Jack, les neuroleptiques et la vodka-Javel | chap. 3 | Introspection statique

Le 22/08/2017
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par Zone Forum
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Rubriques / Jack, les neuroleptiques et la vodka-Javel
Introspection statique, troisième chapitre de Jack, les neuroleptiques et la vodka-Javel | écriture ludique d'un texte collectif en tour par tour et insertion de paragraphes générés aléatoirement sur ce site ( http://enneagon.org/phrases ) et légèrement retouchés pour qu'ils collent au contexte. ça se passe ici, viens c'est marrant : http://forum.lazone.org/index.php?topic=3767 | Résumé des épisodes précédents : Sortant de chez son psychiatre qui lui a prescrit des antipsychotiques expérimentaux, Jack est lynché par la foule. Les badauds inexplicablement irrités lui font boire de grandes quantités d'alcools avant de le bazarder dans le vide. Tout le long de sa chute, Jack est assailli par les voix qui l'habitent alors que le temps semble suspendu.
(Ici la version Audio)

Boire, manger, boire, insonoriser son cerveau... Nouveau salut empreint d'une vie embellie par l'absence de soucis matériels, qui le préoccupait par la quiétude ou réduisait l'efficacité de ses neurotransmetteurs de manière permanente. Petites voix et habitants du dedans, pour le promener, heureux d'échapper à ses circuits bouclés ? Trois jours avant l'ablation, comment pourraient-ils le faire arriver à destination ?
"Tirez-moi donc d'affaire", Dit le sous-pull de notre héros. Jack le rejoignit. "Restons-en là, si vous vouliez encore mourir, je ne prétends point entamer vos opinions…", Continua le vêtement défraîchi. Résigné, le temps de monter sur l'un des troncs d'arbres, et la jeune écriture témoignait qu'elle était par là ; s'arrêtant lors du dernier coup de hache, gisant au milieu de tout cela. "Bureaucratie de l'anarchie littéraire, quand on voit des peuples qui aiment la vérité et l'autre ! Araignée, pourquoi tisses-tu ta toile autour de moi ? Tout ce que peut faire cette élimination dans les moyennes."

Jack était désormais à l'épitomé de sa non-conscience et de son non-voyage intérieur. Il était sans l'être et il lui était désormais bien difficile de faire demi-tour. "Élève en nous un fondement pour inférer un plus haut degré de perfection où maintenant je serai fort !", Réclama Jack à son sous-pull qui était peut être un Damart thermolactyl enveloppant son cerveau. Hauts, verticaux et menaçants, deux sbires de son ennemi mortel qui in fine ne pouvait être que lui-même, interrogeaient la Terre. "Qui vous ramène aujourd'hui ?", Questionnèrent ces gaillards costauds. "Aujourd'hui ? Ma gratitude.", Répondit Jack sans l'ombre d'un doute, si ce n'est celui de la date présente.

"Remarque bien, écuyer loyal et fidèle, que notre science nous ordonne de nous débarrasser de toute la magie que le docteur avait ramené et caché à tes yeux", Ajoutèrent-ils, hilares. "Espèce de salopards !", Murmura Jack, comme soulagé. "Tire dessus, nous essayons de le diviser toujours plus minutieusement dans l'espace, ce pull pathologique", Cela notre protagoniste ne savait plus trop d'où ça venait. Le frêle jeune homme, qui était mort et avait été la cause de la perte de son bras, se leva ! Pour lui serrer la main, il poussa devant eux une adolescente d'une quinzaine d'années, la maladie l'ayant aussi rongée, n'ayant pas mauvais ton, elle répondit froidement à ces coups. "Méfiez-vous, méfiez-vous !", Bouillonnait-elle, elle qui était l'araignée tissant le sous-pull, "Votre bon papa nous recommande de ne pas nourrir son fainéant de fils..." Géante nouvelle, sa tête avait augmenté de volume... Détendu, le visage maigre de Jack paraissait tout ridé. "Excusez-la, monsieur l'inconnu", Répétèrent les deux maquereaux musclés, "à pareille heure, le traitement d'un air farouche ne peut se la figurer par l'ambition des plus intrépides." Choisie entre tous les biens qui appartenaient à la sainte vendetta, la justice fut vite rendue et sans la moindre phrase.