Alfredo Nomore VS Raoul Hyperbolt #TrollCon2016

Le 03/08/2016
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par pascal dandois
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Rubriques / ALFREDO NOMORE
La #TrollCon2016 se poursuit avec la suite des aventures d'Alfredo NOMORE, où l'on découvre que sous le costume de Pascal Dandois se cache Naruto et sous le costume de Naruto se cache Eric Zemmour. Double combo de troll littérature donc dans ce texte dont l'introduction m'a rappelé les meilleurs vannes dans la cours de récréation quand j'étais en CE1. Le Feuilleton flood se poursuit plaçant la barre de la misogynie gratuite encore plus haut, encore plus loin, encore plus fort. Indéniablement Pascal Dandois s'inscrit dans l'esprit de Pierre de Coubertin cependant cher Pascal Dandois, il me semble que ni le pipi-caca, ni la misogynie, ni les calembours au THC ne sont encore homologués en tant que sports olympiques. Le stade anal n'est pas non plus un lieu ou se pratique l'athlétisme. Pendant que les zonards historiques se la coulent douce à Ibiza, la Zone devient petit à petit le blog personnel de Pascal Dandois.
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Alfredo Nomore paya un autre verre à l’homme et celui-ci re-continua sa narration :
« Il était une fois un homme qui tant s’aimait, qu’il tentait par de formidables contorsions, de se faire une fellation, sans jamais y parvenir, frustré par ses échecs, en se demandant si l’auto-pipe n’était pas une utopie, il s’éjaculait lamentablement au visage, en pleurant de rage. Après quoi, il se demandait si sa verge était trop courte, ou si lui, n’était pas assez souple ; il préférait croire que la deuxième possibilité était la bonne. Son fol amour de lui-même, ne se limitait pas à sa passion de son pénis, il vouait également une adoration envers son postérieur dont il scrutait le reflet dans sa glace. Il scrutait cet anus qui était le sien, mais qu’il ne possèderait pourtant, jamais totalement, et dans lequel, par dépit, il enfonçait des objets de formes plus ou moins phalliques. Il se demanda si cet amour de lui-même était symptomatique d’une homosexualité refoulée, sa réponse fut négative, il se déclara « égosexuel ». Pourtant, un jour, il tomba amoureux de quelqu’un qui n’était pas lui, mais elle, elle ne l’aima pas. « Et pourquoi qu’elle ne l’aima pas ? » l’interrompit Alfredo Nomore.
-Pourquoi qu’elle ne l’aima pas ? quelle question débile ! Mais parce qu’il n’y a pas plus de raison d’aimer une personne que d’aimer ou de ne pas en aimer une autre. Et aussi, pour finir mon histoire par une fin de merde pathétique, que j’affectionne par-dessus tout. Si vous avez d’autres questions connes du même genre à me poser, je vous saurai gré de vous les mettre bien profond. Ainsi, je pourrai peut-être achever cette histoire au plus vite car, voyez-vous, j’apprécie la concision. Je reprends :
Ne pouvant plus supporter de tourner sur lui-même comme le chien qui joue à essayer de s’attraper la queue, il s’autodétruisit d’une explosion du fondement. Fin.
-Allez, re-payez votre tournée, et j’en raconte une autre.
-Euh…je aimerais mieux pas. Il semble que les spiritueux ont un effet néfaste sur votre esprit, et, sans vouloir vous vexer, je crains la contagion.
L’homme n’incita pas, il quitta fièrement la table sans un mot, se dirigea doucement vers le bar. Dans le lapse de temps qui permit à l’homme de rejoindre le bar, Alfredo Nomore eut tout le loisir de contempler sur une démarche chaloupée, la musculature impressionnante de cet homme, dans une combinaison ultra-moulante. Quant à celui-ci, tout en commandant une vodka-ricard, il lui lança un regard d’outre-tombe, qui comme une sueur froide, parcourut l’échine d’Alfredo Nomore, qui alors, regretta amèrement de s’en être fait un ennemi.
Pour éviter la confrontation visuelle avec son ancien interlocuteur, Alfredo Nomore posa son regard dans le ciel constellé de la baie vitrée du bistrot ; un ciel, du cosmos duquel surgit, de la gauche intersidérale, un super héros en multicolore. Celui-ci lâcha textuellement un gaz dans le but d’amortir son contact avec le sol terrestre de la planète, juste devant le bistrot susmentionné, porte qu’il traversa ensuite vitessedelalumièrement. Sans préavis, il s’adressa à l’athlète aux yeux d’outre-tombe, bien connu d’Alfredo Nomore.
-Captain Raoul Hyperbolt ! Vous devez venir avec moi ! les forces de mal envahissent la galaxie supra-spatiale de l’univers à droite de l’espace ! Nous n’avons pas de temps à perdre !
