« Y a d'abord cette petite gueule, là, cette belle bobine un peu étirée de tête de gondole au supermarché des petits garçons à l’œil vicelard. Je parie que t'étais du genre à tapiner devant les églises, des fois que tu te mettrais un curé dans la poche contre quelque menue caresse, pendant que son dieu regardait ailleurs. Une méchante trogne de faux-benêt au regard froid et vide, le regard d'un squale affamé, parce qu'on le sait tous que t'as la dalle, Manu, une dalle de crève-la-faim. Ca grogne tellement fort dans ton petit ventre de capitaine de l'équipe de volley - c'est une image, bien sûr, mais t'y peux rien, t'as la tête à ça aussi - que ça te remonte le long des tuyaux, ça te ressort par le gosier et ça finit toujours dans un micro.
« Cette tronche de préposé au guichet des salauds, je vais la péter contre un mur. Je vais t'attraper par l'arrière du crâne et te cogner le visage contre le béton. Ce nez pointu et fin comme un gouvernail de goélette, je m'en vais te le briser dans un grand crac de film d'horreur. Tu peux dire adieu aux raybans, raclure de banquier, parce qu'il manquera un point d'appui.
« J'en reviens pas de cette histoire de harceleuse. Il paraît qu'elle t'envoyait des mots coquins, des photos dénudées, des billets doux à l'image de ton positionnement politique : absurdes et indécents. J'imagine que tu as souffert dans ta dignité de con élevé dans la soie, les truffes et le gratin de caviar. Ca a dû être dur pour toi, vraiment très dur. Je sais pas ce qui se passait dans la caboche de cette folle mais j'imagine que t'avais pas besoin d'appeler les pandores à la rescousse. Ou alors quoi ? C'est pour l'exemple ? On n'envoie pas de photos cochonnes à un ministre ? Espèce de petite chose sucrée, tu pouvais pas juste changer d'adresse mail ?
« Ce que j'exècre le plus chez toi, ce n'est pas ta suffisance de petit-bourgeois peigne-cul. Il est vrai que tu mérites mille fois la mort pour l'irrespect flagrant que tu t'évertues à témoigner à la masse des pauvres et des moins pauvres, en gros tous ceux qui n'ont pas le portefeuille assez gonflé pour se la couler douce et profiter du boulot d'un autre, ceux qui ne possèdent ni yacht ni rolex, qui ne s'encravatent jamais que pour les mariages, les enterrements ou les entretiens d'embauche où tes clones leur rient au nez avant de les renvoyer quémander des aides sociales que tu t'acharnes à amincir avec tes complices au pouvoir. Tu mérites mille fois la mort et la torture qui va avec parce que ce job, tu l'abats en gentleman, avec le sourire crispant des fils de pute qui s'assument comme tel. Tu es fier de ton mépris, tu crois qu'il te rajeunit, qu'il te confère l'image jeune et moderne d'un visionnaire altruiste qui fait passer le bien d'autrui avant celui de sa petite personne. Sauf qu'autrui, dans ton cas, c'est toujours un baron de la haute-finance, un encarté du MEDEF, un marchand d'armes, un lobbyiste. Quelqu'un qui ne manquera pas de te remercier un jour, nous le savons tous, en monnaie sonnante et trébuchante ou en petites parcelles de pouvoir. Tu incarnes le parasite dans toute sa splendeur vérolée. Macron, je te hais, je t'exècre, je te chie à la gueule et je te vomis par-dessus.
« Ce n'est même pas à cause de tes multiples provocations à l'égard de la véritable gauche, celle héritée de Jaurès, de Blum ou de Mendès France. Le libéralisme dont tu te veux le héraut décime le monde avec la fougue d'une jouvencelle farcie de coke et de GHB. Le Nouvel Economiste lui-même, cette revue qui fut en son temps - pas si lointain - l'organe de presse des Friedman et compagnie, reconnaît désormais ouvertement que tes prétendues solutions ne mènent nulle part. Tu nous enterres, Macron. Tu n'es pas le seul à manier la pelle mais c'est toi qui fais le plus de bruit et j'en ai plus qu'assez de t'entendre glapir comme le roquet du patronat.
« Je t'ai dit que t'avais faim, une faim d'ogre mis à la diète depuis des siècles. Eh bien, le mot est mal choisi parce que cette faim, tu ne la mérites pas. Tes parents étaient médecins, tu as été inspecteur des finances, puis banquier d'affaires. Tu gagnais un million chaque année. Tu payais l'ISF quand ça te chantait et lorsque Hollande, souffrant peut-être d'une insolation, a proposé de taxer jusqu'à 75 pour cent les plus hauts-revenus, tu as comparé la France au régime castriste. Tu n'as pas faim, non. La faim, je la réserve aux gueux. Toi, ce que tu as, c'est de l'appétit. T'es un goulu, Macron, un puits sans fin qui bouffe l'argent du monde sans jamais se sentir rassasié. Et c'est pour ça que je vais te buter, pauvre merdeux.
« Regarde-toi, minable. Ligoté à ce grand pneu. Un pneu de tracteur, histoire de te rappeler qu'il n'y a pas pas que les bureaux et les ministères. Avec ton complet chiffonné, imbibé de sang et d'essence. Tu t'es pissé dessus, Macron ? Ouais, je sens l'odeur d'ici. Et pis y a cette tâche caractéristique au niveau de l'entrejambe. J'en éprouve une certaine satisfaction, je dois dire.
