Léchouilles

Le 22/01/2017
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par pascal dandois
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Dossiers / Texts Appeal
pascal dandois ou comment donner raison au Darwinisme Social.
Léchouilles

Non, ça n’était pas à cause d’une impuissance, car je pouvais à peu près bander, mais mon insensibilité bitale due à cette paraplégie incomplète ne me permettant pas d’assouvir sur elle, mes pulsions, mes désir libidineux, par des voies classiques, des voies plus ordinaires, alors, pour palier à la frustration de cette absence de toucher phallique, je me mis à la lécher, à la lécher et la re-lécher. À la lécher partout, tout le temps, partout avec ma langue, comme une glace ou une sucette à la viande. Je lui léchai le sexe bien sûr, sa chatte, dans un bon vieux cunnilingus presque éternel, et aussi, évidement, ses seins, longuement, je les léchai et les suçai, je m’attardai bien sûr sur ses tétons que je titillai du bout de ma langues qui en devenait presque bifide, mais je lui léchai aussi les pieds, les orteils, les mains, les bras, le crâne, les cuisses, les cheveux, les oreilles, le visage, les ongles, les narines, les doigts, les poignets, les genoux, les dents, les yeux, le front, la figure, le nez, la bouche, les talons, les malléoles, les poils, la nuque, l’anus, la langue, les paupières, les joues, les cils, les sourcils, la moustache, les lèvres… je lui léchai le cul oui, les fesses, évidemment, je la léchai bien dans les fentes, dans les raies, dans les trous, elle aurait eu beau être sale que cela n’aurait pas fait la moindre différence, je l’aurais lécher pareillement tant je l’aimais, et je l’aurais lécher et re-lécher… et je la léchai et re-léchai tant je l’aimais… et je la léchai ainsi littéralement jusqu’à l’os, proprement jusqu’à l’os, j’absorbai toute sa substance charnelle et sanguine avec ma langue, tant je l’aimais vous-dis-je , puis je ne m’arrêtai pas là, tant je l’aimais, je lui léchai, je lui suçai le squelette jusqu’à la moelle, j’allais lécher et re-lécher jusqu’au moindre de ses atomes, de ses molécules, de ses particules…