Satanituc, sans fromages et sans suc !! Ep 2 - Le barde n'eut point ripaille

Le 01/11/2018
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par Erwin De Coopson
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Dossiers / #balancetonporc
Dans la série #BalanceTonPorc, la suite des péripéties d'un abruti de participant à Fort Boyard. Note de l'auteur : "Vous êtes des cons et votre adresse mail est bidon.. comment qu'on fait bordel pour mettre un commentaire sur ces conneries ? j'aimerais bien faire partie du forum moi ! Putain... Pourquoi personne ne répond.. bande de con. 8-->"
Ep 2 - Le barde n'eut point ripaille

Toujours en enfer, après le placard à balai en kit, voilà le salon de Satan avec visite privée.. enfin presque..
Après avoir poireauté dans l'antichambre des cons, me voici donc volontiers parti pour une nuit de folie avec Satan et toute sa bande.
La bière me montait légèrement à la tronche mais tout allait pour le mieux. Je tentais de me mettre debout, sans succès. J'en avais peut-être avalé un peu trop finalement...

Mais soudain que vis-je Edwige ? Pendant que je réfléchissait sur mon bidon, le roi des démons me regardait à quelques mètres d'un oeil torve et vicelard. Bon, faut l'avouer, j'étais vraiment pinté. Du coup, au lieu de lui dire bonjour et de commencer à taper la cosette, j'ai tout de suite attaqué sur les reproches un peu comme une gonzesse de pompier qui attend que le guedin revienne de missions périlleuses sans lui donner de détails.

- Ah ! Tiens ! Vou-voulà, vous voilà ! Monsieur qui se fait pas prendre. Dis-je en tentant de me mettre à quatre pattes. Regarde-moi ça la tronche que ça a ça, avec sa queue qui traine par terre ! Z'allez marcher d'ssus à force hein !
Je me hissais tant bien que mal pour observer la magnificen...concupiscence de mon hôte qui n'avait pas la queue derrière mais devant.
- Ah oui que même... La bouche ouverte comme un glandu je le regardais. J'étais à hauteur de ses genoux quand soudain, la diabolique queue se releva, perpendiculaire à moi. Et pour la première fois de ma pitoyable existence, j'entendis la voix de la queue ( ouais faut pas oublier que j'étais beurré, alors je rapporte comme je me souviens).
- OUVRE GRAND ! me cria t-il cet animal en me fourrant sa cochonnerie de trois mètres de long dans le gosier. J'avais eu à peine le temps de répondre que je sentais déjà la machine infernale me traverser le corps, passant par mon estomac, mes boyaux et bientôt je me sentis sodomisé comme jamais. ( Tiens, ça m'rappelle un tub ça.. sodomisé comme jamais.. bou-bouche et boyau ? bou-bouche et boyau ? co-lon et fi-on ? co-lon et fi-on? ) Bref j'avais vraiment l'impression de faire partie de la famile des donuts. Après plusieurs heures de profonde tendresse, je pu enfin souffler un peu, et bizarrement, je n'avais plus soif. Quoiqu'il en soit, j'avais quand même des courbatures de la mâchoire, et la peau de mon visage me tirait. Les coins de ma bouche étaient ridés mais j'étais content d'avoir pu jouir d'un accueil convenable.

Satan alluma une bougie, toujours avec sa queue démoniaque, il faisait tout avec elle, c'était un peu, son couteau suisse de l'enfer. A ce moment-là je l'ai envié et lui ai demandé pourquoi les hommes ne possaident-ils pas d'engin aussi pratique et performant ? Il m'a répondu :
- Urgh. Dans un grondement d'orage. Je pu alors partager avec lui sa douce haleine légèrement aillée, brise de charogne.
- Quel est v-votre parfum si je.. puis me pénètre ?
- La mort ! Dit-il d'une voix rauque et plus puissante que tous les putains de viagra de la terre. Maintenant, tais-toi et écoute, vermino-larbin, tu vas devoir trouver la formule magique pour ouvrir la porte qui se trouve devant-toi.
- Où çaaa ?
- LAAAAA !!! Il me cracha dessus, mais ce n'était pas de la bave. Décidémment, il était vraiment très fort ce bougre de 3 mètre de haut. Non seulement il faisait peur aux fillettes mais en plus il lâchait du vis sur commande, que c'est malin !
La porte apparut devant mon nez, à 2 cm, vraiment, une porte en crépis, enfin plutôt une porte crépie. Du pue était collait dessus, ainsi que des glaires, du sang, un mélange d'ongles, de crotte de nez et de poils pour la déco. S'ils avaient utilisaient du lino de merde au plafond, pour les portes ils faisaient ça proprement les salauds. Elle sentait la merde à trois kilomètres...à moins que ce ne soit moi à ce moment-là...
- Tu vas t'introduire dans la pièce d'à côté, ensuite tu iras voire le Nain Poli qui t'indiquera le chemin qui te correspond dans les enfers. Et si tu réussit à traverser les enfers, tu pourras me demander une faveur que je réaliserais dans un délai plus ou moins long de 6 à 666 ans.
Et il commença à me sortir un papelard aussi long que sa queue... Et il déroulait, il déroulait, ça n'en finissait pas de ces grifouillis de gratte-papier, et le dieu phallophile pris mon doigts, le lécha et le posa sur le parchemin.
- J'ai..j'ai signé un pacte AVEC LE DIABLE ???? m'aspergeais-je.
- oui. Et maintenant petit peigne-cul attrape-les tous. Enfin, fonce enfin défonce tout quoi ( oui, Satan est parfois gentil, doux et affectueux). Je t'attendrais à la sortie de l'école, avec un gros gâteux et un jus de fruit.


