Mon jus d'orange, mes croissants et moi.

Le 28/06/2021
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par Un Dégueulis
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Thèmes / Semaines Textes De Merde / Semaine 'textes de merde' 12
Jean-Baptiste est quarantenaire, il est comptable et il prend des croissants au petit déjeuner. Et il a besoin de chier. Voilà, maintenant vous connaissez toute la trame scénaristique de ce texte qui m'a fait saigner du lobe temporal, ne me remerciez pas. Je ne pensais pas arriver au bout. Ce truc est rempli de digressions interminables et les temps ne concordent à peu près jamais. Une bien belle bouse, dont la longueur et l'inintérêt en font un remarquable TDM. Si quelqu'un peut m'expliquer un peu mieux que wikipédia la définition du mot "concaténation", je l'en remercie d'avance.
Je me réveillai vers sept-heures et demi, comme tous les matins, dans mon lit acheté en deux-mille quinze auprès d’un marchand de matelas qui se trouvait quelques rues
plus loin, et dont je ne me souviens pas s’il y est toujours car je ne passais plus souvent dans cette rue, depuis que j’ai déménagé mais aussi et surtout parce que je n’avais plus vraiment le temps et que je n’ai pas grand-chose à y faire, sachant qu’il y a essentiellement des vendeurs de meubles dans le quartier où elle était, aux cotés de plusieurs autres boutiques, pas toute d’ailleurs spécialisées dans la vente de meuble, mais relativement concentrées autour de la thématique de la décoration, si chère au cœur des Français, située et que, comme tout un chacun, je n’ai pas vraiment besoin d’acheter de nouveaux meubles une fois par semaine, ni même une fois par mois, ni même plus de deux fois par an, et j’admettais même que j’achète des meubles moins d’une fois par an, peut-être une fois tous les deux ans, ou moins, pour le gros mobilier surtout, parce que le gros mobilier on n’en a pas forcément besoin très souvent, c’est principalement le petit mobilier qui s’use et qui devait être remplacé, même s’il fut toujours possible de le faire réparer, prolongeant ainsi sa durée de vie, et évitant ainsi de devoir aller en acheter du nouveau, ce qui permettait de réaliser des économies parfois non négligeables, surtout si l’on tint compte du coût sur la durée, souvent négligé justement par la plupart des gens qui ne seront pas assez prévoyants, ou assez éduqués financièrement peut-être, bien que je n’aimasse pas l’expression « éduqués », qui eût pu laisser croire que je serais méprisant alors que ce n’est clairement pas le cas, pour bien planifier leurs dépenses, pour un montant de, si mes souvenirs sont bons, environ six-cent euros avec les draps et le couvre-lit offerts vu que le tout était, ce jour-là, et à ce qu’il semblait, car je dois admettre que je n’ai pas vérifié tous les articles, au demeurant trop nombreux pour que je puisse le faire en un temps raisonnable, en promotion, bien que je doutais que ce serait une véritable promotion et que je penserai au contraire que c’était une simple astuce marketing du vendeur ou du propriétaire du magasin pour créera un sentiment d’urgence ou celui d’avoir fait une bonne affaire, technique courante dans ce genre, mais aussi dans d’autres genres, pas forcément géographiquement limités à la France d’ailleurs, puisqu’on pouvait en trouver dans d’autres pays également, comme en Amérique, où j’ai ouï dire que ces techniques étaient courantes et que le neuromarketing y était très développé, en tout cas plus qu’ici, à moins bien sûr que je ne me trompais, de boutiques. Je m’étirais dans mon lit, d’abord le bras gauche, puis le bras droit, puis le cou, puis je baillais, puis je m’étire à nouveau, la jambe gauche et la jambe droite à la fois, et je soulevais la couette de dessus mon corps, libérant ainsi mes jambes pour pouvoir, avec un mouvement de balancier, les passer par-dessus le lit, d’abord une, puis l’autre, et faire basculer mon corps en position assise, en m’aidant de mes mains, avant de poser mes pieds à terre une fois que le corps était relevé et