Ton cadavre, j’y enfonce mon poing et me voici ventriloque. Maintenant tu connais leur méthode, poupée.
Que feras-tu ? Tu t’indigneras.
Les athées n’existent pas : l’argent, l’amour, le pouvoir, le sang. Plus personne n’a de Foi mais tout le monde a son Dieu. Le tien contre celui des autres. Une morale sans doctrine. L’indignation est ta nouvelle prière. Le Clergé, c’est Eux. L’inquisition et le supplicié : c’est toi.
Les races n’existent pas ? Pourquoi défendent-ils la leur dans ce cas ?
Une femme est un homme ? Et inversement ?
La violence ne résout rien ?
Tout se vaut ?
Tout est possible ?
Soit libre, c'est un ordre. Libre de t'indigner.
Les ancêtres, les savants, ceux qui ont vu et vécu, les ouvrages que je consulte s’empilent, les slogans qu’on te vend s’empilent. Je répète ce que j’ai lu et toi aussi. "Same Day, Different Shit", tu en as fait un tee-shirt, et tu en es fier. Pourtant, c’est la même merde que tu englouties chaque jour.
Tu vis entouré de cadavres mais une blague t’oppresses. La partie de toi la plus ouverte n’est certainement pas ton esprit. Ta lettre ouverte est virale, ta sainte-parole câline. Tu accuses, mais jamais le véritable coupable. Je suis sous toi, le sous-singe de la cage adjacente, je te croise, te frôle; j’hésite- seule la loi, les sanctions, t'éviteront de sentir mes mains t’agripper. Qu’as-tu fait ? T’indigner, et puis plus rien. Eux agissent. Ils lisent, écoutent, puis obéissent : aux maximes, aux injonctions, aux solutions. Marionnettes, puis marionnettistes. Ils ne tirent plus tes fils, ils tirent, dans la foule, trop pressés qu’ils sont. Tes mots à toi s’éparpillent, restent lettres mortes.
La Vie est sacrée mais toutes les vies ne le sont pas. Tiens, je te l’offre celle là, tu la copieras la prochaine fois.
Tu sors de ta torpeur uniquement pour crier, taper toujours à côté. Eux ne font pas de concessions, tu en fait, et continues, encore et toujours, à chaque fois que le réel frappe à la porte de ta mansarde, tu t’indignes, puis te rendors. Des rêves tout secs, indolores et qui se logent sans effort dans l’emplacement prévu à cet effet.
Je résonne en toi et retire mon poing, mais qu’ai-je fait au final, si ce n’est m’indigner.
Les athées n’existent pas : l’argent, l’amour, le pouvoir, le sang. Plus personne n’a de Foi mais tout le monde a son Dieu. Le tien contre celui des autres. Une morale sans doctrine. L’indignation est ta nouvelle prière. Le Clergé, c’est Eux. L’inquisition et le supplicié : c’est toi.
Les races n’existent pas ? Pourquoi défendent-ils la leur dans ce cas ?
Une femme est un homme ? Et inversement ?
La violence ne résout rien ?
Tout se vaut ?
Tout est possible ?
Soit libre, c'est un ordre. Libre de t'indigner.
Les ancêtres, les savants, ceux qui ont vu et vécu, les ouvrages que je consulte s’empilent, les slogans qu’on te vend s’empilent. Je répète ce que j’ai lu et toi aussi. "Same Day, Different Shit", tu en as fait un tee-shirt, et tu en es fier. Pourtant, c’est la même merde que tu englouties chaque jour.
Tu vis entouré de cadavres mais une blague t’oppresses. La partie de toi la plus ouverte n’est certainement pas ton esprit. Ta lettre ouverte est virale, ta sainte-parole câline. Tu accuses, mais jamais le véritable coupable. Je suis sous toi, le sous-singe de la cage adjacente, je te croise, te frôle; j’hésite- seule la loi, les sanctions, t'éviteront de sentir mes mains t’agripper. Qu’as-tu fait ? T’indigner, et puis plus rien. Eux agissent. Ils lisent, écoutent, puis obéissent : aux maximes, aux injonctions, aux solutions. Marionnettes, puis marionnettistes. Ils ne tirent plus tes fils, ils tirent, dans la foule, trop pressés qu’ils sont. Tes mots à toi s’éparpillent, restent lettres mortes.
La Vie est sacrée mais toutes les vies ne le sont pas. Tiens, je te l’offre celle là, tu la copieras la prochaine fois.
Tu sors de ta torpeur uniquement pour crier, taper toujours à côté. Eux ne font pas de concessions, tu en fait, et continues, encore et toujours, à chaque fois que le réel frappe à la porte de ta mansarde, tu t’indignes, puis te rendors. Des rêves tout secs, indolores et qui se logent sans effort dans l’emplacement prévu à cet effet.
Je résonne en toi et retire mon poing, mais qu’ai-je fait au final, si ce n’est m’indigner.