ? Devant moi quelque chose attire mon regard : une petite lumière bleue qui clignote. Elle est fascinante cette petite lumière bleue au-dessus du caisson de basse. C'est un point de repère géospatial, un phare dans la nuit trop calme de mon encéphalogramme.
En levant la tête je m'aperçois que je ne suis pas tout seul dans ce monde perdu: sur ma gauche un champs de bras et de têtes s'agite en ordre démené. Une immense créature mythologique qui apparaît et disparaît dans une lumière saccadée, ombre, lumière, ombre, lumière, ombre, lumière ... il faudrait que mon cerveau retourne au fond de sa boîte crânienne pour réussir à suivre le rythme. Une fumée colorée fluctue au-dessus de nos têtes. Est-ce le monstre qui la fait sortir à travers ses naseaux ?
Je suis submergé d'un son liquide, mon corps y flotte parfaitement. Parfois d'autres âmes voguant elles aussi à la surface de cette musique infernale tapent contre mon épaule, parfois encore je croise le regard de ces cadavres à la renverse. Cela me procure une sensation étrange: l'étonnement et la joie de rencontrer un frère humain au milieu de la mer agitée. Mais très vite mes yeux retombent sur cette lumière bleue qui clignote; et les effluves de musique qui transpercent ma carcasse de plein fouet me balancent dans le flow.
Émilie est là, un peu cachée dans la brume électrique. Elle me fixe de son regard rendu brûlant par l'alcool et l'excitation depuis un moment déjà. Je vois sa chevelure blonde qui transperce les ombres du mur contre lequel elle s'appuie. Elle va me rejoindre dans l'éclat sublime de la scène, devant l'autel du Dieu suprême de la musique. Déjà, elle termine son verre d'une traite, elle l'éjecte par terre, puis elle se jette sur moi, comme un ange de lumière, dans la fosse. C'est trop booooon !
C'est dans ces moments là qu'on a l'impression que notre esprit n'a plus de limites. Sentant la vie nous posséder jusqu'au bout des doigts et submergés par l'énergie vitale nous atteignons un état de bien-être transcendantal, un état de plein-être. Nous sommes ces atomes perdus dans un univers infini et multidimensionnel. D'ailleurs ces créatures qui nous entourent ne sont-elles pas des amas d'étoiles voyageant dans l'espace intersidéral, dont le plan dimensionnel commun seraient ces vibrations positives baignant nos esprits ? Nous sentons alors que nous sommes à deux doigt de découvrir l'ultime état de conscience universel et intemporel, l'ataraxie parfaite, la joie de vivre à l'état pur (l'alcool aidant : la joie dans l'oubli de soi).
Putain, c'est vraiment trop kiffant les concerts de David Guetta !!! keur keur keur !
Je suis submergé d'un son liquide, mon corps y flotte parfaitement. Parfois d'autres âmes voguant elles aussi à la surface de cette musique infernale tapent contre mon épaule, parfois encore je croise le regard de ces cadavres à la renverse. Cela me procure une sensation étrange: l'étonnement et la joie de rencontrer un frère humain au milieu de la mer agitée. Mais très vite mes yeux retombent sur cette lumière bleue qui clignote; et les effluves de musique qui transpercent ma carcasse de plein fouet me balancent dans le flow.
Émilie est là, un peu cachée dans la brume électrique. Elle me fixe de son regard rendu brûlant par l'alcool et l'excitation depuis un moment déjà. Je vois sa chevelure blonde qui transperce les ombres du mur contre lequel elle s'appuie. Elle va me rejoindre dans l'éclat sublime de la scène, devant l'autel du Dieu suprême de la musique. Déjà, elle termine son verre d'une traite, elle l'éjecte par terre, puis elle se jette sur moi, comme un ange de lumière, dans la fosse. C'est trop booooon !
C'est dans ces moments là qu'on a l'impression que notre esprit n'a plus de limites. Sentant la vie nous posséder jusqu'au bout des doigts et submergés par l'énergie vitale nous atteignons un état de bien-être transcendantal, un état de plein-être. Nous sommes ces atomes perdus dans un univers infini et multidimensionnel. D'ailleurs ces créatures qui nous entourent ne sont-elles pas des amas d'étoiles voyageant dans l'espace intersidéral, dont le plan dimensionnel commun seraient ces vibrations positives baignant nos esprits ? Nous sentons alors que nous sommes à deux doigt de découvrir l'ultime état de conscience universel et intemporel, l'ataraxie parfaite, la joie de vivre à l'état pur (l'alcool aidant : la joie dans l'oubli de soi).
Putain, c'est vraiment trop kiffant les concerts de David Guetta !!! keur keur keur !