Peut-on être lu par des féministes vegans au pays des glyphosates grimpants ?

Le 22/12/2017
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par Le Docteur Burz
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Thèmes / Polémique / Société
Le Docteur s'imagine énerver quelqu'un avec ces quelques bribes de réflexions désabusées mais inintéressantes, aussi banales que confuses et désordonnées sur le droit des femmes, le véganisme et l'écologie. Gageons qu'il sera bien déçu, lui qui se plaint dans ce texte d'être peu lu. Tout cela n'est un tant soit peu travaillé ni sur la forme ni sur le fond et ne fait guère littérature. La prochaine fois, il en faudra plus.
Comme je sais que les polémiques tuent dans l’œuf les derniers bastions de l'intelligence, j'avais envie de vous en faire part...
J’hésite vraiment entre le fait que je sois complètement naze au point de n’être quasiment pas lu, et l’idée que de toute façon ces temps-ci, c’est un peu la chasse à l’homme.
Etre féministe ce n’est pas une vocation, c’est un métier. Et bizarrement, un pourcentage élevé est aussi vegan. Quel rapport me direz-vous ? Mais qu’est-ce que vous voulez que j’en sache moi ? Sans doute qu’au-delà d’avoir été « ségrégationnée » depuis des millénaires, le genre féminin non neutre (c’est-à-dire sous sa forme non inclusive) est devenu passablement négationniste de l’alimentation animalière.
J’ai conscience qu’avec une telle publication je ne vais pas me faire des ami.e.s (putain c’est complètement con cette écriture inclusive, à la fin le point est de trop pour finir une phrase. Du coup je me demande si c’est pas les féministes qui l’ont inventée pour nous empêcher d’avoir le dernier mot). Mais dans l’absolu je m’en branle un peu que cela convienne ou pas à la bienséance de la pensée canonisée par la complexité du langage pauvre. De toute façon c’est de la merde en carton pâte ce combat sans fin.
L’homme est un con depuis l’invention de l’humain qui marche debout. Dieu a fait l’homme à son image parait-il. Mais il a aussi créé la femme pour faire perdurer son héritage, sans lui demander son avis ? C’est probable, comme avec l’homme. Deux con.ne.s pour le prix d’un.e ça n’a pas de comparaison possible.

Alors c’est juste de la revanche. Sur le fond et la forme ça s’accorde. Un bail qu’on fait les mâles suprêmes, ça n’est que justice qu’on nous remette à notre place un tant soit peu. Briguer une meilleure position, demander l’égalité des chances, des salaires, des glyphosates et du pouvoir d’achat ça me parait justifié. Mais la femme est injustement exploitée, dénigrée et utilisée depuis tellement longtemps que ça ressemble à de l’esclavage moderne à toutes les saisons et toutes les époques. Et, vous savez ce que les esclaves font à leurs bourreaux quand ils en ont l’occasion ? Vous savez ce que les opprimés font quand ils prennent le pouvoir ?
Je suis de moins en moins lu. Je ne me demande pas pourquoi, je m’en fous en fait, mais c’est une réalité. Je n’arrive pas toujours à être drôle, sarcastique, ironique comme il faut, je me laisse entraîner par la réalité.
Moi ce que je vois c’est qu’on nous fait chier avec nos modes de vies. Le sexisme a de beaux jours devant lui parce que la femme s’apprête à l’attaquer de front, ou le féminisme a de beaux jours devant lui parce que l’homme n’est pas prêt à changer ?
Vous voyez, c’est inextricable. Comme nos conneries de tous les jours. On combat socialement nos semblables pour la liberté de pouvoir ne faire aucun effort à des niveaux plus importants. J’allais parler de l’écologie, vous alliez me reprendre sur l’idée du mode vegan. Dans les deux cas je ne fais pas de politique. Mais on sait tous que comme la religion, aucun combat n’est mené sans un fond de commerce, quelques syndicats qui brossent et rabattent, et des appuis de pouvoir. Résultat ?

Je disais donc que je n’intéressais plus grand monde. Peut-être que je me fais chier remarquez. Que je tourne en rond. Que j’épuise ma capacité à traiter des sujets pourtant nombreux de jour en jour. Pourtant l’égalité me tient à cœur. J’ai des tonnes de défauts, mais je ne refuse pas de les avouer. Je n’ai pas peur d’affronter mes paradoxes, un vécu qui gifle, et de dire qu’on est trop con pour progresser encore. Les femmes ont raison de se battre, si jamais elles veulent l’égalité. Si c’est pour renverser l’homme et prendre le pouvoir à sa place, autant qu’on abatte toutes les bestioles pour un barbecue géant décomplexé.
Je rêve de l’armée des 12 singes. De cet attentat contre la nature de l’homme à vouloir tout enfermer, diriger, éduquer, rendre obéissant. De cette folle volonté de libérer l’ingérable, le non négociable, la puissance à l’état pure.
Vouloir être libre dans une société qui enferme c’est naturel. Si c’est pour réformer la liberté et la formater à son image, demandez-vous pour quel intérêt ? La liberté n’a pas d’intérêt, à part celui de proposer à ses légataires d’en jouir en considérant qu’elle doit respecter celle des autres pour un usage différent du sien.
Bref on tourne rond. Je ne suis pas lu, les femmes entament une guerre perdue d’avance, les glyphosates gagneront leur place dans nos assiettes, l’homme attisera sa propre haine, le pouvoir et l’argent continueront à être la règle éternelle… tiens, si j’étais féministe je dirais qu’on me drague, mais je préfère être sifflé dans la rue par des grandes pancartes publicitaires.
Je rêve de l’armée des 12 singes… et de la fin du monde.
Ce serait top, plus de vegans, plus de barbecues, plus de légumes bios, plus de féminisme, plus de machisme, plus d’égalité, que de la sélection naturelle et du survivalisme primaire…
ON MÉRITE D’AVOIR DES PROBLÈMES ! Et on se démerde comme des chefs depuis assez longtemps.

Amen (un peu), Touti quanti (beaucoup) et Tralala (passionnément)…

©Le Docteur énerve l’origine du monde…