ADDICTATEUR!

Le 17/02/2016
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par pascal dandois
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Thèmes / Fight / Acharnement
Pascal Dandois se livre à un exercice proche du billet d'humeur et de la fast philosophie. Bien sûr il ne va pas aimer les petites cases dans lesquelles je vais cataloguer son texte. Désolé je ne peux y échapper car je suis admin et dois avant de publier un texte lui attribuer une rubrique/ un dossier / un thème. Grosse charge dans le texte contre les catégories et les petites cellules capitonnées dans l'univers de la littérature. Pour Pascal Dandois (ou son narrateur, on ne sais pas trop) Toute réalité est fiction et tout art est addiction, voire même en fait tout est fiction et tout est addiction et de fait toute fiction est addiction. De fait, ce texte est le résultat involontaire d'un junky de son propre aveu mais c'est pas grave puisque par réciproque toute addiction est fiction, de fait l'addiction est illusoire. De ce paradoxe qui fait s'effondrer tout le raisonnement émerge ce que Pascal Dandois appelle la post-fiction. Ma question est la suivante : où peut-on trouver un dealer de post-drogue ?
ADDICTATEUR ! (Essai post-fictionnel de défonce de portes ouvertes)

Dans son ensemble, l’Art, actif ou passif, est comme une drogue. Oh ! Et puis…ZUT ! Disons le clairement, C’EST une « drogue » ! Qui agit via les sens, jusqu’au cerveau. Telle la littérature. Et tout particulièrement celle de « l’imaginaire ». L’imagination et son analogie flagrante avec certains effets toxicologiques et/ou psychique ; les hallucinations, les visions, qui « niquent la gueule à cet extraordinaire quotidien médiocre à tête plate », l’Art est égal à ces « trips » qui vous emportent dans l’inédit, le « fantastique », le « merveilleux », et toutes ces énièmes dimensions, y compris celles cauchemardesques ou simplement « glauques ». Car les littératures de l’imaginaire ; la S.F (il va sans dire évidement que tout ce qui est « fiction » est, consécutivement, de la « science-fiction », tout simplement par le principe indubitable des univers parallèles, le multivers, et comme évidement, tout, absolument tout, est de la fiction… oui, TOUT est fiction (car en plus vous êtes de sales, de gros, menteurs). Que ce soit le coran, la bible, la vie de Napoléon, le code pénal, l’assassinat de Kennedy et d’Harry Potter…etc.
Mais ce n’est pas parce que les événements sont fictifs qu’ils n’en sont pas moins graves ou complètement débiles, me sens-je obligé de préciser à l’intention des cons qui guettent. Est fiction aussi, ce qui est (soit disant) arrivé il y a 2 minutes, ¼ d’heure, 107 ans ou 17 secondes…vous pouvez essayer de me prouver le contraire… vous n’obtiendrez que de la fiction. Le réalisme/réalité est de la fiction, vous êtes de la fiction, (car entre autre je le répète, vous êtes de gros ou de sales menteurs, même si vérité n'est pas), comme dedans le Fantastique, la Fantasy , l’Insolite, sans oublier l’Absurde ( n’hésitez pas à en chercher , à en trouver, à en inventer d’autres…tiens, comme « la satire », la « connerittérature » (en avalant je ne sais quel cachet, tablette de chocolat, décoction, culture ou fermentation de je ne sais quoi, si vous y tenez vraiment),et( inscrivez les, pourquoi pas, entre ces lignes), le Post-modernisme, la pornographie… etc. tout les genres(mais la notion de « genre » en fait, n’a donc, pas beaucoup de sens non plus, pour preuve, dans les magasins aujourd’hui, à peu de chose près, tout livre, est estampillé « thriller » dans un but de connerie marketing), ont à voir avec le dérèglement, le désordre, la souffrance, et également la jouissance à double tranchant, mentale et/ou psychique, les « genres» ont à voir avec la démence comme leurs clones créatifs(les mouvements) artistiques qu’ils soient surréalistes, symbolistes, dadaïstes, pataphysiciens, futuristes, fauvistes…etc. (et j’en passe...à autres choses) qui pactisent tout autant, avec la folie, dont les stupéfiants illicites ou pas, peuvent être un déclencheur irrémédiable (de la schizophrénie par exemple), et leur jumeaux médicamenteux, la cure, à défaut d’autre chose.
Et ce n’est pas parce que l’écrivain de S.F peut produire son produit interne, sa substance psychotrope personnelle, qu’il est son propre dealer, son auto-dealer « naturel », qu’il n’y a pas addiction, aussi bien pour lui que pour son lecteur ( c'est contagieux). J’ai moi-même été addicte pendant toute mon enfance aux « super-héros Marvel » qui me firent « prendre mon pied » et me servirent probablement d’anxiolytique, et/ou de neuroleptique, dans cette « existence merdique », jusqu’à ce que je passe à autre chose, d’en fait tout à fait similaire. Dans le cas des « artistes » donc, ne serait-ce pas, inconsciemment (ou pas), le manque, ou tout aussi bien, la peur du manque, la peur de la perte de l’inspiration, la peur du vide créatif ou tout court, la peur d’une page blanche comme de la poudre, qui poussent des auteurs vers la toxicomanie effective, l’alcoolisme y compris (pour Bukowski, Gainsbourg…). N’est-il pas là, l’intérêt que Baudelaire porta aux » paradis artificiels » de mes couilles infernales ? N’est-ce pas la raison pour laquelle Henri Michaux testa la mescaline, William Burroughs a fait de la toxicomanie son tout-venant, Jim Morrison en est surement mort, pour Frank Zappa c’était le café(ïne), Philip K. Dick, lui, usa des amphétamines, pour écrire plus et plus longtemps, et donc, d’aucuns se droguent, pourquoi pas , pour trouver, désormais malgré soi, de nouvelles « idées » toujours et encore, et se retrouvent dans ce cercle vicieux, qui est comme une façon de se mordre la queue d’une comète à laquelle il faut sa dose, au risque de l’ «over », sa dose onirique de synthèse…car l’angoisse, reliquat de la peur, rend insomniaque, et sans sommeil, pas de rêve naturel… et sans rêves, c’est la folie assurée, la démence jusqu’au trépas, que le fou ne sera d’ailleurs, jamais tout à fait sur, ou si, d’avoir passé. Autant dire : LA DAMNATION, et, comme j’aime à l’écrire : « C’est l’Enfer ! Dont-on finit toujours par sortir, c’est vrai, mais où une seconde et l’éternité s’équivalent. » RRRRAAAAAAHHHH !!!! stagato.