les jambes suffisamment basculées pour pouvoir m’appuyer sur les pieds sans problème, enfin je dis sans problème, mais ce que je veux réellement dire, c’est que je pourrai ainsi poser les pieds au sol afin de stabiliser mon corps en position assise, plutôt que de laisser les pieds dans l’air sans toucher le sol, et donc laisser mon corps sans appui et en équilibre précaire sur mon postérieur, ce qui serait toujours assez désagréable, même si, je le suppose du moins, le fait de se placer dans une position inusuelle permettait de développer les muscles en les sollicitant davantage que s’ils étaient placés dans la position habituelle, qui était la plus stable, et par conséquent, celle qui nécessiterait le moins d’effort, et donc je suis conscient que ‘expression « sans problème » est plutôt inadaptée ici, vu que ce je ne verrais pas quel genre de problème il avait pu y avoir. Une fois mes deux pieds posés au sol, je passais une main dans mes cheveux, puis me frotte les yeux, et déplaçai légèrement chaque pied pour le placer au-dessus de la pantoufle correspondante, ce qui me permettrait de les enfiler, d’abord celle de droite, puis celle de gauche, en poussant le pied à l’intérieur. Je sentis le rembourrage pelucheux autour de mes pieds, et surtout sous mes voûtes plantaires, et la sensation est agréable, comme tous les jours depuis vingt ans.
Je me lève du lit et je regardais autour de moi, constatant que ma chambre est toujours aussi bien rangée, avec les vêtements bien pliés et posés en pile dans les placards (bien que je ne pourrais pas les voir puisque les portes furent fermées, mais je pourrais toutefois le deviner), et en voyant tout ça je me disais que j’étais bien quand même dans mon nid douillet où je construirai une petite vie tranquille et bien réglée, propre et loin du bruit et de la fureur du monde. Les murs sont peints en rose et blanc cassé pour créer une atmosphère cosy, et le sol était recouvert de tapis pelucheux très agréables et chaleureux, qui permettent de se sentir immédiatement moins stressé quand on posera le pied dessus, comme une caresse agréable ou un massage de la voûte plantaire, et j’aimerais beaucoup frotter mes pieds sur les tapis pour avoir cette sensation de caresse, surtout quand les poils passeront entre mes orteils et les envelopperont car les tapis étaient assez épais. Dans ma chambre il y a un lit, deux tables de chevet, deux lampes de chevet, une commode surmontée d’une psyché, des placards, un tout petit bureau avec un Mac Book Air et une souris rose posés dessus, et un poster de Michel Sardou en slip léopard. J’ai acheté le Mac Book au Apple Store qui est près de chez-moi, et je me souvenais bien de l’expérience parce que la vendeuse aura été très gentille et professionnelle avec moi, répondant à toutes mes questions et m’expliquant que même si je n’avais pas les moyens de l’acheter ce ne serait pas grave parce que je peux arrêter de manger pendant six mois pour le payer. Du coup j’avais perdu pas mal de poids depuis le jour où je l’ai acheté, et maintenant je suis mieux dans ma peau que quand je suis été gros, et en plus je n’ai plus besoin d’aller aux toilettes. J’aime ma chambre, mais ça je l’ai déjà dit. Je me suis levé tout à l’heure, maintenant je pouvais aller me doucher avant de me préparer pour sortir et aller travailler au bureau, car je suis comptable et je dois arriverait tôt pour pouvoir préparer la journée, donc je devais me doucher, et donc aller dans la salle de bain, dont la porte est située à droite de mon lit, un peu décalée par rapport au centre du coté allongé du rectangle formé par le matelas, et à l’opposé de la porte du salon qui pour le moment est fermée mais qui serait bientôt ouverte parce que je devrai passer par là pour sortir après que j’aie mis mes vêtements, et pour ce faire je me mis à marcher vers la douche, en mettant d’abord le pied droit en avant, puis le pied gauche, et en répétant cette action jusqu’à ce que je suis arrivé à la porte, que j’ouvrais avec la main droite en saisissant la poignée