Lieu commun n°0000000: Comme un poisson dans l'eau.

Le 23/05/2016
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par pascal dandois
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Rubriques / Lieux communs
Nième contribution de Pascal Dandois à la rubrique originale de Mill des lieux communs. Le crescendo de la terreur continue. On vient de passer un cap cette fois-ci. Peut-être même avant mais j'étais aveugle. Et de la parodie, on passe directement dans la catégorie troll littérature. Pascal Dandois n'aime vraiment pas qu'on lui dise ce qui est bien et mal. Plus on lui répète que les calembours et les jeux de mot constituent le stade ultime de la violence extrême et gratuite dans les textes (quels qu'ils soient) et plus il s'en fiche et place même à chaque fois la barre encore plus haut. Philippe Bouvard et Laurent Ruquier ont jeté l'éponge depuis longtemps. /!\ Attention la lecture de ce texte peut provoquer des ruptures d'anévrisme /!\ Bien entendu, un tel descriptif sans connivence n'aura pour conséquence que d'encourager bien malgré moi, Pascal Dandois a continuer son exploration des abysses. Espérons pour lui qu'il respecte les paliers de décompression lorsqu'il se décidera à remonter.
La piscine de l’H2O-delà

Au final, qu’est-ce que la mort, même hors de l’eau, sinon une noyade ? (impossible de respirer quand on est mort), une noyade dans l’air, « comme quand noi, je me moie » et ensuite…

J’en connais un, l’auteur pour ne pas le citer, qui dit que la vie après la mort, ça n’est pas autre chose que la théorie de la relativité appliquée à l’âme, alors en suivant ce précepte en toute illogique, quand je suis mort, mon âme, ce fera l’âme de fond, évidement chacun se fait sa mort comme il l’entend, malgré lui ou non. Et moi, je me la veux dans l’élément aqueux.

L’âme de fond, disais-je, mais paradoxalement ascendante, dans les cieux pluvieux, car, elle va, en, eau. Je sens ma mutation posthume et aquatique, qui me fait pousser des branchies comme des branches d’arbre dans les bronches, ou, des coraux dans mon corps/eau.


Et puis, je continus ma transformation qui m’emporte dans l’eau-delà, mais voilà qu’il m’ apparaît, que ce changement foire un peu, il me pousse, (anomalie ?), de multiples têtes reptiles, je me change en hydre…mais en hydre/eau…ouf ! Soudain, j’hallucine ? Quelque part, un téléphone sonne, et je décroche, sans savoir comment, mes nageoire rendant pourtant la chose difficile, et quelqu’un dit : « A l’eau ! »(Mille pardons pour les jeux de m’eau) en fait c’est une erreur, cette appel vient des Enfers où une inondation diluvienne sévit, et éteint les flammes infernales, en fait, mon interlocuteur m’a dit : « Hell/eau ! ».

Cette inondation a amené là, un navire rempli d’animaux, véritables fossiles morts-vivants, mammouths, smilodons, rhinocéros laineux…etc. C’est une arche, en fait un sous-marin piloté par un certain capitaine, le capitaine Noémo lui même. Je regarde passer le sous-marin tandis que je deviens sirénien.
Dans l’H2O-delà, cette mort, je la veux vivante ! Car, quelle est la meilleure représentante de la vie, sinon l’eau ? Voila donc à terme le retour de mon âme, à la vie ! A la vie, via l’esprit devenant le micro-organisme originaire et primordial. Outre la mort, en me la jouant un peu science- fiction, dans le genre boucle-spatio-temporelle qui passe par un univers parallèle, je suis (re) devenu (mais attention, faut pas confondre, rien à voir avec ce pauvre spermatozoïde qui saute du plongeoir) une cellule initiale dans l’eau séance tenante.