Les Nuits de Clara Luciani.

Le 01/06/2020
-
par HaiKulysse
-
Thèmes / Semaines Textes De Merde / Semaine 'textes de merde' 11
Un texte avec le mot "volute" dedans est forcément un TDM. L'allusion à une chanteuse anonymisée dans le texte alors qu'on trahit le nom dans le titre est également une assez bonne trouvaille. Voici la contribution d'HaiKulysse à la semaine TDM 11ème édition. PRENDS GARDE SOUUUS MON SEIN LA GRENADE KOI§§§
Hé toi
Mais qu'est-ce que tu crois ?
Je ne suis qu'un animal
Déguisé en madone
Hé toi
Je pourrais te faire mal
Je pourrais te blesser, oui
Dans la nuit qui frissonne
À Wellington comme à Zanzibar, ton sang était grenade et, pour utiliser la série séparatiste de ce texte de merde 2020, librement inspiré le 23/05/2020 de la chanson de Clara L, j'en étais aujourd'hui à attaquer son auto fiction avec une paire de ciseaux et une imprimante crachant, en ouvrant de multiples fenêtres sur l'ordinateur, ses larmes de foutre noir, avant de traîner sous l'orage et de parfaire ce TDM 2020...

Bravant l’implacable pesanteur de la fournaise urbaine, pour accéder enfin à la connaissance ancestrale des nuits de Clara L, car ancestrale était aussi cette lutte dans les détritus dérisoires, j'en avais tiré une épitre sanglante et j'avais ainsi accédé à l'immense bibliothèque des auto fictions, voraces par leur frêle désir de tout anéantir.

Composant de célestes volutes parmi les constellations de poussières et procédant par ordres d'idées avec des singes sur lesquels on avait greffé des hélices sur le crâne, l'autofiction primitive de ces primates, dans la ville blafarde aux griffes pris à la nuit de Clara L, en avait des arrières-goûts de sein malade, de grès cancéreux ou d'éveil bouddhiste avec ce parfum de fleurs du grenier, avec cette odeur de Javel volée aux grenades de la cave !