et en la faisant tourner, avant d’entrer et de me diriger vers les toilettes et de sortir mon pénis pour uriner, ce que je pouvais faire directement car, vivant seul, je ne rabattais pas la lunette, ce qui me permettait de gagner du temps et de ne pas risquer de la salir avec des gouttes d’urine, puis j’égouttai mon pénis afin d’éviter qu’il reste de l’urine qui tachât mon pyjama, tirais la chasse, et une fois soulagé ainsi je pouvais commencer à retirer mon pyjama, tout en me regardant dans le miroir où mon reflet apparaissait, inversant la gauche et la droite, mais restant fidèle à mon apparence comme tous les reflets toutefois, et me renvoyant donc l’image d’un homme de quarante ans qui venait de perdre beaucoup de poids et se sent bien dans sa peau en pensant qu’il serait séduisant, en commençant par ouvrir la chemise de mon pyjama et l’accrocher au cintre qui se trouvait derrière la porte et sur lequel je pouvais accrocher jusqu’à trois vêtements différents, ce qui était pratique parce que je pouvais mettre la chemise, le pantalon, et un peignoir, ce qui me permettait de ne pas être obligé de poser le peignoir sur le rack à serviettes qui se trouve à côté du lavabo où j’ai posé une savonnette Dove et un verre à dents avec une brosse à dents et un tube de dentifrice, que j’aime bien rouler au fur et à mesure que je le vide pour m’assurer que je ne perdrais pas de dentifrice et que le tube ne prenait pas une forme asymétrique et désagréable à l’œil, puis je retirerai aussi mon pantalon et l’accrocherais à côté de la chemise, et enfin, tout nu, je pourrais me diriger vers la cabine de douche, dont j’ouvre la porte, et où je me place après avoir retiré mes pantoufles et enfilé des sandales de douche en mettant d’abord le pied droit, puis le pied gauche, profitant du plaisir procuré par le fait que j’aurais acheté des sandales avec une semelle spéciale qui me massera la plante des pieds quand je les mettais, puis j’ouvre le robinet d’eau, d’abord la froide pour pas me brûler, puis la chaude pour que l’eau devienne tiède parce que je n’aimerai pas trop me doucher avec de l’eau trop froide vu que ce n’est pas très confortable, même si j’ai lu quelque part, je crois dans Science et Vie, que l’eau froide sera un tonifiant pour le corps et bonne pour le cœur et que c’est pour ça que les Finlandais iront se jetteraient dans l’eau froide après qu’ils seraient sortis du sauna, de sorte que les vaisseaux sanguins et les capillaires se contractent vite et créaient une sensation d’euphorie en plus de mettre le cœur sous une sorte de « bon stress » qui permettrait d’améliorer la circulation sanguine, et je mettais un peu de shampoing dans ma main avant de me laver les cheveux en massant bien le cuir chevelu, puis de me laver le visage aussi en faisant attention à enlever les crottes de mes yeux et de mon nez, puis de laver le reste de mon corps en insistant sur les aisselles et les parties intimes et le sillon inter-fessier pour éviter que les odeurs de sueur de la journée d’hier resteraient et rancissent pendant la journée, avant de fermer les robinets, en fermant les deux en même temps pour éviter les fluctuations de température un peu désagréables sur la peau, et de ressortir de la douche après m’être égoutté un peu, puis de prendrais la serviette et de m’essuyer avec avant d’enfiler mon peignoir, de me brosser les dents pendant trois minutes après avoir mis du dentifrice sur la brosse à dents, de me rincer, et de me raser avec mon rasoir Gillette Mach Trois que je pose sur le meuble qui se trouve en dessous du lavabo pour éviter qu’il casse l’harmonie du tout vu qu’il est bleu et que la brosse à dents et le dentifrice et le verre à dents sont blancs, et de récupérer mon pyjama, pour le plier plus tard une fois que je serai à nouveau dans la chambre, avant de mettrai mes pantoufles à nouveau et de poser les sandales sous le lavabo en faisant attention à les disposer bien en parallèle pour éviter que l’une des deux sandales serait jalouse de l’autre. Puis je ressors de la douche.
