(Zap)
Le 28/10/2016
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Quand on lit cette nouvelle de Vlad, on ne peut s'empêcher de penser qu'in fine la Zone depuis ses débuts, c'est toujours la même histoire, qu'on ingère, qu'on digère, qu'on régurgite, chacun à notre façon, pour la livrer en bectance aux autres zonards qui suivront le même processus à l'infini. C'est l'histoire d'un Être habité et en errance, toujours. Peut-être artiste et inspiré ? Peut-être schizophrène ou encore damné ? Les frontières entre ces états, interchangeables selon les points de vue des lecteurs, sont si minces et poreuses... Mais ce n'est pas quelqu'un de blasé qui vous le dit car c'est toujours un bonheur de redécouvrir cette intrigue primale et savourer les nuances que chacun peut y apporter. Ce texte s'inscrit donc dans une longue tradition zonarde et la Zone même s'inscrit dans une mouvance qui lui était antérieure. La matrice de cette mouvance, le prototype originel ne serait-il pas le Horla de Guy de Maupassant ? Elle donne les briques élémentaires du storytelling contemporain dans l'industrie des séries télé un minimum potables. Récupérée par le mainstream, ne serait-il pas temps de s'aventurer hors des sentiers battus ? Je vous prie de m'excuser, je n'ai pas pris mes médocs ce matin.