ACTUALITE
(Ou « baisse importante des demandeurs d’emploi »)
Personne ne sait exactement quel nombre, même approximatif… quoique, peut-être que si vous le demandiez à un bon statisticien, ou à un autre, peut-être qu’il aura le plaisir de vous sortir des pourcentages correspondant à l’impact sur le taux de décès général en rapport avec l’indice sur les espérances de vies moyennes des… bref. Personne ne sait exactement quel est le nombre, même approximatif, de manifestants, ayant marché en rangs serrés, poings tendus au cri de : « ON VEUT CE BOULOT ! ON VEUT CE BOULOT ! ON VEUT CE BOULOT ! ... » des centaines à coup sûr, voire, des milliers...Pour en avoir le cœur net, il aurait fallu compter les cadavres.
Car, évidement, la flicaille (assistée par quelque milice nationaliste offrant gracieusement ses services) avait attaqué ou plus exactement, avait tiré dans le tas, sous l’ordre, ou le contre-ordre (?), d’on ne sait trop qui, puisque, évidement, pour ce genre de décision, il est de coutume d’embrouiller les cartes, histoire de pas trop compromettre quelqu’un, personne, n’importe qui, ou qui que ce soit.
Si je vous dis que pour sauver (momentanément) l’industrie de la boule de pétanque, dangereusement concurrencée désormais par les usines mongoles (la Mongolie a été annexée via quelque OPA, par les Etats-Microsofts-Unis, et puis rachetée par le Royaume de Chine en monnaie sonnante et trébuchante, en argent gazeux, en Coca-dollars) , que l’état avait fait remplacer les flash-balls ordinaires, par un nouveau model qui se charge à la boule « obut », vous pourrez je crois, vous faire une toute petite idée du massacre qui s’en était suivi.
Et puis, quant aux gaz lacrymogènes, en fait, on sait plus trop ce qu’il y a dedans, en tout cas, on n’en sait pas plus que dans les pesticides vendus par la même multinationale dont d’aucuns supputent que certains des produits momentanément interdits dans l’agriculture furent recyclés dans les dites bombes lacrymogènes, des produits supposés mutagènes auxquels on attribuerait la naissance de nouveaux êtres humains d’un nouveau sexe, ou plutôt dépourvu de sexe et de sexualité, des enfants dans lesquels le nouveau PC (Parti Catho), enthousiaste, voit l’avenir de l’humanité, le nouvel homme voire le « surhomme » ainsi positivement départi de la tentation du péché de chair… ceci me direz vous, peut-être à raison, sans trop se soucier de « reproduction. »
Mais revenons-en à cette manif… Bon, et là-dessus, je crois que cette précision selon laquelle, parmi les « CRS », il est désormais commun d’embaucher pour des raisons de réinsérions professionnelles, divers assassins, et autres criminels vaguement, ou complètement, psychopathiques, relève du détail (on avait découvert, que la consommation par la femme enceinte de yaourt « activia-ulta » provoque cette pathologie mentale, (la psychopathie) chez le fœtus. Et les fruits de ces mutations yaourtières, il avait bien fallu en faire quelque chose, ne serait ce que pour faire des économies de pensions d’invalidité. Cette psychopathie ayant été classifiée parmi les handicaps remboursables par l’I.S. [L’insécurité sociale]).
Finalement, pour rattraper le petit scandale médiatique qui s’en était suivi, et clore le débat provoqué par cette petite hécatombe, ce petit génocide populaire qui occupera les médias durant… deux, trois jours…
Ceci, entre les images télévisées fascinantes de diverses catastrophes : l’une causée par la chute d’un airbus A500 sur un navire de croisière, les images, d’ une petite autre holocauste, nucléaire celle-ci , mais, « sans la moindre conséquence », nous apprend le gouvernement du Caucasse, le nuage radioactif causée par la légère explosion nucléaire de la centrale ayant été dispersé fort opportunément par le mouvement vrombissant des pales d’un champ d’éoliennes géantes proche, astucieusement placées là, par les autorités, nous font remarquer celles-ci. Ce qui prouve le bien fondé de cette magnifique invention, on ne peut plus écolo… Mais encore, un autre reportage, sur cette catastrophe-ci, au moins aussi hypnotiques, celles du dernier attentat anarcho-islamiste en date ; cette attaque à la bombe sale (remplie de popcorn transgéniques) qui vit moult fans rejoindre leur idole. Ce massacre là, eut lieu au palais omnisports Hôtel-Méga-luxe-Accord-Natixix-Bank, pendant un grand concert post-mortem, le méga-spectacle holographique du regretté Johnny Hallyday (énorme événement prévu en préambule à son entrée au Panthéon, en hommage à son ultime tube, « Vive l’Amour et le Président de la République ». Une entrée au Panthéon qui se fit longuement attendre car la consommation de DHEA hybridé à la cocaïne que fit Johnny l’avait fait perdurer un bon moment. La DHEA/coke est incorporée dans les cigarettes « Maga-luxe » pour compenser l’effet cancérigène du tabac, pour autant le cancer y est toujours, mais on vit plus longtemps avec, « on agonisera plus longtemps » se permettront d’ironiser quelques mauvais esprits.)