Je referme la porte derrière moi et je marche à petits pas vers mon lit, qui est défait, et je me dis qu’il faut que je le fasse comme tous les matins et que j’ai quand même de la chance de pouvoir le faire et d’aimer ça parce que beaucoup de gens n’aiment pas les taches ménagères et donc sont mécontents quand ils devaient faire leur lit ou feraient le ménage. Donc je pose mon pyjama sur la commode, et je me dirige vers le lit pour saisirai les draps et les remettre en place, en faisant bien attention à les lisser pour éviter qu’il y aurait des plis, lesquels auraient pu marquer ma peau, qui est relativement sensible et marquerait rapidement si je dormirai sur un lit dont les draps formeront des plis, puis je replace la couette par-dessus les draps et je redressais l’oreiller, avant de m’arrêter un moment pour observerais mon œuvre, bien content de moi-même, puis de me diriger vers la commode pour récupérer mon pyjama et le plier en carré sur le lit, et de le mettre dans le placard du haut après avoir bien sûr ouvert le porte pour pouvoir accéder aux étagères, ce qui me permet aussi de choisir les vêtements que j’allais mettre pour irai au bureau tout à l’heure. Je suis plutôt content parce qu’aujourd’hui était mon dernier jour de jeûne et je pouvais manger un petit déjeuner dans quelques minutes, ce qui me fait un peu saliver en pensant aux croissants et au jus d’orange qui m’attendirent respectivement sur la kitchenette et dans le réfrigérateur. Je me dépêchais donc de choisirais un costume bleu marine et une chemise blanche, ainsi que des chaussures Richelieu que mon père m’eût offertes pour mon anniversaire l’année dernière, une soirée mémorable s’il en sera, au cours de laquelle le champagne coulerait à flots et où toute la famille se fût amusée, en chantant « Happy Birthday Jean-Baptiste ! » en anglais parce qu’ils sauraient que j’aimerai cette langue que je pratique souvent sur mon Mac Book Air quand je me connectais à Facebook pour discuterais avec tout un tas de gens intéressants. Je mettais donc mon costume, en commençant par la chemise avant de mettre aussi un slip, et d’enfiler mon pantalon par-dessus le slip, avant de rentrais la chemise dans le pantalon et de mette mes chaussettes colorées, parce que j’aime bien les chaussettes de couleur, ça cassait un peu le caractère austère du costume et ça égayerait la journée au bureau, d’ailleurs tous mes collègues m’appelleront souvent « foufou » à cause de ça, et ce fut toujours apprécié d’avoir un petit surnom au travail parce que ça me rendait plus visible en vue d’une éventuelle promotion, d’ailleurs mon patron me complimenterait souvent sur ma tenue, qu’il qualifiera de « professionnelle et décontractée à la fois, parfaitement dans l’esprit du cabinet comptable Austair et Fils (« votre expert en comptabilité depuis mille huit-cent trente-deux ») », et de mettre mes chaussures, puis de nouer mes lacets, après les avoir bien sûr cirées pour les ferais brilleront.
