Ô yeux, adieux
Il ne savait exactement ce qu’il lui prit, peut-être ne supportait-il plus cette réalité qu’il croyait voir. Il se mit à se révulser les yeux, à tourner ses globes oculaires, à faire sortir, pivoter ses pupilles, à les expulser, les envoyer, les renvoyer autre-part, hors, de ce qui lui faisait face de réel, et dont je ne parlerai pas là, la chose étant par trop terrible. Ses yeux en tournant complètement rentrèrent en lui-même, ils firent un demi-tour complet. Il se voyait désormais en dedans de lui, dans son intérieur de soi. Mais ce qu’il y voyait, y découvrit, et que je tairai ici, la chose étant par trop affreuse, n’était pas vraiment mieux. Pas mieux que le réel précédent, qu’il venait d’occulter. Alors, que faire ? Est-ce que, ses yeux, il ne lui restait plus qu’à les laisser, voire même ; les faire, partir, ailleurs et/ou partout nulle-part, les quitter totalement, physiquement, les regarder s’enfuir de lui, pour les observer de ses orbites vides ? Il hésita, car voila qu’il se demandait s’il s’était bien regarder dans une glace avant, car s’il y voyait qu’il n’était pas lui-même, ça changerait tout.