Guapa te quiero !

Le 13/07/2016
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par HaiKulysse
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Thèmes / Divers / Pangolins et licornes
Le flood storytellique aléatoire de HaiKulysse passe au stade "attaque chimique Bashar Al Assad like". martin et lui, semblent se donner le change pour nous pondre une histoire onirique à dormir debout. Ne voulant pas offenser la puissance créative du binôme, j'ai laissé les fautes d'inattention qui je le pense sont liées au foutage de gueule total d'un texte pondu en 2 minutes chrono sur le coin d'une nappe mais peut être que non, peut être que ça s'inscrit dans un truc intentionnel super puissant et génial alors je ne préfère pas y toucher et livrer le texte tel qu'il a été posté.
Une violente averse tombait en rafales, les gouttes de pluie résonnant sur les vitres comme du gravier fin. J'avais envie de dire au diable qui était venue me prendre ma femme : « Retourne d'où tu viens, va-t-en ! »
Un bref instant, pendant sa sombre visite, le monde s'était éloigné et je me sentais aussi isolé qu'un stylite dans le désert, observant depuis son douloureux perchoir ma mystérieuse Laurel disparaître dans ce genre de smog ; le diable allait l'emporter dans la plus grande confusion.
Il tenait déjà de sa seule main valide, la gauche, la main de ma compagne, une main de jeune fille, serrant chaudement la sienne. Ce n'était pas moi qu'il voulait, c'était elle. Perdue dans des considérations mélancoliques sur sa vie avant d'être sous l'emprise de Nadir, quand elle était encore sage et n'avait pas encore enfreint les sacro-saints commandements.
Envoûtée par le malin, elle était ravissante d'intensité, de désir, d'invite. Le pouvoir de séduction et de fascination du diable. Je me serais bien damné pour lui brouter le cresson, me payer du bon temps mais je me méfiais de Laurel à présent comme si c'était la peste.

Et quand le ciel se dégagea, ce qui permit au regard de se déployer, et ce qu'on attribuait généralement à l'influence de Dieu le Père, le vent glacial s'était apaisé : j'étais maintenant seul sans la mangeuse d'hommes qui devait brûler en enfer à l'heure actuelle. J'imaginais que, là-bas, la créature séditieuse allait être brutalement violée successivement et / ou simultanément par tous les monstres diaboliques.

Ah Laurel ! Guapa te quiero !