Mais, ne nous éparpillons pas d’avantage… Finalement, disais-je donc, à propos de la malencontreuse manif, pour mettre allègrement fin, dans un grand rassemblement national, à ce petit quiproquo, il fut donc décidé de refiler « l’ultime boulot » en question, un job payé un quart de smic (autant dire une fortune) à l’un des survivants, tiré au sort. Celui-ci avait été extrait du tas de macchabées, de ce paquet de morts qui joncha les rues pendant les, deux trois jours, susmentionnés. Ces deux trois jours qui furent le temps nécessaire aux éboueurs bénévoles pour faire le travail de ramassage des macchabs. Les cadavres furent donnés comme il se doit à EDF-Croc-Mort-Energetic, qui en fera du combustible pour que les crématoriums produisent l’énergie électro-calorifique à bon prix. Ainsi donc les morts se rendent utiles à la nation dans leur trépas.
Le lauréat survivant ayant gagné le dernier boulot, un prénommé Jean-Luck, chômeur, ex-mendiant professionnel, domicilié dans le bidonville à loyer modéré 56, celui installé dans une raffinerie chimique proche d’un ancien centre industriel, dans la banlieue de la région BIF (Banlieues-Ile-de-Franche), Jean-Luck inscrit au registre des SDF, titulaire d’une licence de mendicité (honteusement obsolète, faute du remboursement de sa vignette), fut installé à son nouveau poste, dans son beau fauteuil roulant tout en plastoc. Un superbe équipement médical, immatriculé à la préfecture de l’Axe Sud-Est, payable à crédit au taux variable, pour les détenteurs du permis de circulation paraplégique. Un appareillage conçu à base de recyclage de bouchons, gracieusement offerts (les bouchons) par le sénat.
Le jour dit, quand le président de la république entra dans son bureau, Jean-Luck, les yeux remplis de larmes de reconnaissance, tendit son bras valide pour appuyer sur l’interrupteur. Il alluma la lumière au président, et ceci (attention : émotion intense devant les caméras) pour la première fois de sa nouvelle carrière professionnelle.
Deux pas plus loin, il y avait le petit fils d’un secrétaire au ministère des places de parking (celui qui est l’ami du député marié au ministre des pistons), qui attendait, quant à lui, pour l’éteindre.
(Ou « baisse importante des demandeurs d’emploi »)
Personne ne sait exactement quel nombre, même approximatif… quoique, peut-être que si vous le demandiez à un bon statisticien, ou à un autre, peut-être qu’il aura le plaisir de vous sortir des pourcentages correspondant à l’impact sur le taux de décès général en rapport avec l’indice sur les espérances de vies moyennes des… bref. Personne ne sait exactement quel est le nombre, même approximatif, de manifestants, ayant marché en rangs serrés, poings tendus au cri de : « ON VEUT CE BOULOT ! ON VEUT CE BOULOT ! ON VEUT CE BOULOT ! ... » des centaines à coup sûr, voire, des milliers...Pour en avoir le cœur net, il aurait fallu compter les cadavres.
Car, évidement, la flicaille (assistée par quelque milice nationaliste offrant gracieusement ses services) avait attaqué ou plus exactement, avait tiré dans le tas, sous l’ordre, ou le contre-ordre (?), d’on ne sait trop qui, puisque, évidement, pour ce genre de décision, il est de coutume d’embrouiller les cartes, histoire de pas trop compromettre quelqu’un, personne, n’importe qui, ou qui que ce soit.
Si je vous dis que pour sauver (momentanément) l’industrie de la boule de pétanque, dangereusement concurrencée désormais par les usines mongoles (la Mongolie a été annexée via quelque OPA, par les Etats-Microsofts-Unis, et puis rachetée par le Royaume de Chine en monnaie sonnante et trébuchante, en argent gazeux, en Coca-dollars) , que l’état avait fait remplacer les flash-balls ordinaires, par un nouveau model qui se charge à la boule « obut », vous pourrez je crois, vous faire une toute petite idée du massacre qui s’en était suivi.
