C'est l'histoire d'un con qui rencontre un autre con dans un bar . Comme les deux cons sympathisent , ils échangent leur prénom . L'un s'appelle Conrad , l'autre Madcon . Pas celui qui fait de la chanson , un inconnu . Pas un con nu .
Non il n'était pas à poil . Madcon portait un vieux tee-shirt avec une grosse tête de sanglier dessiné et un bon vieux Jean . Conrad , lui , était en rade .
Et oui , arrive un moment où à force de descendre des pintes , Conrad pauvre rmiste en fin de mois , fut en fin de débit de boisson .
Madcon lui paya donc des coups , sur un coup de tête . Non pas que Conrad lui mit un coup de tête pour lui soutirer des demis , mais plutôt que Madcon était dans un tel état d'ivresse , qu'il ne pensait plus le quart d'une seconde à la tenue de son budget . Il fut pris d'un premier élan de connerie .
Car comme on dit "trop bon , trop ..."
Ainsi une fois la fermeture du bar annoncé , les deux compères . Enfin, " cons-paires" , car ils étaient bien deux cons à "faire la paire " . Les deux compères ne savaient pas bien où aller ni que faire .
Ils auraient pu rentrer chez eux , se faire passer un savon par leurs femmes respectives , puis se coucher pour désaoûler . Qu'on se le dise , pour qu'un con se le dise , si les deux cons se le disent , la raison ne l'emporte pas .
Ainsi ils marchèrent dans les rues de la ville , plein de l'énergie exacerbante de l'alcool , et cherchèrent une connerie à faire .
Pour eux c'était drôle . Ils commencèrent par voler un panneau de signalisation qui indiquait un "stop " . Qu'importe ! Provoquer un accident de la route c'est pas si grave quand on est à pied .
De ce panneau ils se servirent pour faire du tam-tam dans la rue . Qu'importe ! De réveiller les gens qui dorment quand soi-même on n'est pas couché.
Ils trouvèrent une épicerie de nuit , Conrad toujours en rade , en profita pour voler une bouteille de calvados , pendant que Madcon payait des bières . Qu'importe ! Quand on n'a pas de sous , c'est quand même pas au pauvre de payer , c'est quand même bien plus malin de voler .
Et ainsi Conrad au sortir de l'épicerie se sentait pousser des ailes .
Si bien qu'il montra fièrement son trophée à Madcon .
Madcon l'acclama , et ils s'enfilèrent des culs secs en évitant les culs de sac .
Quoiqu'un cul de sac serait tentant .
Alors voyant au loin , de jeunes demoiselles rentrer chez elle ; Madcon les arrêta et Conrad brandit la lourde bouteille en verre en guise de menace .
"Donnez moi tout ce que vous avez de valeur les filles , sinon vous allez passer un sal quart d'heure , allez par ici vos culs de sac "
Appeurées les deux jeunes filles , donnèrent leur porte-monnaie en suppliant de ne pas leur faire de mal .
Madcon , se retenant de rire , fit une grosse voix et leur dit "c'est bon déguerpissez maintenant " . Et elles s'enfuirent en courant . Qu'importe ! Ils ne leur avaient fait aucun mal .
Même pas un huitième de goutte de sang n'avait coulé .
Conrad et Madcon étaient comme une tornade qu'on ne peut plus arrêter .
Comme les deux cons se soucièrent un peu des flics quand même , après avoir réalisé qu'ils avaient "un peu " exagéré , ils filèrent vers la sortie de la ville . Là où commence les chemins de campagne .
Sauf que leur réservoir était plus convexe que concave . C'est à dire que leur connerie continuait de grimper , et jouait plus sur l'ouverture jusqu'à la Lune , qu'à la fermeture des portes en marquise .
Ainsi, passant devant un champ où ils virent deux tractopelles , Madcon et Conrad furent tout enthousiastes à l'idée de les con...duire .
Pour qu'un con se le dise , si deux cons se le disent , le vent a emporté la raison depuis longtemps .
Ils mirent en marche les tractopelles et partirent à la recherche d'un mur à défoncer .
Suivant une route pleine de cailloux , où il y avait bien marqué "propriété privée " , ils roulèrent ainsi à travers champ . Ils arrivèrent près d'une maison taguée où il semblait n'y avoir personne . Alors dans un immense fracas de pierres et d'éboulement ils rasèrent la maison .