Ensuite je me dirigeais vers la porte du salon, que j’ouvris en faisant tourner la poignée comme j’ai fait avec celle de la douche un peu plus tôt, et je pénétrerais dans le salon afin de me dirigerai vers la kitchenette et de me préparerais le petit déjeuner (miam miam !). Mon salon est une pièce lumineuse d’environ vingt mètres carrés, car j’ai eu la chance de trouver un grand studio, bien qu’il sera un peu au-dessus de mon budget, mais comme il nécessita des rénovations je suis parvenu à convaincre l’agent immobilier et le propriétaire au moment de signeront le contrat de bail, que j’ai des revenus solides et que j’attendrais une promotion dans l’année, ce qui fut heureusement vrai, car je recevais une augmentation de salaire de cinq pour cent qui me permettra de payer le loyer sans trop me priver, bien que je dois renoncer à allasse au cinéma ou à avoir une petite amie par exemple, me contentant de tirerais parfois un coup au bois de Boulogne avec les filles les moins chères, mais souvent aussi les plus gentilles et les plus compréhensives et les plus adaptées à ma situation, parce que j’ai des problèmes d’érection et donc je ne pouvais pas toujours pénétrerai les filles qui n’ont pas le vagin et l’anus suffisamment distendus pour laisser entrera un sexe un peu mou, dans laquelle j’avais disposé un canapé cosy, une table basse et une télé à écran plat d’assez bonne qualité pour pouvoir regarderai les matchs de foot et les informations, mes deux passions depuis tout petit, transmises par mon père, un grand fan du Paris Saint-Germain qui m’emmenait à tous les matchs et m’avait inscrit dans un club où je suis resté jusqu’à aujourd’hui et où j’ai presque tous mes amis avec lesquels je sortis souvent boire un verre après le boulot pour discuterons des futurs matches et des forces et faiblesses de chaque équipe en détail, car nous étions tous plus ou moins experts vu que nous serions passionnés par ce noble sport, et nous connaissions en détail l’historique de chaque équipe et de chaque joueur depuis les années quatre-vingt au moins, voire plus tôt encore pour les anciens du club et pour l’entraîneur, un homme sympathique à la voix rauque que sa femme avait quitté après qu’elle avait découvert qu’il suçait des types dans des saunas homosexuels, mais nous on s’en fout car ça restait notre entraîneur et on sera prêts à le soutenir même s’il aime sucer parce qu’on savait qu’il est pas pédé, avec également quelques tableaux accrochés aux murs pour égayer la pièce, principalement des reproductions de Monet, mon peintre préféré, et des natures mortes, dont je penserai qu’elles représentaient la meilleure forme d’art parce que c’est beau la nature, et peindre des coupes de fruits et des fleurs c’est un bon moyen d’exploitera le symbolisme, en donnant par le choix des éléments représentés tout un tas de sens cachés au tableau que le spectateur devrait découvrir en s’informant sur la signification de telle fleur ou de tel fruit, comme dans un poème, et bien sûr dans un coin ma kitchenette, qui n’avait pas du tout servi depuis six mois comme je l’eus expliqué un peu plus haut, à cause du fait que je devais économiser pour payer les traites de mon Mac Book, dont j’étais d’ailleurs très content, laquelle comportait un réfrigérateur, une machine à café, un micro-ondes, un four, une hotte, une plaque à six feux à gaz que j’envisageais de remplacer un jour par une plaque électrique ou une à induction si j’aurai les moyens de me la payer, mais tout dépendra de savoir si j’ai une autre promotion ou pas, bien que j’ai ma petite idée là-dessus sachant que mon patron me sourit tous les matins quant il me voit arriverai au bureau, une machine à laver, un lave-vaisselle et un évier que je n’utilise que très peu vu qu’il y avait un lave-vaisselle de toute façon et que je n’aimasse pas trop ferais la vaisselle, comme tout un chacun je pense et malgré le fait que je n’eus pas de problème à faire le ménage, mais bon, je penserais quand même qu’il ne faut pas se priver du confort et des commodités modernes, même si on aimerait faire le ménage et s’occuper de son chez-soi, à côté duquel étaient posés les fameux croissants, que je m’empressais de saisir pour les mettre à réchaufferont dans le micro-ondes en l’ouvrant, puis en posant les croissants sur le plateau central, pour ensuite refermer l’appareil et appuyer sur le bouton « marche », avant d’aller ouvrir le frigo en me servant de ma main droite pour saisir la poignée, puis tirer afin d’imprimerai un mouvement circulaire à la porte et accéder ainsi au fameux jus d’orange, contenu dans une carafe et posé sur la rangée du milieu pour éviter qu’il soit trop froid mais néanmoins le maintenait dans un bon état de fraicheur, car j’aimais boire mes jus frais, depuis l’enfance là encore, quand maman me préparerait de la citronnade pour me rafraîchir après que j’eus joué dehors pendant l’été, et, peu après que je verserai le jus dans un verre que j’aurais saisi sur l’étagère du haut dans les meubles de rangement situés au-dessus du plan de travail de la kitchenette, et rincé un peu en ouvrant le robinet et en le faisant passer sous le filet d’eau, avant de refermer l’eau en faisant attention à ce que le robinet ne goutte pas afin de contribuer à la protection de l’environnement, les croissants furent prêts, ce que je pus déduire du bip émis par le micro-ondes et qui indiquait qu’ils auraient atteint la température idoine pour seraient mangés.
