Tu trouveras plutôt marrant
De bazarder quelques affaires :
Les cartons de vieux vêtements...
Les aquarelles de ta mère
Et ses cartes d'anniversaires...
Le panier, la niche du chien...
Pas de quoi se chauffer l'hiver
Mais.. Tu verras... ça brûle bien.
Ça te paraîtra plus troublant
De voir s'évaporer dans l'air
Les souvenirs de nos vingt ans,
Nos lettres, tes photos, mes vers...
Les colifichets annulaires...
Les cendres de l'amour ancien,
Ça te fera pleurer, très chère,
Mais.. Tu verras... ça brûle bien.
C'est tous les jours la fin des temps,
L'apocalypse en solitaire
De tous nos rêves morts vivants
Dans nos vieux cœurs démissionnaires.
N'attendons pas le nucléaire :
Un sale quart d'heure, et plus rien.
Nos corps, c'est plus d'eau que de chair
Mais.. Tu verras... ça brûle bien.
Prince du dernier millénaire,
Si toutefois tu les obtiens,
Nos âmes, sauras-tu qu'en faire ?
Oh, tu verras... ça brûle bien.
De bazarder quelques affaires :
Les cartons de vieux vêtements...
Les aquarelles de ta mère
Et ses cartes d'anniversaires...
Le panier, la niche du chien...
Pas de quoi se chauffer l'hiver
Mais.. Tu verras... ça brûle bien.
Ça te paraîtra plus troublant
De voir s'évaporer dans l'air
Les souvenirs de nos vingt ans,
Nos lettres, tes photos, mes vers...
Les colifichets annulaires...
Les cendres de l'amour ancien,
Ça te fera pleurer, très chère,
Mais.. Tu verras... ça brûle bien.
C'est tous les jours la fin des temps,
L'apocalypse en solitaire
De tous nos rêves morts vivants
Dans nos vieux cœurs démissionnaires.
N'attendons pas le nucléaire :
Un sale quart d'heure, et plus rien.
Nos corps, c'est plus d'eau que de chair
Mais.. Tu verras... ça brûle bien.
Prince du dernier millénaire,
Si toutefois tu les obtiens,
Nos âmes, sauras-tu qu'en faire ?
Oh, tu verras... ça brûle bien.