« Quand j'aurai fini de te fracasser la tronche - le nez d'abord, souviens-toi - je balancerai une belle flamme sur ta veste Armani et crois-moi, Emmanuel, tu flamberas comme en enfer. Je te regarderai brûler. Peut-être même que je balancerai tout ça sur youtube, histoire de prévenir tes potes, parce que c'est ce qui les attend, tu t'en doutes.
« Réjouis-toi, Manu. T'es le premier. Tu ouvres la voie. C'était pas ça, ton idée, ouvrir la voie ?
« Assez causé. C'est l'heure du barbecue et mon copain Filoche m'a demandé de lui réserver une brochette. »
« J'en reviens pas de cette histoire de harceleuse. Il paraît qu'elle t'envoyait des mots coquins, des photos dénudées, des billets doux à l'image de ton positionnement politique : absurdes et indécents. J'imagine que tu as souffert dans ta dignité de con élevé dans la soie, les truffes et le gratin de caviar. Ca a dû être dur pour toi, vraiment très dur. Je sais pas ce qui se passait dans la caboche de cette folle mais j'imagine que t'avais pas besoin d'appeler les pandores à la rescousse. Ou alors quoi ? C'est pour l'exemple ? On n'envoie pas de photos cochonnes à un ministre ? Espèce de petite chose sucrée, tu pouvais pas juste changer d'adresse mail ?
« Ce que j'exècre le plus chez toi, ce n'est pas ta suffisance de petit-bourgeois peigne-cul. Il est vrai que tu mérites mille fois la mort pour l'irrespect flagrant que tu t'évertues à témoigner à la masse des pauvres et des moins pauvres, en gros tous ceux qui n'ont pas le portefeuille assez gonflé pour se la couler douce et profiter du boulot d'un autre, ceux qui ne possèdent ni yacht ni rolex, qui ne s'encravatent jamais que pour les mariages, les enterrements ou les entretiens d'embauche où tes clones leur rient au nez avant de les renvoyer quémander des aides sociales que tu t'acharnes à amincir avec tes complices au pouvoir. Tu mérites mille fois la mort et la torture qui va avec parce que ce job, tu l'abats en gentleman, avec le sourire crispant des fils de pute qui s'assument comme tel. Tu es fier de ton mépris, tu crois qu'il te rajeunit, qu'il te confère l'image jeune et moderne d'un visionnaire altruiste qui fait passer le bien d'autrui avant celui de sa petite personne. Sauf qu'autrui, dans ton cas, c'est toujours un baron de la haute-finance, un encarté du MEDEF, un marchand d'armes, un lobbyiste. Quelqu'un qui ne manquera pas de te remercier un jour, nous le savons tous, en monnaie sonnante et trébuchante ou en petites parcelles de pouvoir. Tu incarnes le parasite dans toute sa splendeur vérolée. Macron, je te hais, je t'exècre, je te chie à la gueule et je te vomis par-dessus.
« Ce n'est même pas à cause de tes multiples provocations à l'égard de la véritable gauche, celle héritée de Jaurès, de Blum ou de Mendès France. Le libéralisme dont tu te veux le héraut décime le monde avec la fougue d'une jouvencelle farcie de coke et de GHB. Le Nouvel Economiste lui-même, cette revue qui fut en son temps - pas si lointain - l'organe de presse des Friedman et compagnie, reconnaît désormais ouvertement que tes prétendues solutions ne mènent nulle part. Tu nous enterres, Macron. Tu n'es pas le seul à manier la pelle mais c'est toi qui fais le plus de bruit et j'en ai plus qu'assez de t'entendre glapir comme le roquet du patronat.
« Je t'ai dit que t'avais faim, une faim d'ogre mis à la diète depuis des siècles. Eh bien, le mot est mal choisi parce que cette faim, tu ne la mérites pas. Tes parents étaient médecins, tu as été inspecteur des finances, puis banquier d'affaires. Tu gagnais un million chaque année. Tu payais l'ISF quand ça te chantait et lorsque Hollande, souffrant peut-être d'une insolation, a proposé de taxer jusqu'à 75 pour cent les plus hauts-revenus, tu as comparé la France au régime castriste. Tu n'as pas faim, non. La faim, je la réserve aux gueux. Toi, ce que tu as, c'est de l'appétit. T'es un goulu, Macron, un puits sans fin qui bouffe l'argent du monde sans jamais se sentir rassasié. Et c'est pour ça que je vais te buter, pauvre merdeux.
« Regarde-toi, minable. Ligoté à ce grand pneu. Un pneu de tracteur, histoire de te rappeler qu'il n'y a pas pas que les bureaux et les ministères. Avec ton complet chiffonné, imbibé de sang et d'essence. Tu t'es pissé dessus, Macron ? Ouais, je sens l'odeur d'ici. Et pis y a cette tâche caractéristique au niveau de l'entrejambe. J'en éprouve une certaine satisfaction, je dois dire.
« Quand j'aurai fini de te fracasser la tronche - le nez d'abord, souviens-toi - je balancerai une belle flamme sur ta veste Armani et crois-moi, Emmanuel, tu flamberas comme en enfer. Je te regarderai brûler. Peut-être même que je balancerai tout ça sur youtube, histoire de prévenir tes potes, parce que c'est ce qui les attend, tu t'en doutes.
« Réjouis-toi, Manu. T'es le premier. Tu ouvres la voie. C'était pas ça, ton idée, ouvrir la voie ?
« Assez causé. C'est l'heure du barbecue et mon copain Filoche m'a demandé de lui réserver une brochette. »