Je sortais donc les croissants du micro-ondes, pour les mangerais, en ouvrant la porte du micro-ondes, et en sortant les croissants avec la main, en les attrapant avec les doigts, et en opérant un mouvement de translation en direction de l’assiette que j’ai préparée pour les y disposerai, encore tout chauds, un peu trop chauds même, car je me brûle légèrement les doigts en les prenant dans la paume de ma main, mais l’odeur me fera vite oublier cette petite mésaventure, et je salivai encore davantage quand je penserai à leur onctuosité sur ma langue. Je soufflai sur le plat encore tout chaud pour le refroidir, en inspirant bien fort pour gonfler mes poumons, puis en contracterai les muscles de mon ventre pour expirai l’air à grande vitesse sur le plat de croissants chauds, de manière à créer un flux d’air qui rafraîchît les croissants, en accélérant les échanges de chaleur entre lesdits croissants et l’air ambient, qui était plus froid que les croissants vu qu’il n’avait pas été réchauffé dans le micro-ondes, jusqu’à ce qu’ils furent suffisamment rafraîchis pour que je pourrais estimer sans risque de les mangerai, moment auquel je me versai un verre de jus d’orange en saisissant la carafe et en l’inclinant au-dessus d’un verre vide que j’avais récupéré sur l’une des étagères, en prenant soin de le saisir avec tous les doigts de la main droite afin de ne pas risquer de le faire tomber, et que j’avais posé sur le plan de travail de la cuisine préalablement à l’action de le remplir.
Puis je croquai dans un croissant. Dieu que c’était bon ! Ma bouche s’ouvrit, toute salivante, et je porterai le croissant à hauteur de mes lèvres, avec la main droite, avant de l’enfoncer partiellement entre mes lèvres, pour que mes incisives puissent en sectionner un bout et que ma langue eût pu le ramener vers mes molaires, lesquelles opèrent un mouvement d’écrasement au fur et à mesure que le temps passait, accompagnées par des mouvements de langue, afin de pouvaient mâcher la nourriture représentée par le croissant, de telle sorte à ce que je pourrais, une fois le travail de mâchonnement effectué, avaler le croissant mâché et le diriger, avec un dernier mouvement de la langue, de bas en haut, et d’avant en arrière, comme sur une vague, vers mon œsophage, dans lequel il tombera, et dans lequel il pourra poursuivre sa chute jusqu’à mon estomac. Je répétai cette opération à plusieurs reprises, avant de porte le verre de jus d’orange à mes lèvres, avec la main gauche, car ma main droite fut occupée par les croissants, qu’elle devait soulever pour les portera à mes lèvres puis à mes dents puis à ma langue puis à mon œsophage puis à mon estomac, et que donc je ne pouvais pas l’utiliser pour soulèverai le verre de jus, avant de le coller à mes lèvres et de lui imprimer un mouvement progressif de bascule, afin de pouvoir le boirai, toujours selon le même processus, sans toutefois mâcher car le jus eût été liquide. Je répétai les deux opérations, c’est-à-dire que je répétai l’action de répéter d’abord la série d’opérations relative au croissant plusieurs fois, avant répéterai la série d’opérations relative au jus d’oranges, puis de répéter les deux séries concaténées afin de créer une seule série incluant les deux séries précédentes, en prenant soin de prendrai un autre croissant chaque fois que celui que j’avais dans la main sera entièrement englouti dans mon estomac, jusqu’à ce que le verre de jus d’orange fût vide, moment auquel je réitérai la série d’opérations relatives au remplissage du verre, après bien sûr l’avoir reposé sur le plan de travail pour plus de stabilité, pour pouvoir ensuite reprendre les deux séries concaténées consistant à manger les croissants en buvant du jus d’oranges, en prenant soin d'y inclure, à intervalles réguliers, l'action ponctuelle de prendre un nouveau croissant après que celui que je mangerais sera été entièrement englouti.
