La rentrée a été inventée pour simuler le coït adultérin…

Le 15/09/2017
-
par Le Docteur Burz
-
Thèmes / Polémique / Société
Ce qu'il y a de bien chez Burz, c'est qu'il y a toujours moyen de trouver de l'inspi en lisant ses textes. A gros coups de pelle dans ta tronche, voilà qu'il te défonce avec ses stéréotypes qui en deviennent rasoir. Tout est abordé pêle-mêle si bien qu'on a l'impression de découvrir le pot pourri de l'année dernière, tout y passe : les niaiseries de la télé-réalité, critique du capitalisme, des syndicats (ces gros CONS), de Macron (ce gros CON), de l'environnement et de nos années passées à polluer en se trempant le cul dans l'eau. Bref, une discussion de comptoir classique entre beaufs du dimanche. Dommage que la Corée et ce bon vieux Kim n'aient pas été abordé, actu de base...Que pourrais-je rajouter d'autre ?...Ah si, on pourra retenir l'évocation de Greg le Millionnaire (#années2000) dans ce brûlot politique qui nous prouve une fois de plus que les auteurs de la zone sont des vieilles croutes. Ralala, quel ringard ce Burz !
C'est ma rentrée, rien d’inhabituel, toujours aussi naze, con et asocial...
On évolue dans un monde à connard-contre-couillon. C’est comme à contresens mais avec une image plus précise. Soit on est exagérément optimiste, soit on est foncièrement pessimiste. La frontière entre les deux n’est pas si éloignée.
Le réalisme n’existe plus, la vérité n’a jamais fait avancer, et d’ailleurs elle n’appartient qu’à ceux qui la fabriquent. Mais je crois que dans l’ensemble, les gens, la masse, le peuple lambda, se foutent royalement des conséquences d’un futur puisqu’on les tient par les couilles du présent. Quand tu assèches suffisamment les capacités de chaque individu depuis l’origine de la vie sur son compte en banque, tu maîtrises parfaitement les tenants et les aboutissants de ses décisions.
On peut toujours parler des massacres dans le monde, de l’intégrisme racoleur qui dézingue, des famines élémentaires intensifiées par le capitalisme primaire, des pollutions adéquates pour les trusts de l’argent, des maladies fabriquées pour vendre un remède, du génocide animalier et de la tuerie généralisée des derniers socles de la nature… on dilapidera la conscience des gens avec du Touche Pas à Mon Poste, du McDo, du Apple, du Plus Belle La Vie, du 20h menteur, du Killer Fucking Chicken, du Greg le Millionnaire, du Coca Light ou du Michel Drucker.
La conscience des gens a une limite, du moment qu’on ne leur donne pas les moyens d’y réfléchir, et qu’on les occupe à vivre à découvert.

Et puis il y a le fameux dialogue social. Celui qu’on nous fout à toutes les sauces pour nous rassurer… nous rassurer de quoi ?
Le dialogue social d'aujourd'hui est un leurre, un fake inventé par le Medef et les syndicats pour faire perdurer la lutte des classes.
A l'heure où les riches ont maintenant leur président d'honneur à la tête de l'état, à l'heure où le climat ne fait pas de politique, à l'heure où les instances sensées protéger les majorités moyennes sont rachetées par les minorités multimillionnaires, à l'heure où l'écologie est devenue un projet démago pour écolo-ramollos mou du bobo, à l'heure où la paix dans le monde est rachetée par les vendeurs de guerre pour faire perdurer une économie mortifère à grande échelle, à l'heure où la main tendue est plus souvent dans la gueule dans le monde entier que pour aider son illicite prochain...
Il faudrait, je crois, aller chier sur la tombe du soldat inconnu pour y faire pousser des fleurs, et remettre en question la totalité de l'ordre moral sur terre.
Vaste projet pour une veille de week-end, j'en conviens…
Je navigue régulièrement entre haine féroce et désir d'apaisement, je déteste autant que j'aime... hominidé incertidus. Mais qu’est-ce que j’y peux moi si l’espèce humaine est la seule à ne pas se respecter elle-même ? Si elle s’invente des mensonges cachés dans les fausses vérités ! Il faudrait sans doute multiplier Harvey, Irma, José et Katia par 10 pour nous sortir de là. Ce serait comme les soldes du salon de l’échangisme sur le thème des îles fantômes qui sucent la moelle des derniers instants.

Faut pas se leurrer la lentille à clapet du ciboulot, qui nous sert à fermenter nos idées implantées par les autres. On n’a jamais été aussi près du but ultime, rejoindre la connaissance éternelle qui se fait la malle par le trou des chiottes.
D’ailleurs, la prochaine guerre sera celle de l’eau. Celle qu’on gaspille par chez nous, qu’on utilise pour chier, pour laver les vitres en été, pour rincer les bagnoles pleines de gasoil à l’éléphant bleu, celle de nos rivières qu’on pollue grâce à l’agriculture responsable et aux saloperies qu’on fout dans l’évier. Dans l’ailleurs du monde qui siège dans les documentaires de la télé, ils boivent de l’eau sale dans des croupions de la terre infectée de bactéries, que si on en buvait on serait obligé d’aller vider nos diarrhées dans de l’eau propre.
La chine a sagement implanté ses usines et ses productions chimiques polluantes sur le sol Africain, plus rien ne retient définitivement ce continent à la perte de lui-même. Les asiatiques polluent eux-mêmes la plupart de leurs cours d’eau tout seul comme des grands. Leur politique n’est en rien aidée par la pression de la communauté mondiale du CAC40, et de la licence du profit par l’appel à la participation du monde au totalitarisme du capital de entrepreneuriat. Ils sont devenus compétitifs par la force des choses, comme un leader mondial de l’après Mao, le communisme de l’extra mondialisation des ressources.
Mais déjà sans le vouloir, on parle de générations d’opprimés assujettis à l’obole de l’état. Je m’abstiendrai de parler des pays sous domination soviétique. L’eau, c’est une vraie merde en fait. Là où on en manque on s’en passe, et là où elle est disponible on ne saurait pas s’en passer. Y’a comme une volonté d’adaptation sine quoi non à la vie…

Amen, Touti Quanti et Tralala…

©Le Docteur est plein d’amour avec des majeurs tendus…