Et puis, quant aux gaz lacrymogènes, en fait, on sait plus trop ce qu’il y a dedans, en tout cas, on n’en sait pas plus que dans les pesticides vendus par la même multinationale dont d’aucuns supputent que certains des produits momentanément interdits dans l’agriculture furent recyclés dans les dites bombes lacrymogènes, des produits supposés mutagènes auxquels on attribuerait la naissance de nouveaux êtres humains d’un nouveau sexe, ou plutôt dépourvu de sexe et de sexualité, des enfants dans lesquels le nouveau PC (Parti Catho), enthousiaste, voit l’avenir de l’humanité, le nouvel homme voire le « surhomme » ainsi positivement départi de la tentation du péché de chair… ceci me direz vous, peut-être à raison, sans trop se soucier de « reproduction. »
Mais revenons-en à cette manif… Bon, et là-dessus, je crois que cette précision selon laquelle, parmi les « CRS », il est désormais commun d’embaucher pour des raisons de réinsérions professionnelles, divers assassins, et autres criminels vaguement, ou complètement, psychopathiques, relève du détail (on avait découvert, que la consommation par la femme enceinte de yaourt « activia-ulta » provoque cette pathologie mentale, (la psychopathie) chez le fœtus. Et les fruits de ces mutations yaourtières, il avait bien fallu en faire quelque chose, ne serait ce que pour faire des économies de pensions d’invalidité. Cette psychopathie ayant été classifiée parmi les handicaps remboursables par l’I.S. [L’insécurité sociale]).
Finalement, pour rattraper le petit scandale médiatique qui s’en était suivi, et clore le débat provoqué par cette petite hécatombe, ce petit génocide populaire qui occupera les médias durant… deux, trois jours…
Ceci, entre les images télévisées fascinantes de diverses catastrophes : l’une causée par la chute d’un airbus A500 sur un navire de croisière, les images, d’ une petite autre holocauste, nucléaire celle-ci , mais, « sans la moindre conséquence », nous apprend le gouvernement du Caucasse, le nuage radioactif causée par la légère explosion nucléaire de la centrale ayant été dispersé fort opportunément par le mouvement vrombissant des pales d’un champ d’éoliennes géantes proche, astucieusement placées là, par les autorités, nous font remarquer celles-ci. Ce qui prouve le bien fondé de cette magnifique invention, on ne peut plus écolo… Mais encore, un autre reportage, sur cette catastrophe-ci, au moins aussi hypnotiques, celles du dernier attentat anarcho-islamiste en date ; cette attaque à la bombe sale (remplie de popcorn transgéniques) qui vit moult fans rejoindre leur idole. Ce massacre là, eut lieu au palais omnisports Hôtel-Méga-luxe-Accord-Natixix-Bank, pendant un grand concert post-mortem, le méga-spectacle holographique du regretté Johnny Hallyday (énorme événement prévu en préambule à son entrée au Panthéon, en hommage à son ultime tube, « Vive l’Amour et le Président de la République ». Une entrée au Panthéon qui se fit longuement attendre car la consommation de DHEA hybridé à la cocaïne que fit Johnny l’avait fait perdurer un bon moment. La DHEA/coke est incorporée dans les cigarettes « Maga-luxe » pour compenser l’effet cancérigène du tabac, pour autant le cancer y est toujours, mais on vit plus longtemps avec, « on agonisera plus longtemps » se permettront d’ironiser quelques mauvais esprits.)
Mais, ne nous éparpillons pas d’avantage… Finalement, disais-je donc, à propos de la malencontreuse manif, pour mettre allègrement fin, dans un grand rassemblement national, à ce petit quiproquo, il fut donc décidé de refiler « l’ultime boulot » en question, un job payé un quart de smic (autant dire une fortune) à l’un des survivants, tiré au sort. Celui-ci avait été extrait du tas de macchabées, de ce paquet de morts qui joncha les rues pendant les, deux trois jours, susmentionnés. Ces deux trois jours qui furent le temps nécessaire aux éboueurs bénévoles pour faire le travail de ramassage des macchabs. Les cadavres furent donnés comme il se doit à EDF-Croc-Mort-Energetic, qui en fera du combustible pour que les crématoriums produisent l’énergie électro-calorifique à bon prix. Ainsi donc les morts se rendent utiles à la nation dans leur trépas.
Le lauréat survivant ayant gagné le dernier boulot, un prénommé Jean-Luck, chômeur, ex-mendiant professionnel, domicilié dans le bidonville à loyer modéré 56, celui installé dans une raffinerie chimique proche d’un ancien centre industriel, dans la banlieue de la région BIF (Banlieues-Ile-de-Franche), Jean-Luck inscrit au registre des SDF, titulaire d’une licence de mendicité (honteusement obsolète, faute du remboursement de sa vignette), fut installé à son nouveau poste, dans son beau fauteuil roulant tout en plastoc. Un superbe équipement médical, immatriculé à la préfecture de l’Axe Sud-Est, payable à crédit au taux variable, pour les détenteurs du permis de circulation paraplégique. Un appareillage conçu à base de recyclage de bouchons, gracieusement offerts (les bouchons) par le sénat.
Le jour dit, quand le président de la république entra dans son bureau, Jean-Luck, les yeux remplis de larmes de reconnaissance, tendit son bras valide pour appuyer sur l’interrupteur. Il alluma la lumière au président, et ceci (attention : émotion intense devant les caméras) pour la première fois de sa nouvelle carrière professionnelle.
Deux pas plus loin, il y avait le petit fils d’un secrétaire au ministère des places de parking (celui qui est l’ami du député marié au ministre des pistons), qui attendait, quant à lui, pour l’éteindre.