Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchis ta compagne,
Je partirai. Vois-tu, je te trouve navrant.
j'irai par l'autobus - à pied, c'est un peu lent.
Je ne puis tolérer que tu fasses campagne.
Je ne marcherai pas dans ta gauche champagne
Asservie au veau d'or et vendue aux puissants
Dont l'odieux baratin me fait bouillir les sangs.
Aux flammes, citoyens ! La révolte me gagne...
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tronche
Un coup de barre à mine (et d'autres si tu bronches)
Puis des litres d'essence et je te bercerai
En disant : "N'aie pas peur... C'est la lutte finale..."
Tu ne comprendras pas : c'est l'Internationale...
Alors mon allumette, hé, je la craquerai.
Je partirai. Vois-tu, je te trouve navrant.
j'irai par l'autobus - à pied, c'est un peu lent.
Je ne puis tolérer que tu fasses campagne.
Je ne marcherai pas dans ta gauche champagne
Asservie au veau d'or et vendue aux puissants
Dont l'odieux baratin me fait bouillir les sangs.
Aux flammes, citoyens ! La révolte me gagne...
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tronche
Un coup de barre à mine (et d'autres si tu bronches)
Puis des litres d'essence et je te bercerai
En disant : "N'aie pas peur... C'est la lutte finale..."
Tu ne comprendras pas : c'est l'Internationale...
Alors mon allumette, hé, je la craquerai.