Après tant d'efforts pour cette apothéose , ils realisèrent qu'il aurait mieux valu "ne pas se faire prendre ", selon l'expression de Madcon .
"Tu as raison , répondit Conrad , si on brûlait les engins ?"
Madcon et Conrad vidèrent le reste de leur calvados qu'ils enflammèrent avec du vieux papier trouvé au hasard et le briquet "born to be alive " , de ce dernier .
Ils jetèrent chaque bout enflammé dans chaque véhicule et le feu partit .
Seulement , cela fit un tel brasier , que les chiens alentour se mirent à hurler .
Madcon et Conrad furent (enfin !) inquiets . Pour les conséquences . Ils essayèrent de se sauver par les vignes et croyaient vraiment en leur salut .
Et , en sortant essoufflés de leur parcours , deux beaux véhicules des forces de l'ordre attendaient leur grand désordre .
Les deux cons se firent passer les menottes et furent conduits en cellule de dégrisement .
Une fois là-bas Conrad et Madcon demandèrent une cigarette lors de la garde à vue . On leur en donna une chacun .
"Et on a pas d'feu m'sieur " dit Conrad , qui s'était fait prendre son feu "born to be alive " par un gendarme .
L'officier lui répondit "qu'importe ! Il n'y a pas de fumer sans feu " et il rigola de les voir ainsi , aussi minables avec une pauvre cigarette qu'ils ne pouvaient pas allumer .
Conjointement , non pas que deux cons jointement étaient en état d'arrestation ; mais que , conjointement à cela on avait enfin stopper deux corps. Deux corps ,qui tels deux masses mobiles sans conscience , avaient tout dévasté sur leur passage ; et , faisaient de ces individus un cas de conscience , pour la justice .
De la "sciencecon" dans la balance , si vous préférez ; pour essayer de déterminer lors du procès , les circonstances :
"sire ! une telle constance , dans la connerie peut-elle perdurer dans le con cours de la vie ?" plaida le procureur ,
"ce con ne sait pas "dit la défense
Et "aucune con pétition n'admettra leur grâce "dit le con prometteur .
Car en plus de Conrad et Madcon ,il y avait encore plein d'autres cons qui avaient signé pour plaider leur égarement .
Cette con pétition ne gagna pas la compétition et les deux cons furent con ! damnés à l'enfer des barreaux .
Et oui , arrive un moment où à force de descendre des pintes , Conrad pauvre rmiste en fin de mois , fut en fin de débit de boisson .
Madcon lui paya donc des coups , sur un coup de tête . Non pas que Conrad lui mit un coup de tête pour lui soutirer des demis , mais plutôt que Madcon était dans un tel état d'ivresse , qu'il ne pensait plus le quart d'une seconde à la tenue de son budget . Il fut pris d'un premier élan de connerie .
Car comme on dit "trop bon , trop ..."
Ainsi une fois la fermeture du bar annoncé , les deux compères . Enfin, " cons-paires" , car ils étaient bien deux cons à "faire la paire " . Les deux compères ne savaient pas bien où aller ni que faire .
Ils auraient pu rentrer chez eux , se faire passer un savon par leurs femmes respectives , puis se coucher pour désaoûler . Qu'on se le dise , pour qu'un con se le dise , si les deux cons se le disent , la raison ne l'emporte pas .
Ainsi ils marchèrent dans les rues de la ville , plein de l'énergie exacerbante de l'alcool , et cherchèrent une connerie à faire .
Pour eux c'était drôle . Ils commencèrent par voler un panneau de signalisation qui indiquait un "stop " . Qu'importe ! Provoquer un accident de la route c'est pas si grave quand on est à pied .
De ce panneau ils se servirent pour faire du tam-tam dans la rue . Qu'importe ! De réveiller les gens qui dorment quand soi-même on n'est pas couché.
Ils trouvèrent une épicerie de nuit , Conrad toujours en rade , en profita pour voler une bouteille de calvados , pendant que Madcon payait des bières . Qu'importe ! Quand on n'a pas de sous , c'est quand même pas au pauvre de payer , c'est quand même bien plus malin de voler .
Et ainsi Conrad au sortir de l'épicerie se sentait pousser des ailes .
Si bien qu'il montra fièrement son trophée à Madcon .