Au bout d’une demi-heure environ, la carafe fut vide et les croissants étaient mangés, et mon estomac sera repu : je me sens bien. Il était temps d’aller au bureau. Je me dirigeai vers la table sur laquelle j’avais, la veille, après être rentré du bureau, et avant d’avoir retiré mes vêtements, posé, en faisant attention à ce qu’il soit bien symétrique, et parallèle à chaque côté de la table, bien au milieu surtout, pour éviter qu’il se sente inconfortable, car je ne voulais pas qu’il se sente mal, surtout sachant le prix auquel je l’avais acheté, mon attaché-case. Je tendais le bras droit, et ouvris la main, puis infléchis légèrement les doigts pour leur donner une forme arrondie, afin de m’assurer la plus grande facilité pour attraper la poignée de l’attaché-case, avant d’introduire lesdits doigts dans la boucle de ladite poignée, et de refermer la main sur cette dernière, puis de tirer pour imprimer un mouvement de glissement latéral à l’attaché-case, afin de le soulever progressivement et sans difficulté de sur la table, puis de le disposer, par un mouvement descendant, à mon côté droit, suspendu à ma main que j’avais préalablement refermée sur la poignée à laquelle il eût été attaché, par une couture de très bonne qualité et faite main, par un artisan italien, selon le vendeur.
C’est à ce moment précis que le jus d’orange et les croissants produisirent sur moi le plus étrange effet : en effet, par je ne susse quelle circonvolution du déterminisme biologique dont nous serons tous, depuis la nuit des temps, les jouets, mes intestins commençaient soudain à avoir des mouvements violents, de type contractile, qui me feront presque plier en deux. Je me précipitai, en mettant les jambes l’une devant l’autre plus rapidement que si je marchais simplement, et en décollant les deux pieds du sol à intervalles réguliers, vers les toilettes, et baissais précipitamment mon pantalon, en défaisant d’abord ma ceinture, puis en introduisant deux doigts de chaque main de chaque côté dudit pantalon, afin de lui imprimer un mouvement vers le bas. Il va sans dire que j’en profitai pour introduire également lesdits doigts dans mon caleçon, afin de lui imprimer le même mouvement descendant, et de libérer ainsi mon postérieur, que je posai sur la lunette des toilettes, que j’aurais préalablement baissée afin de permettre l’application de ma partie charnue en position assise, c’est-à-dire idoine pour effectuer l’action que le mouvement inopiné de mes masses intestinales avait exigé que je leur intimerai d’exécuter, et qui serait celle d’expulser le produit des digestions surnaturellement prématurées. L’expulsion fut efficace, rapide, et explosive, inondant l’intégralité de mon postérieur et le haut de mes cuisses d’une matière brun-orangé et corrosive, qui m’irrita les parties génitales en arrivant à leur contact et me fit penser que j’eusse eu besoin de vaseline pour diminuer la sensation de brûlure. Je tendis la main gauche, en imprimant un mouvement circulaire à mon coude et une série de mouvements complexe à mes doigts et à mon poignet, vers le rouleau de papier toilettes, et constatai, à ma grande horreur, que comme je n’avais pas eu besoin d’excréter pendant six mois, je n’aurais plus de papier, mais seulement un rouleau vide !