La cote de popularité se mesure à ce que tu fais, si c’est toi qui l’as dit c’est pas toi qui y es.

Le 14/08/2016
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par Le Docteur Burz
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Thèmes / Polémique / Société
Le Docteur Burz nous gratifie d'une seconde contribution. C'est un billet d'humeur. ça nous rappelle à quel point ceux de Mill manquent à la Zone. Quoi qu'il en soit, le Docteur Burz est énervé a priori et il veut absolument nous faire savoir qu'il n'a rien à nous dire. (surtout un dimanche) Comme ça c'est dit. Il insiste aussi sur le fait aussi qu'il ne veut pas prendre position. Voila comme ça c'est fait aussi. Il tient tout à fait aussi à ne pas faire parti d'un bord, d'une communauté ou autre. Bienvenue à lui parmi les zonards donc.
Fichtre de merde tiens !

Si je ne me retenais pas j’enverrais tout balader. Une bonne fois pour toute. Aux oubliettes la névrose occasionnelle, la psychose résiduelle infantile, la bipolarité des jours gracieux sans béchamel, les calamités apoplectiques dysharmoniques de conspiration fébrile…
J’aurais même pu refaire le monde, changer les esprits, rassembler l’humanité, décrasser les conjonctions de coordination rétrogrades et obsolètes, transformer les brocolis en flan et les haricots verts en carambars…
Ça me démange sec le trou de balle de vous décrotter l’horizon boueux. On aurait pu se défoncer notre race avec un amour propre légèrement sale. On aurait pu conduire le monde saoul comme une barrique jusqu’à son port de défonce…
Mais ça tombe vraiment très mal on est dimanche.

Putain, j’ai les boules toutes retournées !

Tout ça pour des clopinettes, des roubignolles qui s’essuient dans l’urinoir, la dernière goutte pour beurrer la céramique. J’en ai marre, ça me fait puissamment chier toute cette redondance manichéenne à gerber ses origines.
On fait que des conneries et on en dit moins qu’on en fait. Et la chierie de l’esprit voudrait se généraliser jusqu’au vote obligatoire par procuration de l’entendement dégoupillé par occupation. Vous me rendez tous malade.
Des fois je me branle en pensant à vous pour passer le temps, et je me rends même pas compte que vous perdez le votre à attendre que je balance la purée. Mais j’ai rien à dire de concret dans un univers où ce qui fait loi rend les autres invisibles.
Mais comme on est dimanche je dirai rien.

Bordel de bordel de malotru de paltoquet !

On ne sait même plus s’astiquer la verve à l’encolure. Qui diantre ouïrait qu’un ostréipyge puisse glairer sa misère avec outrecuidance sans mesurer les effets secondaires d’un nodocéphale bien chargé ? Ben plus grand monde malheureusement.
Pourtant nous aurions bien besoin d’un second souffle de connerie, une allégorie mutante de la dysphasie belliqueuse perpétuelle. 2017 et la nouvelle tendance herbeuse de l’intelligence n’ont rien qui fatigue la salade, si ce n’est la possible accumulation néo-sectaire en puissance.
Je conchie avec condescendance les Jean-Foutre à ailettes, et l’appartenance virulente aux grippeminauds logistiques de bannières. Je ne me sens pas l’envie, le désir ou le besoin d’être important quelque part, n’être rien est déjà une catégorie qui revendique son droit de toit.
C’est vraiment con qu’on soit dimanche, on n’avancera pas.

©Le Docteur t’invite à un apéro flagorneur de derrière ton dos…