Madcon l'acclama , et ils s'enfilèrent des culs secs en évitant les culs de sac .
Quoiqu'un cul de sac serait tentant .
Alors voyant au loin , de jeunes demoiselles rentrer chez elle ; Madcon les arrêta et Conrad brandit la lourde bouteille en verre en guise de menace .
"Donnez moi tout ce que vous avez de valeur les filles , sinon vous allez passer un sal quart d'heure , allez par ici vos culs de sac "
Appeurées les deux jeunes filles , donnèrent leur porte-monnaie en suppliant de ne pas leur faire de mal .
Madcon , se retenant de rire , fit une grosse voix et leur dit "c'est bon déguerpissez maintenant " . Et elles s'enfuirent en courant . Qu'importe ! Ils ne leur avaient fait aucun mal .
Même pas un huitième de goutte de sang n'avait coulé .
Conrad et Madcon étaient comme une tornade qu'on ne peut plus arrêter .
Comme les deux cons se soucièrent un peu des flics quand même , après avoir réalisé qu'ils avaient "un peu " exagéré , ils filèrent vers la sortie de la ville . Là où commence les chemins de campagne .
Sauf que leur réservoir était plus convexe que concave . C'est à dire que leur connerie continuait de grimper , et jouait plus sur l'ouverture jusqu'à la Lune , qu'à la fermeture des portes en marquise .
Ainsi, passant devant un champ où ils virent deux tractopelles , Madcon et Conrad furent tout enthousiastes à l'idée de les con...duire .
Pour qu'un con se le dise , si deux cons se le disent , le vent a emporté la raison depuis longtemps .
Ils mirent en marche les tractopelles et partirent à la recherche d'un mur à défoncer .
Suivant une route pleine de cailloux , où il y avait bien marqué "propriété privée " , ils roulèrent ainsi à travers champ . Ils arrivèrent près d'une maison taguée où il semblait n'y avoir personne . Alors dans un immense fracas de pierres et d'éboulement ils rasèrent la maison .
Après tant d'efforts pour cette apothéose , ils realisèrent qu'il aurait mieux valu "ne pas se faire prendre ", selon l'expression de Madcon .
"Tu as raison , répondit Conrad , si on brûlait les engins ?"
Madcon et Conrad vidèrent le reste de leur calvados qu'ils enflammèrent avec du vieux papier trouvé au hasard et le briquet "born to be alive " , de ce dernier .
Ils jetèrent chaque bout enflammé dans chaque véhicule et le feu partit .
Seulement , cela fit un tel brasier , que les chiens alentour se mirent à hurler .
Madcon et Conrad furent (enfin !) inquiets . Pour les conséquences . Ils essayèrent de se sauver par les vignes et croyaient vraiment en leur salut .
Et , en sortant essoufflés de leur parcours , deux beaux véhicules des forces de l'ordre attendaient leur grand désordre .
Les deux cons se firent passer les menottes et furent conduits en cellule de dégrisement .
Une fois là-bas Conrad et Madcon demandèrent une cigarette lors de la garde à vue . On leur en donna une chacun .
"Et on a pas d'feu m'sieur " dit Conrad , qui s'était fait prendre son feu "born to be alive " par un gendarme .
L'officier lui répondit "qu'importe ! Il n'y a pas de fumer sans feu " et il rigola de les voir ainsi , aussi minables avec une pauvre cigarette qu'ils ne pouvaient pas allumer .
Conjointement , non pas que deux cons jointement étaient en état d'arrestation ; mais que , conjointement à cela on avait enfin stopper deux corps. Deux corps ,qui tels deux masses mobiles sans conscience , avaient tout dévasté sur leur passage ; et , faisaient de ces individus un cas de conscience , pour la justice .
De la "sciencecon" dans la balance , si vous préférez ; pour essayer de déterminer lors du procès , les circonstances :
"sire ! une telle constance , dans la connerie peut-elle perdurer dans le con cours de la vie ?" plaida le procureur ,
"ce con ne sait pas "dit la défense
Et "aucune con pétition n'admettra leur grâce "dit le con prometteur .
Car en plus de Conrad et Madcon ,il y avait encore plein d'autres cons qui avaient signé pour plaider leur égarement .
Cette con pétition ne gagna pas la compétition et les deux cons furent con ! damnés à l'enfer des barreaux .