Je me déversait des deux bouts, après ce que j'avais pris, c'était évident. Je me suis donc vidé comme un lapin, les dents en moins et la queue plus longue. Après quelques minutes, je me suis enfin décidé à ouvrir la porte. Mais que vis-je ? derrière cette entrée ? Un nain. C'était le Nain Poli, un nain à la peau rapée. Tous les jours on lui rapait la couenne. Et tous les jours il avait la chair à vif, mais ça ne le dérangeait pas apparemment. Son rôle est d'indiquer le chemin qui correspond à l'abruti que Satan lui envoit. A la suite d'un questionnaire, il t'attribut soit le chemin des vicelards, le chemin des mangeurs de tout, le chemin de la taule, le chemin aménagé, le chemin du milieu des deux côtés en passant par le fond, le chemin barbecue, le chemin hurlant et le dernier, mon petit préféré car il y a pleins de licorne derrière toi, le chemin paillette-rose-bonbon-vive-les-cons.
Alors v'là qui commença à m'parler.

- Oui euh, je suis le Nain Poli, commence par fermer la porte s'il te plait.
J'ai pas fait d'histoire, j'ai fermé cette superbe porte en composite, qui était en fait, un énorme magma de reste de cons. Ils étaient tous restés collés dessus, et avec la chaleur et la force avec laquelle le maitre les avait bousculé... Ils avaient finis par être indénombrable et vraiment......urgh...Y avait plus d'os... à mon avis il devait les récupérer, c'est sa coiffure pleine d'ossements qui m'avait mis sur la voie de la déduction logique et performativement bonne à coup sûr.
- Bon, je vais te poser des questions, qu'il continua, et tu vas devoir me répondre sincèrement pour que je puisses t'attribuer le bon chemin. T'es prêt face de porte ?
Au merde, ça sentait pas bon ça...
- Euh... oui...
- Quand tu vas au cinéma, est-ce que tu regardes le plafond ou l'écran ?
J'avais les genoux branlicotant, j'avais les jetons de dire une connerie et de me retrouver sur la porte...
- Le plafond ?
- Quand tu frappe quelqu'un, est-ce que tu l'insulte, avant, pendant ou après ?
- Euh.. les trois ?
- dernière question...
J'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur...
- Qu'est-ce que tu prends pour l'apéro ?
- Euh...Je transpirais à grosse goutte, la première chose qui me viennait en tête était le panaché... Mais je me sentais obligé de mentir pour sauver ma vie.. Un p'tit jaune !
- Très bien. Oui. Voilà ! J'ai trouvé. Tu vas devoir emprunter le chemin barbecue. Mais attention jeune équivoque de mes deux, oui, non ça ne veut rien dire mais je m'en fous. Attention dis-je Edwige ! Tu ne devras en aucun cas toucher la nourriture ou manger quoique ce soit, sinon retour à la case départ, vous ne passerez pas par la porte mais resterez collé dessus. Comme tous ces autres cons qui boivent du panaché à l'apéro, et qui aime les licornes moisies.
- Au putain, bonne mère, peu chère, AH ben couillons !
- Oui bon c'est bon ! Tu n'es pas obligé de me faire croire que tu viens du sud, je m'en fous que tu ais menti du con, allez, bon vent mon gland !

Et je partis donc sur le chemin qu'il m'indiqua...



TO BE CONTINUED