-Starfreedom-man, (il vide un verre, dont le contenu peut à priori, laisser à penser, étant données ses répercussions sur le comportement, qu’ il n’est pas uniquement constitué d’un calorique jus de fruits, ou alors si, mais extrêmement fermenté) Starfreedom-man, qu’as-tu donc contre ces forces du mâle qui permettent à l’homme, d’affirmer, à grand coups de poings dans la gueule, son évidente supériorité sur la femme, qui se fait engrosser par son supérieur hiérarchique…et hop ! cul-sec ! (Il a gobé un autre verre)
-Hein ? Quoi ? Mais… je veux bien évidement parler des méchants, ceux qui veulent s’emparer de l’espace méga-cosmique…allez, venez Captain Hyperbolt, vite ! Pas une microseconde à perdre !
- C’est pas parce que nous possédons des pouvoirs quasi-divins, et que nous parvenons à atteindre un niveau de conscience incommensurable, que nous, super héros, n’en sommes pas moins des hommes, nom de Dieu de Merde ! Et je vois pas pourquoi je me ferais chier avec des problèmes universels que j’en ai rien à foutre ! Alors dégage, ou ça va mal finir pour toi, trou du cul !
- Captain ! Vous n’avez pas le droit de parler de la sorte, ressaisissez-vous !
(Starfreedom-man pose une main sur l’épaule du Captain Raoul Hyperbolt)
-Putain ! T’aurais jamais dû me toucher !
Hyperbolt décroche un direct énergétique dans le thorax de Starfreedom-man, sous l’impact, celui-ci a juste le temps d’émettre un cri strident, avant que tout son corps ne parte en lambeaux moléculaires, qui ensuite retombent sur le plancher, en fine poudre de carbone.
-Bien fait pour ta gueule, trou du cul d’idéaliste manichéen ! conclut le Captain Hyperbolt en récupérant sa cape argentée posée négligemment à l’extrémité du comptoir. Il désintègre la porte en crachant dessus et quitte l’établissement.
Une fois que Captain Hyperbolt fut sorti du champ de vision, un des consommateurs prit doucement la parole : « C’est quand même dangereux de laisser un dingue pareil en liberté avec de tels superpouvoirs… faudrait faire quelque cho… » il ne put finir sa phrase, un rayon d’énergie pure venait de le rayer de la réalité. « J’ai l’ouïe fine, et j’aime pas qu’on parle dans mon dos » entendit-on, c’était la voix lugubre de Captain Hyperbolt, comme venant de nulle-part et partout.
Pendant les heures qui suivirent, aucunes discutions ne fit vibrer l’atmosphère de la planète, jusqu’à l’annonce du décès soudain du Captain Hyperbolt, dû à une embolie cérébrale. Et les conversations redémarrèrent comme si de rien n'avait été…
Tous les risques de désintégration arbitraire apparemment écartés, Alfredo Nomore prit la décision de regagner le lieu où il logeait, à côté de chez sa voisine, son domicile où sa compagne l’attendait, une valise dans une main, le réfrigérateur dans l’autre, pour le quitter définitivement, peut-être. C’est ce qu’elle fit malgré les excuses, et suppliques du pauvre Alfredo Nomore.
Il se mit à geindre en chantant :
« J’aurais dû passer outre
Mon amour, et en outre
Arrêter d’enculer, les loutres
Les mouches étant toutes mortes
J’aurais dû faire en sorte…
J’aurais dû passer outre
Mon Amour, et en outre
De mon Q.G. extraire la poutre
Défoncer quelques portes
Des fois faudrait qu’ça sorte
J’aurais dû passer outre
Mon Amour, et en outre…
Ne plus me concocter de shoot
Aux liqueurs psychotropes
Modifier mon comporte-
Ment beaucoup plus tôt
Con comme un porte-manteau

Ô, my love, quoi ? Vouch herche ier lé rheurre ? Chier les rôts ? Ah ! Vous cherchiez l’erreur ! Ding Dingue ! Vous la trouvâtes en ma personne, d’accord. Mais souffrez s’il vous plait que je m’accroche encore un peu, tel un morpion, tel un pion mort, buté, butiné par l’immaculée reine des zobeilles qui me darda l’âme en passant par les roubignolles et les Dardanelles, en bagnoles à monoxyde de carbone. Souffrez que je m’accroche à la chaleur de votre corps, de couleur tant homogène, à la manière du miel de la fille insecte susdite (j’ai bien dit « dite » hein ! avec un « d » comme dans « défoncétoncule » …Pardon, car la septième langue de ma pensée, a dépassé la profondeur de votre vagin… Tout ça, c’est à cause que, dehors, l’existence fait rien qu’à m’attendre froidement, entre les 'scaliers, les coups-loires, pour mieux m’expédier méchamment, toujours plus loin vers nulle-part, où j’estime n’avoir rien à branler. Pas plus que dans votre con, d’ailleurs, du moins, à en croire vos seins, qui regardent ailleurs, et cette nauséabonde odeur, qu’aux naseaux mou veux la chatte… Euh… Vous me lâchâtes…etc.
Sur ce, Alfredo Nomore pleura quelques larmes de sperme.