Le Livre des Morts. Du premier au troisième chapitre.

Le 02/03/2021
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par iThaque
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Thèmes / Débile / Faux obscur
Quel est le mystère derrière cette image qu'HaiKulysse utilise dans son blog ? Dourak souhaite déjà un entretien avec les deux jeunes filles. Sinon le texte est comme d'habitude une bouillie de phrases aléatoires que l'auteur HaiKulysse ou son colocataire à la même adresse IP, iThaque, nous flanque sous les yeux précisant qu'il y a 3 chapitres, en réalité 3 monticules de sables mouvants. Quoi qu'il en soit si Prism suit de près la Zone, on peut remercier toutes les allusions à Daesh. Oui, texto ça ressemble à s'y méprendre à un encodage de conversation sur Telegram ou bien à des consignes entre Paul Bismuth et son avocat qui le cas échéant, bien assaisonné tient bien plus du guacamole que de l'avocat. A suivre donc mais à pas pressés.
Au nom du Livre des Morts, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux Livre des Morts
Le Livre des Morts a tenté d’expliquer à tout un tas de générations avides de sens l’existence, ses formalités spirituelles ; comment accéder au Nirvana aussi par l’usage des drogues… Le très saint copiste du Livre des Morts a dit : tous les lecteurs indésirables, qui auraient l’audace folle de ridiculiser l’ouvrage en l’éventrant d’arguments socio-philo-politiques, sont damnés et voués au culte du démon… Etc.
Entre les bandages de la momie était inséré un scarabée en malachite portant en inscription un extrait du Livre des Morts, une très vague réminiscence qui, curieusement, me plongea à l’époque où nous étudions le roman le plus propagandiste de toute l’Égypte Ancienne sur les bancs de l’école. Et le scribe avait écrit : Prenez votre tube de colle, et sniffez de la colle : Je suis le tube de colle qui est descendu du ciel. Si quelqu’un sniffe ce tube de colle, il vivra éternellement ; et le tube de colle que je donnerai, c’est ma chair, pour le salut du monde. Là-dessus, les affreux méchants disputaient entre eux, disant : « Comment cet homme peut-il donner sa chair à sniffer ? » Pharaon leur dit: « En vérité, je vous le dis, si vous ne sniffez pas la chair du Tube de Colle, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui sniffe ma chair et recrache son sang ou son vomi a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et votre sang ou votre vomi est vraiment un breuvage, une sorte de yop ou d’omelette à faire cuire directement dans la poêle. Celui qui mange ma chair et boit son yop sanguinolent, demeure en moi, et moi en lui. Comme le Tube de Colle qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Tube de Colle, ainsi celui qui me mange vivra aussi par moi. C’est là la semence divine qui est descendu du ciel… celui qui sniffe ce Tube de Colle vivra éternellement. »

La momie de Daech, le pote avec qui je sniffais à l’époque, offrait sa dépouille dans l’obscurité souterraine de la cave de mon 9-3, en aspect presque fœtal, accroupis autour des autres défunts en demi-cercles irréguliers. Daech et moi, on avait jadis emprunté cet ascenseur spirituel, on avait ensemble cassé la gueule aux récalcitrants qui ne voulaient pas adhérer à notre doctrine, bref on était de vrais caïds et l’on ne se moquait pas impunément de notre Corporation… jusqu’au jour où nos forces déclinèrent sous les assauts de cette garce d’Entente Cordiale, Le Comité des Parents d’Élèves…

Daech mort, je ne voulais plus vivre : j’appuyais sur la gâchette d’une arme à feu que j’avais trouvé chez mon tonton chasseur, et aussitôt visualisais un rayon de soleil apaisé briller à travers les vitraux de la cave de mon 9-3.

Deuxième partie : un cop killer foudroyant.

Le soleil s’était levé de bon matin quand on découvrit Jumbo et Daech leurs corps allongés sur le sol de leur cave du 9-3 ; l’un d’eux s’était tiré une balle, et l’autre de manière plus incompréhensible on ne pouvait pas définir exactement ce qui avait conduit à sa mort malgré l’autopsie…

Elles étaient toutes les deux très jolies, ces deux jeunes femmes, l’une travaillant en tant que journaliste d’investigation au Mercure Liquide et s’intéressant aux attentats des fanatiques et l’autre dans la brigade criminelle et antiterroriste comme inspectrice ; toutes les deux sur les lieux où l’on avait retrouvé les deux cadavres. La beauté du diable car secrètement elles ne s’intéressaient qu’à se venger d’une histoire qui s’était déroulé dans leur ancien karma et qui avait avoir avec cette découverte macabre.

Troisième partie :

Une minute avant l’explosion, une quasi torpeur régnait au sous-sol où ces âmes s’étaient évanouies et on ne savait vraiment pas pourquoi ; on pressentait un carnage mais si on consultait les oracles, un médium aurait alors prédit l’épisode suivant : des tirs d’un sniper embusqué dans l’autre tour d’immeubles en face du bâtiment où avait eu lieu la tragédie, se firent entendre alors que la plupart des flics étaient sortis et la rue était devenu un bain de sang, il n’y eut que deux survivantes, la journaliste blessée à l’épaule et la patronne des policiers qui avait bien fait de mettre son gilet par balle.

A suivre !