ULTIMA VULVA ( les châtiments anales) #TextAppeal #PalimpsesteDeCitron #TDM

Le 14/01/2017
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par Lapinchien
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Dossiers / Texts Appeal
Il est là, le premier texte de l'appel à texte érotique ! Un poème certes mais n'ayez pas peur car le contenu vaut le détour. Même, une idée émerge de mon petit cerveau maléfique, on pourrait tous l'apprendre en cœur et en faire l'hymne national de la Zone ! Certains vers rentreront comme du beurre : "Je ne reverrai pas ta schneck aride et triste" ou encore aux armes "anus déchirés". Quoi qu'il en soit, j'ai trouvé ce premier jet (humhum) très drôle, à lire donc au coin du feu ou sous la douche. Ne vous touchez pas trop la nouille quand même...
Alors l'élève qui avait très approximativement appris son poème de Victor HUGO tout en matant un vieux film érotique sur M6 la veille au soir, s'avança vers l'estrade comme le professeur l'y invitait, puis comme il n'avait pas très bien dormi cette nuit là avant son oral prétextant que sa nuit serait aussi blanche que son examen et son rouleau de sopalin maculé de matériel génétique laiteux, il se lança dans une longue tirade décomplexée. Cela dit il aurait probablement dû y réfléchir à plusieurs reprises puisque, imperturbable, le professeur allait écouter l'élève jusqu'au bout de l'exercice sans l'interrompre, tout en notant les fulgurances aléatoires de ce dernier qu'il s'empresserait en fin de journée de compiler dans sa collection de perles.
"Quand même grandirait l'abjecte raie publique
A ce point d'abhorrer l'exécrable pompeur ;
Quand même l'impérial et même le métrique
Diraient virilité : - " Va-t'en ! nous avons peur ! "

Quand même nous serions comme la veuve morte,
Quand, comme Caligula, on renîrait nos touses ;
Quand vers les gigolos autant le vent m'emporte,
Aux anus déchirés comme l'antique Naplouse ;

Quand le désert, où Dieu contre l'homme prostate,
Érigerait l’érection, enculerait l'enculé ;
Quand même, l'infâme aussi, te lèche ou bien te tâte,
Nos bourses jetteraient dehors des " remboursez ! ";

Je ne fléchirai pas ! Sans plainte, dans la bouche,
Calme, le treuil au cul, dédaignant le troupeau,
Je lâcherai la purée dans vos glottes farouches,
Justice, ô mon bordel ! Vérité, mon tripot !

Mes fourbes compagnons, je garde ma rancune ;
L'abus de biens sociaux est là qui vous unit.
Ma vindicte se déploie sans la moindre lacune ;
Je juterai l'opprobre à tout ces cons bénits !

Je serai, sous le sac à foutre qui me couvre,
La voix qui dit : " Justice ! " l'écho qui crie : " Démons ! "
Tandis qu'à tes valets t'interdiras qu'ils l'ouvrent,
Moi, je te montrerai, Tyran, tes deux poumons.

Devant les trahisons et les pines courbées,
Je jetterai l'éponge, gorgée de ton purin.
Sombre coté obscur, vallon des entubés,
Sois mon passage en force pour pilonner leurs reins !

Oui, tant qu'il sera là, qu'on cède ou qu'on persiste,
O Justice fantasmée et qu'on pleure toujours,
Je ne reverrai pas ta schneck aride et triste,
Tombeau de mes gamètes et nid de mes labours !

Je ne reverrai pas la rive dans ta fente,
Justice ! Aveugle, hélas ! chialant de la cyprine.
Parmi les éprouvés je planterai ma tante :
Je serai ce berger rêvant d'orgies caprines.

J'accepte le Lexomil, n'eût-il ni fin ni terme,
Sans chercher à savoir et sans considérer
Si quelqu'un a pilé qu'on aurait cul plus ferme,
Et si plusieurs s'en vont, suis-je le seul demeuré ?"

Ce jour là, le petit Pascal D. n'allait pas avoir la moyenne mais il s'en branlait dans tous les sens du terme. En plus il avait complètement zappé le dernier paragraphe. Il se jura d'inventer quand il serait grand une littérature alternative.